vendredi 28 février 2014

Les nouvelles chroniques d'un médecin légiste de Michel Sapanet


Le livre : 

Les nouvelles chroniques d'un médecin légiste de Michel Sapanet aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, 321 pages, 20 € 20.


Pourquoi cette lecture : 

J'ai déjà lu le précédent livre de Michel Sapanet et j'avais vraiment apprécié cette lecture. Le second volet de ses chroniques ne peut qu'être aussi bon, non ?

J'ai réalisé cette lecture durant le challenge littéraire "un weekend-end à 1000". Ceci dit j'ai pris comme d'habitude tout mon temps pour lire de manière aussi attentive que d'ordinaire. 


Le pitch : 

Une petite vieille tuée avec un couteau par son neveu pour hériter de la maison, un sac d'ossements humains retrouvé dans un lycée, un crâne fracassé par une mystérieuse balle, une overdose de médicaments... Des histoires extraordinaires, Michel Sapanet en vit tous les jours. Sa vie, c'est la mort. La clientèle qu'il voit défiler sur sa table en Inox est un peu particulière : corps inanimés au teint violet, vert ou noirâtre, peaux putréfiées ou boîtes crâniennes fracassées. À lui d'aller chercher la vérité sur le terrain, à lui d'explorer l'intimité des victimes, à lui d'ouvrir les coeurs, d'inspecter les chairs mortes et de remuer le passé. Suicide ou homicide ? Après le succès de ses Chroniques d'un médecin légiste, Michel Sapanet nous offre de nouvelles chroniques encore plus saisissantes ! Avec un humour plus grinçant que jamais, l'auteur nous propose cette fois-ci, dans un style plus personnel, une plongée dans la noirceur de la nature humaine, et s'adonne avec brio à cet art insolite de faire parler les morts.


Ce que j'en pense : 

C'est donc le second livre de Michel Sapanet que je lis et je retrouve dans celui-ci tout ce qui m'avait plus dans le précédent. Même si le thème est toujours morbide (ben oui, il est médecin légiste donc ses "clients" sont du genre pas très causant, parce que raide mort en fait), c'est toujours amené avec humour, tact et talent. 
Des fins de vie carrément nulles, idiotes, cupides, malsaines, mafieuses, surprenantes, non expliquées, ou encore démentes. On aura de tout. Pas le temps de s'ennuyer. 

Profession qui depuis quelques années est mieux perçue par le biais des séries télévisées, cela reste néanmoins un métier difficile, contraignant, précis, scientifique avec toujours des nouvelles techniques, épuisant, mais aussi parfois gratifiant car bien s'occuper des victimes, des morts, c'est aussi respecter leur mémoire et aider les familles des défunts. 

Écrite agréable, sens du mot juste, avec de l'humour pour effectivement faire passer toutes ces vies perdues dans des conditions plus ou moins complexes, c'est un livre que l'on peut lire aisément. 
Chaque chapitre est une affaire résolue ou pas, mais cela nous montre bien toute la variété des cas que nos forces de l'ordre et les équipes techniques qui les entourent doivent gérer au quotidien. La vie n'est pas un long fleuve tranquille. La mort non plus !


Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20. 

jeudi 27 février 2014

Les hommes viennent de Mars. Les femmes viennent de Vénus. Tome 1 (version illustrée en BD)


Le livre : 

Les hommes viennent de Mars. Les femmes viennent de Venus. D'après l'œuvre de John Gray, version illustrée de Nathalie Jomard, aux éditions Pocket, collection Bulles et Blogs,  66 pages, 6 € 10.


Pourquoi cette lecture :

Je suis une inconditionnelle de ce que peut faire Nathalie Jomard qui en plus d'être talentueuse, ne se prend pas plus que cela au sérieux. Je ne pouvais pas louper cette adaptation d'un classique de l'édition contemporaine (pas lu d'ailleurs).

J'ai réalisé cette lecture durant le challenge littéraire "un weekend-end à 1000". Ceci dit j'ai pris comme d'habitude tout mon temps pour lire de manière aussi attentive que d'ordinaire. 


Le pitch :

Elle : tu m'aimes ? 
Lui : ouais, ouais... 

Lui : tu es sûre, tu sais ce que c'est un créneau ? 
Elle : oui, oui, c'est juste que cette place est très petite... 

Elle : pourquoi je retrouve toujours les affaires que tu as perdues ? 
Lui : parce que c'est toi qui cherches... 

Une chose est sûre, nous ne venons pas de la même planète !


