lundi 30 mai 2016

L'atelier des poisons de Sylvie Gibert




Le livre : 

L'atelier des poisons de Sylvie Gibert aux éditions Plon, 355 pages, 19 € 90. 
Publié le 17 mars 2016. 


Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Plon choisi via la lecture du pitch. Comme n'importe qui en librairie ou en médiathèque. 



Le pitch : 

Paris, 1880. A l'académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n'est pas facile. L'apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d'un véritable talent et, surtout, d'une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. Du talent, Zélie Murineau n'en manque pas. De la force de caractère non plus. N'a-t-elle pas déjà prouvé qu'elle était prête à tout pour parvenir à ses fins ? Pourtant, lorsque Alexandre d'Arbourg, le commissaire du quartier du Palais-Royal, lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d'autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n'est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc « ses yeux ». 

Des auberges mal famées jusqu'aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l'aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.



Ce que j'en ai pensé : 

Beau roman qui mêle habilement plusieurs intrigues avec des protagonistes aux caractéristiques propres, uniques et caractères bien trempés. Des duos se forment, des équipes, on s'épaule mutuellement pour des raisons diverses, mais l'important, c'est d'arriver au bout. 

On ne s'ennuie pas durant cette lecture. On y découvre aussi un Paris à la fois trés proche de ce que l'on connaît de nos jours et en même temps assez éloigné car certaines mentalités ont tout de même évoluer depuis 1880. Heureusement aurait-on envie de crier !!! Tout n'est point parfait cependant mais ceci est un autre débat. 

Le lecteur peut se laisser transporter via la plume de l'auteur qui croque bien l'époque et les décors. 
Pour un peu, on s'y croirait dans l'atelier avec ces apprenties peintres. Ces rumeurs, ces humeurs, ses petites rancœurs. 
Et le pendant masculin dans les bureaux dû commissaires ou dans les estaminets, plus viriles, plus violents, plus bruts.. 
Les murmures de la ville, les silences de la campagne, des antagonismes ? Possible, mais creusons un peu... Il y a des beaux personnages à découvrir, des lieux à imaginer...
La documentation est soignée et le rendu tout autant. 

Je ne regrette pas ces heures passées dans ces pages. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20



vendredi 27 mai 2016

Assez, c'est assez de Nancy Coulombe et Nadine Descheneaux




Le livre : 

Assez, c'est assez de Nancy Coulombe et Nadine Descheneaux aux éditions Alexandre Stanké, 20 € 00. 
Format livre audio. 
Publié le 20 février 2016. 



Pourquoi cette lecture : 

Cette écoute puisqu'il s'agit d'un livre audio a été motivée par le fait que j'aime trouver ici ou là-dessus trucs et astuces pour que mon existence et celles des miens soient la plus fluide, la plus naturelle et la plus simple possible. On a bien assez d'occasion de se prendre la tête pour justement vouloir se recentrer sur l'essentiel. 


Le pitch : 

Vous en avez ASSEZ... - d'être fatiguée - de vous sentir obligée de dire « oui » à tout le monde - de chercher le bonheur parfait (et de ne pas le trouver !) - de vos enfants (parfois !) - de vous en faire avec l'opinion des autres - de vous sentir coupable pour tout (et pour rien !) - des fausses bonnes idées pour concilier travail et famille Si OUI , lisez ce qui suit ! Tous s'entendent pour dire que le modèle de la femme parfaite en tous points (femme de maison irréprochable, femme de carrière ambitieuse, amoureuse comblée, mère au service de la famiglia) craque de partout. 

En devenant mères, on a lu tous les livres sur la maternité, la naissance et l'éducation des enfants, on s'est trouvées indignes, on a bien rigolé de nos erreurs en enfilant les verres de vin avec les copines… mais se pourrait-il qu'on ait encore honte de nos failles ? À coup de défis (z)imparfaits et de trucs en apparence insolites, Nancy Coulombe et Nadine Descheneaux proposent d'ignorer la norme, de réhabiliter les plai(z)irs négligés et de mettre un joyeux désordre dans nos vies. 
Le gros bon sens n'a pas été expulsé en même temps que le placenta du p'tit dernier ; il est temps de le retrouver !



