Lecture rentrée littéraire 2012
Le livre :
Pour seul cortège de Laurent Gaudé, aux éditions Actes Sud, 176 pages, 18€00.
Pourquoi cette lecture :
Elle s'est faite (en août 2012) lors d'une opération lancée par les librairies Décitre et la communauté Entrée Livre : lecteurs VIP pour la rentrée littéraire 2012.
Le pitch :
Alexandre le Grand va mourir. Qui lui succédera à la tête du royaume ? Qui perpétuera l’insatiable esprit de conquête qui l’a animé ? Qui saura apaiser son âme ? Pour incarner cette figure héroïque, Laurent Gaudé renoue avec le souffle épique qui a fait le succès de La Mort du roi Tsongor (Prix des libraires, prix Goncourt des lycéens).
Ce que j'en ai pensé :
On ne compte pas les ouvrages qui porte sur Alexandre le Grand car c'est un personnage historique qui fascine siècle après siècle. Ce qui est plus rare, c'est l'angle d'attaque choisi par Laurent Gaudé pour son roman : la fin de cet homme hors du commun.
On en est encore à trouver des traces de son héritage car sans sa formidable destinée, certainement que le monde d'aujourd'hui serait encore différent. Je vous assure que je ne pars pas dans mes délires d'historienne, mais que je m'appuie sur mes souvenirs d'anciennes autres lectures très sérieuses sur le sujet.
Bref, pour en revenir au roman de Laurent Gaudé, on va avoir aussi l'immense plaisir de découvrir un personnage féminin : Dryptéis (fille de Darius). L'époque n'est pourtant très tendre avec les femmes (sauf quelques-unes), aussi j'ai pris grand plaisir à la voir ainsi mise en lumière. Elle va exaucer son voeux le plus cher et c'est juste magnifique.
"Pour seul cortège" est un livre où l'on se perd avec bonheur. On ne sait plus très bien où est l'Histoire, ce qui est reconstitué, ce qui tient de la légende et c'est très bien ainsi car tout n'en parait que plus plausible. La réalité défiant très largement la fiction comme chacun le sait déjà.
Cet ouvrage tient du récit que l'on pourrait se raconter l'hiver, tous blottis au coin du feu. Laurent Gaudé est un conteur hors catégorie car on s'y croirait. On sent les parfums, on distingue les tensions, on touche ce qui n'est plus et pourtant si réel à travers ces mots toujours bien choisis.
Je regrette d'avoir lu un peu trop vite ce livre, il mérite que l'on s'y attarde davantage. C'est une des perles de cette rentrée littéraire 2012 à mon sens.
Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20.
1 commentaire:
Pas du tout accroché à ce roman. Il m'a beaucoup ennuyé, et m'a paru bien trop prétentieux. Et puis je me lasse de la patte Gaudé.
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