Ce que j'en pense : 

Je n'ai pas de problèmes de langage avec ma moitié. Le but de ma lecture était donc purement émotionnel, c'est à dire pour me changer les idées et bien rire avec les dessins de Nathalie Jomard. 
Objectif atteint, je me suis pris quelques bonnes crises de rire. 

Les conseils et les situations décrits dans cette version bande-dessinée ne sont pas mauvais, ni même dénués de bon sens. Je pense que cette lecture peut être utile à bien des couples. Ne serait-ce que pour dédramatiser les soucis réels. 

C'est frais, coloré et pas débile. Voilà un livre a offrir aussi bien aux jeunes hommes qu'aux jeunes femmes. Et oui, l'apprentissage des langues étrangères est une affaire de longue haleine...


Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 

mercredi 26 février 2014

Les tribulations d'une caissière d'Anna Sam



Le livre :

Les tribulations d'une caissière d'Anna Sam aux éditions Le livre de poche, 185 pages, 5 € 60.


Pourquoi cette lecture : 

Cela fait bientôt des années que j'ai ce livre dans ma PAL et enfin je me décide à le lire. C'est fou quand même comme on peut toujours remettre à plus tard la lecture de certains bouquins juste parce qu'on en a tellement qui nous font envie que l'on ne parvient même plus à tous les lire sans y mettre des années. 

J'ai réalisé cette lecture durant le challenge littéraire "un weekend-end à 1000". Ceci dit j'ai pris comme d'habitude tout mon temps pour lire de manière aussi attentive que d'ordinaire. 


Le pitch :

Elle s’appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d’expérience derrière une caisse de supermarché. Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques…Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n’avait eu l’idée de raconter son travail, jour après jour.Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. 
Vous l’avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l’ouverture du magasin ou avez été l’habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l’avez draguée, méprisée, insultée.Il ne se passe rien dans la vie d’une caissière ? Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu’à sa caisse.


Ce que j'en ai pensé : 

Un challenge et hop, voilà une excellente occasion de faire sortir ce livre de ma PAL gigantesque. Une occasion de vérifier que ce livre est aussi sympa qu'il en a l'air. 
Pour tout dire, je l'ai lu avec un regard différent car depuis un petit moment, ma sœurette est elle-même hôtesse de caisse, donc j'ai eu l'impression de la voir tout au long de ma lecture et de l'entendre me dire avec son petit air inimitable : Auchan, la vie, la vraie !!!! 

Pour en revenir au livre proprement dit, c'est effectivement un texte qui se découpe en chapitres thématiques et qui sont le plus souvent drôles. Heureusement parce que franchement les situations décrites auraient de quoi me désespérer sur la nature humaine et ses comportements. 

Plutôt pas mal écrit, cette lecture est divertissante, tout en faisant passer un message plus grave. Les hôtesses de caisse sont des êtres humains, des vrais. Si, c'est vrai !!!! 
Livre de société donc bien fichu, mais dont je me demande toujours comment on a pu en faire un film (pas vu encore à ce jour car il me faudrait bien 5 vies entières pour voir, lire et écouter tout ce que je veux). 

A lire autant pour se détendre que pour comprendre notre monde contemporain. 


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20 

mardi 25 février 2014

Joséphine impératrice, tome 2 de Yumiko Igarashi



Le livre :


Joséphine Impératrice, tome 2 de Yumiko Igarashi aux éditions Pika (collection Shôjo), 176 pages, 7 € 50.



Pourquoi cette lecture :

Quand je lis une saga qui me plait, j'essaie toujours de faire en sorte de pouvoir lire la suite et si possible rapidement. 

J'ai réalisé cette lecture durant le challenge littéraire "un weekend-end à 1000". Ceci dit j'ai pris comme d'habitude tout mon temps pour lire de manière aussi attentive que d'ordinaire. 


Le pitch :

Joséphine, apprenant le décès de sa plus jeune soeur et la santé vacillante de son père, décide de retourner en Martinique. Elle emmène avec elle sa fille Hortense, tandis que son jeune fils, Eugène, doit rester à Paris pour parfaire son éducation de futur héritier de la famille de Beauharnais. A Paris, le peuple crie famine et réclame justice au Roi et à la noblesse. Alors que des groupes d'actions s'organisent, Agathon fait la connaissance de Saint-Just, un des acteurs de la révolte, qui tente de l'entraîner dans la fièvre révolutionnaire.


Ce que j'en pense : 

Une suite qui m'a fait vibré comme le premier, mais sans doute un peu différemment. Ce second tome est plus sombre, plus sanglant, violent et aveugle. Normal, on a alors basculé dans cette fin du XVIII ème qui connaît alors la Révolution française et pire ensuite, la Terreur. 
On frémît donc, on tremble, on pleure même (oui cœur d'artichaut, j'assume parfaitement).

