jeudi 6 septembre 2012

Inséparables d'Alessandro Piperno


Lecture rentrée littéraire 2012


Le livre : 

Inséparables d'Alessandra Piperno, aux éditions Liana Levi, 400 pages, 22€50.


Pourquoi cette lecture : 

Elle s'est faite (en août 2012) lors d'une opération lancée par les librairies Décitre et la communauté Entrée Livre : lecteurs VIP pour la rentrée littéraire 2012.


Le pitch : 

Inséparables. Les frères Pontecorvo l'ont toujours été. Comme les petits perroquets qui ne savent vivre qu'ensemble. Ils sont pourtant différents : Filippo,  indolent, attiré par les femmes et par les BD qu'il dessine d'ailleurs avec passion. Samuel, brillant dans ses études et engagé à présent dans le monde de la fmance, mais maladroit en amour. Et voilà que les destins s'inversent. Samuel, le battant, pris entre un investissement financier hasardeux et un mariage qui prend l'eau avant même d'avoir été célébré, vit des jours difficiles. 
Filippo, le marginal, conquiert une renommée inattendue à Cannes grâce à un film d'animation sur les violences faites aux enfants dans le monde. Puis des menaces terroristes, dont la presse s'empare avec délice, vont lui assurer la célébrité. Encore une fois la famille va devoir faire ses comptes avec le système médiatique dont les mécanismes fonctionnent aussi bien pour encenser que pour mettre à terre. 
Alors que vingt-cinq années se sont écoulées, le passé refait surface : la mise en accusation et la mort de Leo Pontecorvo, leur père. Un passé qu'il est temps pour les Inséparables d'affronter et d'élucider... Un récit pétillant, ironique, émouvant, auquel un " happy end " n'enlève rien de sa gravité...


Ce que j'en ai pensé : 

Bling-Bling, voilà le festival de Cannes qui se profile, sans parler de la fortune d'Anna.
Tapis rouge, hôtels de luxe, aventures sans lendemain avec des starlettes, la mer, les clichés sont dans la tête de Filipo quand on débute cette lecture. Il se prépare, il a été sélectionné pour participer au festival avec son dessin animé dans une catégorie moins clinquante tout de même que celle des longs métrages. Ah ben, on ne réussit pas toujours tout non plus, surtout quand on est considéré comme le moins bien des deux frères. 
Mais la donne semble vouloir changer.

J'ai trouvé un peu étrange et pourtant bienvenu le titre donné à ce livre. 
J'ai eu du mal à le saisir par moment, on rentre dans l'intime, tout en restant en surface. On dévoile, mais avec pudeur (pas toujours non plus, mais c'est peut-être une affaire de point de vue là encore).
Les femmes y sont fortes plus que la gente masculine. Et oserai-je dire : alors, c'est qui le sexe dit faible ?

Surprenant, d'une écriture qui demande un peu d'effort quand même pour bien rentrer dedans (comprendre que l'on est bien loin du style d'un Marc Lévy où tout coule de source), voilà un roman qui me laisse indécise. J'ai apprécié certains passages, mais beaucoup moins d'autres qui m'aurait bien fait lâcher ma lecture. Ce n'est pas tant que cet ouvrage soit de qualité inégale, que mon intérêt qui s'émoussait par moment. 

Livre que je classerai bien dans une catégorie un peu fourre-tout : bien, mais… 



Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20 

1 commentaire:

zazy a dit…

Bling, bling, bien résumé pour ce livre que je n'ai pas apprécié