jeudi 13 septembre 2012

120 journées de Jérôme Noirez


Lecture rentrée littéraire 2012


Le livre

120 journées de Jérôme Noirez aux éditions Calmann-lévy, 453 pages, 22€10.


Pourquoi cette lecture :

Elle s'est faite (en août 2012) lors d'une opération lancée par les librairies Décitre et la communauté Entrée Livre : lecteurs VIP pour la rentrée littéraire 2012.


Le pitch : 

Huit collégiens : quatre filles, quatre garçons âgés de douze à quinze ans. Ils se connaissent, s'ignorent, et se rendent au collège par des routes  divergentes. Un soir, ils ne ressortent pas de leur établissement. Ils se réveillent à Silling, un lieu obscur, souterrain, mi-bunker mi-pensionnat où quatre mois durant, ils devront se plier à des rituels étranges, des simulacres scolaires, tantôt subjugués tantôt livrés à leur propre passivité, spectateurs et acteurs de drames sanglants. 
  À ce récit se superpose celui d'un conteur radiophonique, chargé de s’adresser aux collégiens séquestrés depuis son ordinateur. Il se prête au jeu moyennant finance sans être convaincu d’avoir un auditoire. Le voilà qui narre des histoires d'adolescence drôles, tragiques, horrifiques, des contes de fées peuplés de princes-zombies et de limnées géantes. Entre le dedans et le dehors, le quasi-fantasme et le presque-réel, de bizarres conjonctions naîtront. 
« Parce que toute existence a besoin d'un récit… Ce n'est pas la puberté qui différencie l'enfant de l'adolescent, mais ce soudain déni de récit que les adultes imposent aux enfants quand ils décident de voir en eux autre chose. L'adolescent n'est qu'un enfant privé de récit, monsieur Duclos… »


Ce que j'en ai pensé : 

120 journées, c'est l'équivalent de 4 mois et je n'ai pas eu autant pour lire ce livre, mais franchement, je l'ai bien senti passé ce temps de lecture. J'ai eu l'impression que mes heures et les pages tournées n'avançaient pas d'un pouce.

Dans ce récit, je me suis posées beaucoup de questions et ce qui m'a le plus refroidie, c'est que je n'ai pas eu l'impression de trouver les réponses. C'est très très frustrant.
Je me suis sentie oppressée, mal à l'aise, je n'ai pas apprécié du tout l'ambiance ni l'angle d'attaque choisi par l'auteur pourtant original (ce qu'en principe j'apprécie). Je me suis sentie séquestrée également. 
J'ai aussi été déconcertée durant ma lecture de l'inversion des intrigues / point de vu mêlées entre elles. Je n'ai pas saisi l'intérêt, j'ai dû passée à côté de quelque chose. 

Voilà un avis assez court, mais quand on n'apprécie pas un livre, je trouve qu'il est encore plus difficile d'en parler surtout quand les raisons sont à la fois multiples et une : l'incompréhenssion totale de la démarche de l'auteur. 


Et s'il fallait mettre note : 9 / 20 

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