Du Shôjo pur jus donc réservé pour nous les filles en théorie, mais je pense que certains hommes pourront apprécier ce récit. Je déteste les clivages, je crois l'avoir déjà dit, écrit aussi. Un texte, une histoire cela vous parle ou pas et peu importe l'âge ou le sexe du lecteur.

Un manga qui contribue à donner ses lettres de noblesse à ce type de bande-dessinée apprécié par le public français depuis tant d'années déjà. 
J'en redemande encore et je sais déjà que je me précipiterai en librairie pour acheter les deux tomes restant à paraître dès qu'ils seront en vente. 


Et s'il fallait mettre une note : 18 / 20


lundi 24 février 2014

Joséphine impératrice, tome 1 de Yumiko Igarashi


Le livre :

Joséphine Impératrice, tome 1 de Yumiko Igarashi aux éditions Pika (collection Shôjo), 192 pages, 7 € 50.


Pourquoi cette lecture : 

Je suis une historienne de formation qui a choisi ce type de formation surtout par goût personnel et parce que certains longs métrages ou ouvrages littéraires m'ont donné aussi envie de connaître la réalité des faits. Je continue de me divertir en lisant des livres et des récits sous toutes les formes possibles, même le manga. J'adore cela depuis plus de 22 ans. Oui je suis un dinosaure !!! 

J'ai réalisé cette lecture durant le challenge littéraire "un weekend-end à 1000". Ceci dit j'ai pris comme d'habitude tout mon temps pour lire de manière aussi attentive que d'ordinaire. 



Le pitch :

La petite Rose naît en 1763 dans une famille noble mais pauvre de la Martinique, alors colonie française. Un jour, une voyante lui prédit que son destin sera "plus grand que celui d'une reine". Peu après, elle s'embarque pour la métropole et arrive à Paris. C'est le début d'une grande aventure... La vie tumultueuse et passionnée de Joséphine de Beauharnais, qui devint la femme de Napoléon et l'impératrice des français !


Ce que j'en pense :

Yumiko Igarashi n'est pas une inconnue pour moi. Et c'est toujours avec une immense joie que je la retrouve au travers de ses manga. Elle possède une griffe, une patine qui est liée à beaucoup de souvenirs d'enfance : Candy, Géorgie pour n'en citer que deux. 

Dans ce manga au sens de lecture conservé (sens japonais), j'ai retrouvé tous les éléments qui m'avaient vibrer dans mes manga préférés (Versailles no Bara : Lady Oscar). 
Ça "froufroute" un maximum, il y a des grands yeux qui brillent, des larmes, des sentiments, des malheurs, des bonheurs et l'Histoire. 
C'est foisonnant et pourtant réducteur. C'est une vision idéalisée et typiquement japonaise de mangaka, mais qu'importe ! C'est si bon par moment de se laisser transporter par des histoires comme celle-ci. Oui mon côté fleur bleue est de retour. Pire qu'un cœur de guimauve, oui j'avoue...

Le petit supplément de fin de ce premier tome est très amusant. Il s'agit de la genèse de cette saga ou plutôt comment lors d'un voyage sur Paris de la part de la mangaka pour la Japan Expo, est née l'idée de créer ce manga. 
Une autre vision de notre France et de certains de ses travers. 

A découvrir absolument. 


Et s'il fallait mettre une note : 18 / 20 



jeudi 20 février 2014

Les lutins Urbains, tome 1 : Le pizz'raptor de Renaud Marhic


Le livre : 

Les lutins urbains, tome 1 : l'attaque du pizz'raptor de Renaud Marhic aux éditions P´tit Louis, 127 pages, 8 € 50.


Pourquoi cette lecture : 

C'est l'auteur qui est venu vers moi en me contactant directement par mail. J'ai aimé la façon dont il m'a présenté son livre et j'ai eu envie de le découvrir, mais aussi de partager cela avec l'une de mes filles. 

J'ai réalisé cette lecture durant le challenge littéraire "un weekend-end à 1000". Ceci dit j'ai pris comme d'habitude tout mon temps pour lire de manière aussi attentive que d'ordinaire.