Ce que j'en pense : 

Il m'arrive de temps en temps de lire en écoutant le livre. Oui, la pratique du livre audio n'est pas vraiment devenu une habitude chez moi, mais j'avoue que parfois c'est pratique, facile et que cela permet de "lire" un peu plus. Si nous avons la chance de trouver les ouvrages sur différents supports alors autant en profiter. 
Avec ce livre audio, on a en prime un aspect "exotique" (voir plus loin). 

Si dans ma vie personnelle, je peux dire que je me sens beaucoup mieux qu'à d'autres époques, c'est sans doute parce que j'ai appris au fil des années à justement prendre du recul, à apprendre des erreurs du passé ou des expériences malheureuses. Forte de tout ceci, je ne rechigne pas à m'armer toujours un peu plus face à mon plus sévère adversaire qui n'est autre que moi-même. Il est toujours facile de retomber dans ses anciens travers. 
Ce type d'ouvrage est excellent pour se faire des piqûres de rappel et aussi pour trouver quelques astuces et autres trucs pour progresser dans sa démarche. Utilisons donc toutes les ressources utiles. 

Ce livre audio m'a bien plu. 
Les auteurs sont canadiennes, québécoises et elles lisent leur titre. C'était sympa cet accent et ces expressions typiques de là-bas. Cela m'a fait sourire plus d'une fois. Et puis, il y avait le ton. Très amicale, spontané, totalement vécu. On était presque entre copines ! 
Et oui, de l'autre côté de l'Atlantique, les femmes, les mères, les hommes, les pères, ont les mêmes soucis que nous ! Vive la mondialisation ! 

Alors oui, on ne trouve pas des solutions à tous nos problèmes dans ce bouquin, mais beaucoup de pistes sont données, explorées et donc, on peut adapter le tout à notre sauce, à nos particularismes. 
C'est amusant et cela regonfle le moral. On se sent de nouveau motivé et c'est ce qui compte. Après, on passe à l'action, la mise en œuvre. On va tâtonner un peu et on finira par trouver LA solution même imparfaite car le plus important, c'est d'apprendre à lâcher du lest et de retrouver l'essentiel. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20



mercredi 25 mai 2016

Le premier festival de Cannes : Un ruban de rêve de Gonzague Saint Bris




Le livre : 

Le premier festival de Cannes : Un ruban de rêve de Gonzague Saint Bris aux éditions Incipit, 103 pages, 12 € 00.
Publié le 16 mars 2016.  



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec Gilles Paris. 



Le pitch : 

Le Festival de Cannes s’impose, aujourd’hui, aux yeux de la planète, comme une évidence, puisqu’il est incontestablement le plus célèbre au monde. Son démarrage, pourtant, fut plus complexe qu’on ne l’imagine, car non seulement sa première édition, prévue en 1939, fut annulée en raison de la guerre, mais encore sa réédition, en 1946, fut plutôt laborieuse, à cause des difficultés liées à l’après-guerre. 
Malgré tout, dès le commencement, en dépit des ratés, la magie fut au rendez-vous avec quarante films en compétition, une dizaine d’entre eux, in fine, se partageant, à défaut d’une Palme d’or qui n’existait pas encore, un premier prix, essentiellement motivé par des considérations diplomatiques. Avec son talent reconnu, l’écrivain Gonzague Saint Bris - président fondateur du Festival du Film romantique de Cabourg, et historien comme le fut le fondateur du Festival de Cannes Philippe Erlanger-raconte, avec subtilité, humour, poésie et érudition, ce premier acte de ce qui constitua, sans doute, la plus singulière aventure du septième art.




Ce que j'en ai pensé : 

Ce livre est complètement dans l'actualité avec justement le Festival de Cannes qui se tient et qui éblouie le monde (pas seulement celui du cinéma). 
C'est un titre que l'on peut recommander aux amateurs du septième art évidemment, mais aussi aux curieux qui souhaiteraient découvrir comment cette manifestation est devenue un moment incontournable dans le calendrier mondial. Et n'y voyez aucun chauvinisme dans mes propos, c'est juste une réalité. 

Alors oui, entre ce que fut la première édition ou plutôt le seconde première édition (voir justement le contenu de l'ouvrage), et ce que l'on peut suivre un peu partout sur la Toile, dans les médias et j'en passe, il y a un monde. Cependant, les bases, le ton, la volonté avait été donnés. 

Écrit dans un style assez journalistique, on ne s'ennuie pas dans cette lecture assez courte et assez factuelle. Ce n'est pas aussi détaillé que ce que l'on pourrait trouver dans un titre de la collection "Que sais-je ?", mais on en sort instruit. Lecture pas idiote et pas désagréable. Excellent point. 

La collection va offrir d'autres histoires écrites par des auteurs connus pour écrire dans d'autres genres que celui qu'ils pratiquent d'ordinaire. L'exercice n'est pas si facile et pour l'instant j'avoue que j'ai été très agréablement surprise. 
À suivre donc. 



Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20 



lundi 23 mai 2016

Liberty & C°, mes carnets de couture de Check & Stripe, Kayoko Arita




Le livre : 
Liberty & C°, mes carnets de couture de Check & Stripe, Kayoko Arita aux éditions Hachette Loisirs, 96 pages, 16 € 90. 
Publié le 10 octobre 2012



Pourquoi cette lecture : 

Pour m'inspirer et trouver des modèles. 



Le pitch : 

30 modèles pour toute la famille : homme, femme et enfants.
Patrons à taille réelle. 



Ce que j'en pense : 

Ouvrage déjà un peu daté et souvent indisponible dans les librairies n'offrant pas de rayons pour les titres d'occasion, je le trouve néanmoins très actuel au niveau des modèles proposés car les coupes sont classiques et indémodables, le choix du tissu aussi car le Liberty est intemporel. 

J'y ai trouvé ce que je recherchais avec des modèles correspondants à mon niveau de couturière débutante qui découvre les techniques de bases et qui essaie de les mettre en pratique tant bien que mal. 
Il y en a pour tous les niveaux donc les plus aguerries n'ont pas été oubliées. 

Les patrons en taille réelle sont appréciables pour la mise en application facile. 
Les photos sont agréables et permettent de visualiser les modèles portés. On peut même imaginer quelques petites modifications (rallongement du corps, manches raccourcies, poches plaquées etc...). 

N'hésitez pas à le feuilleter pour vous aussi créer du homemade. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20








vendredi 20 mai 2016

L'ancien régime. La première femme à l'Académie française de François Begaudeau




Le livre : 

L'ancien régime. La première femme à l'Académie française  de François Begaudeau aux éditions Steinkis, 108 pages, 12 € 00
Publié le 16 mars 2016. 



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec Gilles Paris. 



Le pitch : 

Le 6 mars 1980, l’Académie française accueillit en son sein Marguerite Yourcenar. Ce fut un événement, comme l’atteste la présence de l’épouse de Valery Giscard d’Estaing dont même le fils aurait pu venir s’il n’avait eu un tournoi de polo. On se précipita. On se bouscula au premier rang. Certains se provoquèrent en duel. D’autres apportèrent des macarons. C’est que, pendant plus de trois siècles, l’Institut créé par Richelieu n’avait admis aucune femme. 
Ce n’était pas mauvaise volonté ou bas conservatisme de la part des immortels. C’est juste qu’ils n’y avaient jamais songé. Comment donc aurait-on pu vouloir changer la donne, alors qu’elle n’avait changé ? On avait eu la magnanimité d’intégrer des noms féminins dans le dictionnaire, c’était déjà bien assez. Et puis les académiciens avaient mieux à faire. Ils avaient à inventer le français et, du même coup, la France. 



Ce que j'en pense : 

Petit à petit, toutes les institutions se féminisent et même si la parité n'est pas encore de mise, on progresse lentement. D'ailleurs plus qu'une réelle parité numérique, il est préférable de voir arriver des femmes qui méritent leur place que ce soit à l'Académie française ou ailleurs. Enfin ce que j'en dis... 

Dans ce petit livre, François Begaudeau nous narre l'entrée de Marguerite Yourcenar dans l'enceinte des Immortels. Il le fait de façon factuelle, mais aussi très amusante car il ne manque aucune occasion de nous faire sourire. Il est facétieux, volontiers ironique, lance quelques piques, mais nous instruit en nous racontant comment cet événement fut un jour possible. 
Il débute par le commencement et ce qui aurait pu être fort ennuyeux devient passionnant grâce à un style décalé, un brin irrévérencieux. 

Une lecture agréable, rapide, mais pas idiote. 
Cette toute nouvelle collection est prometteuse et innovante. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20



mercredi 18 mai 2016

La maison de Tilda de Tone Finnanger





Le livre : 

La maison de Tilda de Tone Finnanger aux éditions Mango pratique, 127 pages, 18 € 50. 
Publié le 17 avril 2008. 


Pourquoi cette lecture : 

Pour chercher de l'inspiration et des idées. 










Le pitch :


Vous rêvez d'avoir un joli coin à vous, décoré de petits objets de charme ? Laissez-vous guider dans les différentes pièces de la maison de Tilda pour reproduire tour à tour set de table fleuri, petites pochettes beauté, adorables personnages, housse de bouillotte cosy, range-revues pour le salon, tapis douillet, petites fraises gourmandes ou plaid " Home sweet home "... Voici plus de 25 idées pour prendre soin de soi, et créer un univers raffiné, dans des teintes douces et féminines. Adoptez sans plus tarder les modèles créés spécialement pour vous par Tilda !







Ce que j'en pense : 

Je suis toujours à la recherche d'inspiration et d'idées pour décorer, rendre notre intérieur plus doux encore. Les ouvrages des éditions Mango pratique sont des mines quasiment inépuisables et j'ai pu trouver celui-ci en prêt dans une des médiathèques que je fréquente. Il date un peu (2008), mais il reste d'actualité, l'air du temps et disponible souvent d'occasion sur les sites ou librairies spécialisées. 

25 créations tendres et assez faciles pour l'essentiel, voilà ce que l'on nous propose. 
Les photos sont belles et rendent justice aux objets à réaliser. Elles mettent l'eau à la bouche. 
Les explications sont peut-être un peu trop succinctes ou pas assez détaillées dans certains cas, mais rien d'insurmontable à priori. 
Les patrons sont disponibles à la fin de l'ouvrage. De simples photocopies pour les agrandir et hop, vous allez pouvoir vous lancer. Je m'en suis mis plusieurs de côté. On verra si je suis capable de faire aussi bien (j'en doute, mais peu importe, ce sera toujours du homemade avec le cœur). 

Un bel ouvrage qui donne envie de découvrir les autre titre de Tone Finnanger. 


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20 






vendredi 13 mai 2016

Au paradis des manuscrits refusés d'Irving Finkel




Le livre : 

Au paradis des manuscrits refusés d'Irving Finkel aux éditions JC Lattès, 320 pages, 19 € 00.
Publié le 9 mars 2016. 



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions JC Lattès. 



Le pitch : 

La Bibliothèque des Refusés est un établissement des plus singuliers : elle recueille - plus encore, elle sauvegarde - tout texte ayant essuyé refus sur refus de la part des éditeurs. Littérature, poésie, mémoires, récits épistolaires. tous les écrits trouvent leur place sur les étagères de la Bibliothèque des Refusés. L'arrivée impromptue d'une insupportable bibliothécaire américaine, l'imposture d'une actrice se faisant passer pour une étudiante dans l'idée de voler des idées pour son prochain film, la menace de cambrioleurs convaincus de trouver là le gros lot, sans compter l'irruption de nombreux aspirants écrivains. 

autant de mésaventures qui viennent perturber l'ordre tranquille de la Bibliothèque. Entre personnages hauts en couleur et situations cocasses, le tout dans un irrésistible humour british, La Bibliothèque des Refusés est également une merveilleuse déclaration d'amour aux livres et aux manuscrits en tout genre.



Ce que j'en pense : 

Quand on aime les livres, on aime l'objet livre, mais souvent également son contenu qui diffère tellement d'un titre à un autre. Autant de possibles que d'ouvrages, tant de choses à apprendre, à découvrir, à vivre par procuration.... Et encore, je ne parle que des livres publiés, mais combien de trésors sont cachés car refusés par des maisons d'éditions qui se calent sur les tendances du marché, qui se cantonnent à leur registre etc... Certes tous les écrits ne se valent pas, mais on ne m'ôtera pas de la tête qu'il y a des pépites oubliées, cachées... 
Le roman d'Irving Finkel m'a fait de l'œil car il abordait ce chant des possibilités avec sa bibliothèque si particulière. 

Étrange, oui cet établissement l'est indéniablement, mais ceux qui y travaillent valent aussi le détours. Leur mode de pensée n'est pas banal et peut même nous paraître dingue alors qu'en réalité il est au contraire parfaitement logique dans leur univers et façons de fonctionner. Il faut juste s'adapter et cela se fait aisément grâce au fait qu'Inving Finkel nous guide pas à pas. Il le fait d'autant mieux que ce n'est pas une grande histoire qui nous est livrée ici, mais plutôt une succession de petites affaires. Comme dans la véritable existence, les choses et les événements se succèdent et forment le grand tout de la vie.  

J'apprécie lorsqu'un auteur flirte avec les limites du concevable, du réel. 
J'aime aussi beaucoup la manière qu'il choisit de défendre les "vrais" livres par des moyens détournés comme ce récit. Il met l'accent sur des points importants comme le fait que les ouvrages sont devenus des biens de consommation, des produits comme tant d'autres, qu'il faut vendre. Mais ce n'est pas sa seule remarque, il y en a bien d'autres que je vous laisse découvrir. Ce roman est riche d'initiatives dans le même registre. 

Pour les amoureux du monde de l'écrit. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20 



mercredi 11 mai 2016

L'essentiel du bricolage De Florian Couillaud, Bruno Guillou, François Roebben, Nicolas Vidal




Le livre : 

L'essentiel du bricolage De Florian Couillaud, Bruno Guillou, François Roebben, Nicolas Vidal aux éditions Fleurus Mango Système D, 575 pages, 24 € 95. 
Publié le 15 avril 2016. 



Pourquoi cette lecture : 

Les travaux, on y est dedans depuis plusieurs années. Oui les joies de la rénovation ! Si on a pas mal délégué à des artisans car nous étions loin du chantier, depuis que nous nous sommes rapprochés, on s'y colle de plus en plus. Et puis historiquement dans notre vie de famille, les travaux ou autres bricolages, montages, c'est pour moi. 
On apprend partout et les ouvrages pratiques sont d'excellentes bases. 



Le pitch : 

Appropriez-vous facilement tous les gestes indispensables du bricolage : matériaux, techniques, outils, équipements... Très vite, vous saurez réaliser tous les types de travaux chez vous, en réalisant ainsi de nombreuses économies. De l'électricité aux revêtements intérieurs en passant par la plomberie et l'isolation, chaque sujet est expliqué en détail et les gestes clés décomposés étape par étape : de quoi aménager ou rénover sa maison du sol au plafond ! Accessible aux débutants grâce à ses explications très claires, cet ouvrage au contenu très riche permettra aussi aux bricoleurs plus avertis d'approfondir leur savoir-faire. 

Un livre de référence indispensable à tous les bricoleurs ! Avec des boîtes à outils thématiques pour chaque technique ; des guides pour choisir vos matériaux, outillage et équipements... ; une mine de conseils, trucs et astuces pour vous faciliter la vie ; toutes les nouvelles normes en électricité, plomberie, isolation, chauffage... ; 4000 photos et schémas clairs pour tout comprendre en un coup d'oeil ; 71 flashcodes, soit 4 heures de vidéo pour une mise en pratique ultra efficace !



Ce que j'en pense : 

Ouvrage impressionnant par sa taille, il n'est certes pas sey ou féminin, mais il n'est pas non plus repoussant car la couverture est accrocheuse, colorée, aguicheuse avec les points forts de cette nouvelle édition mise à jour. 
Et puis, arrêtons, nous aussi les filles ont peut bricoler et souvent on le prouve sans complexe. 

Je suis assez d'accord avec le fait que ce livre est accessible aux plus grand nombre, mais il lui manque encore quelques points plus basiques que l'on pourra trouver dans d'autres titres plus spécifiques sur tel ou tel point : électricité, plomberie, menuiserie etc... On est bien là avec un recueil qui offre un spectre large et il l'est. 

Les illustrations : photos ou schémas très clairs. Elles aident beaucoup pour une bonne compréhension et les vidéos sont des outils complétementaires actuels. 

C'est un livre référence que l'on peut compulser suivant ses besoins, pour se donner une base et ensuite poursuivre. À posséder dans ses basiques pratiques car le livre n'est pas encore dépassé. 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 



lundi 9 mai 2016

Opération Toutânkhamon de Jean-Claude Laurent




Le livre : 

Opération Toutânkhamon de Jean-Claude Laurent aux éditions JC Lattès, 229 pages, 18 € 00.
Publié le 2 mars 2016.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions JC Lattès. 



Le pitch : 


Louis Poirier possède un don : sous le coup d'une émotion, il se transporte dans le passé. Pour un jeune professeur d'histoire-géographie, c'est un vrai bonheur. Surtout quand il faut expliquer à ses élèves du collège Jules Michelet d'Aubervilliers comment est mort Toutankhamon. Ainsi, lors d'une visite scolaire au Louvre, fasciné par la statue du célèbre scribe assis, il se retrouve lui-même scribe, au XIVe siècle avant J.-C., à la cour de Pharaon. 

Il s'appelle Hapy et il est chargé par son maître d'enquêter sur la mort brutale du grand prêtre du Temple d'Amon, avec l'aide d'un solide policier de terrain. A la première personne, Hapy raconte la vie à la cour et à la ville, Thèbes, il se trouve pris au coeur des intrigues de pouvoir, au moment où menace l'invasion des Hittites. Au fil de son enquête, il risque sa vie, dénoue les complots les plus sournois qui menacent la vie de Pharaon et l'existence même de l'Egypte. 
Les suspects se cachent au plus haut sommet de l'Etat : prêtres fanatiques de l'ancien culte d'Aton, ministres, et même la reine, soeur de Toutankhamon mais fille d'Akhenaton l'hérétique, le maudit. Malgré tous ses efforts, Hapy ne parviendra pas à sauver son jeune maître de la mort. Il n'a pas le pouvoir de changer le cours de l'Histoire. Mais, redevenu Louis Poirier, il aura des informations de première main à livrer à ses élèves. 
En attendant sa prochaine aventure.



Ce que j'en pense : 

L'Histoire, c'est une passion depuis mon enfance et si je l'ai exploré jusqu'à la fin de mes études universitaires, elle reste sans fin. J'aime m'y perdre. 

Le personnage de Louis Poirier m'a été sympathique dès l'annonce de son nom. Il y a un je ne sais quoi de désuet, de daté dans son patronyme et cela m'a fait sourire. Non pas pour me moquer, juste que cela réveillait en moi des choses agréables, sans réelles raisons, mais il en a été ainsi. 
Sa façon d'enseigner m'a fait penser à celle de mon mari quand il était encore professeur d'Histoire-Géographie, mais aussi à tous ces enseignants passionnés qui savent faire passer leur savoir, qui donne envie... 

Après on bascule dans le fantastique puisqu'il y a ce voyage dans le temps, cette "réincarnation" dans un jeune homme bien de son époque à la fois lointaine et si proche. Mais on est dans un roman donc on peut bien se permettre cette petite fantaisie. 
Le reste est assez bien rendu et bien documenté. Le choix de la période fait que j'ai aussi pensé aux romans de Christian Jacq. Le style de l'intrigue est assez similaire. C'est bien mené, avec des raccourcis parfois, mais on continue car on a envie de savoir la fin. C'est un excellent "page turner". 

Ce n'est assurément pas LE roman de l'année, mais cette lecture est parfaite pour se changer les idées, pour s'évader un moment et oublier ses soucis. Je trouve cela très bien car ce n'est pas aussi évident que cela semble l'être. Ne boudons pas le plaisir quand on l'a entre nos mains et sous les yeux. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20