Le pitch : 

On les croyait disparus à jamais, chassés de nos contrées par la modernité. Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne, les lutins se sont faits urbains ! Et ils n'ont rien perdu de leurs pouvoirs d'agaceries, tracasseries, et espiègleries... Quel est donc cet inconnu qui s'en prend aux livreurs de pizzas, leur dérobant leur chargement sans jamais faire main-basse sur l'argent ? Gustave Flicman, jeune policier de la Grosse Cité, croise un soir le voleur. 
Si ce n'est pas un lutin, ça y ressemble bien... Mais voilà le coupable arrêté : c'était un simple SDF. Affaire réglée. Pas pour Gustave ! Qui ne se doute pas que sa quête du Pizz' Raptor va le mener jusqu'à l'Université d'Onirie. Là où les Lutins Urbains ont trouvé refuge. Sous la protection du mystérieux Professeur B, Docteur en Lutinologie...


Ce que j'en pense : 

Pas le temps de respirer, dès les premières lignes du récit, on est dans l'action. Paf, pif et pouf ! 
Plongé dans un monde à la fois très familier et un peu farfelu, on suit vite la narration car le rythme est enlevé. Néanmoins les détails ne sont point bâclés. Un excellent point car c'est dans ces derniers que les plus belles pointes d'humour se trouvent. 

Des petites illustrations amusantes ponctuent notre lecture. C'est bien agréable de les détailler car elles aussi fourmillent de détails pas si anodins que cela. 

Une intrigue sympathique qui vous entraîne dans des aventures rocambolesques, ces lutins urbains n'ont pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs. On sait qu'on les retrouvera ainsi que ce pauvre Gustave qui ne sait vraiment plus à quel saint se vouer. Un prochain tome 2 est en route. Aïe aïe aïe, on va encore prendre cher !!!!


Ce que la Pestouille n*2 en a pensé :

Un livre qu'elle a dévoré en deux soirées. 
Elle l'a trouvé drôle, amusant et avec une foule de personnages très différents. Ça bouge !
Elle a apprécié les illustrations aux fil du texte. Certaines l'ont carrément fait rire. 


Et s'il fallait mettre une note :  15 / 20 pour Pestouille n*2 et 14 / 20 pour moi

mercredi 19 février 2014

Chi, une vie de chat, tome 1 de Konami Kanata


Le livre :

Chi, une vie de chat, tome 1 de Konami Kanata aux éditions Glénat Kids, 164 pages, 10 € 75.


Pourquoi cette lecture :

J'aime les chats et je ne conçois plus de vivre sans leur présence depuis que j'y ai goûté il y bien 16 ans de cela. 
J'aime aussi les manga depuis encore plus longtemps donc le mélange des deux ne peut être que bon, non ?

J'ai réalisé cette lecture durant le challenge littéraire "un weekend-end à 1000". Ceci dit j'ai pris comme d'habitude tout mon temps pour lire de manière aussi attentive que d'ordinaire. 


Le pitch :

Que faire quand on est un mignon petit chaton et que d'un coup, on se retrouve tout seul ?
Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ?
Non, il y a plus drôle que cela : découvrir le monde !
Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire, des balles rebondissantes aux plantes d'appartement...
La vie de chat est pleine de joies et de surprises. Avec Chi, elle l'est encore plus !
Miaaaa....


Ce que j'en pense :

Que ce manga se range dans la catégorie Kids ne me gêne absolument pas. Je déteste les clivages en réalité. 
C'est donc avec un très grand plaisir que je me suis plongée dans ce premier tome de la saga..

Contrairement aux manga classiques, celui-ci est en couleurs au lieu d'être simplement en noir et blanc. Il est certain que pour le jeune public, c'est tout de même plus attractif. 
Et pour ne pas perturber les plus jeunes lecteurs, il a été publié dans le sens de lecture de chez nous. 

Les dessins sont sympas comme tout et je trouve l'ensemble très kawaï ! Logique vu le thème et la mise en page. 
Le texte est assez court et convient au public ciblé, mais même moi, j'ai trouvé que cela allait bien. Les dessins complètent le reste et on comprend absolument tout. Mes deux filles l'avaient lu avant moi et elles avaient adoré. Je suis comme elles, sous le charme de Chi. Presque je revois mon petit Chips au même âge (2 mois quand il est arrivé chez nous). 

Les scènes sentent le vécu avec un chaton. C'est tout à fait crédible et je trouve que c'est un plus. A la limite, cela est informatif sur ce qui peut se passer quand une petite boule de poils arrive dans la maison. Bon personnellement je ne donne pas de bain à mes chats, mais sinon, c'est tout à fait ça. 

Mignon et attachant, drôle aussi, je vais m'offrir, nous offrir la suite dès que possible. 


Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 

mardi 18 février 2014

Le collectionneur de chair de C.E Lawrence




Le livre :

Le collectionneur de chair de C.E Lawrence aux MA éditions collection Pôle Noir, 352 pages, 17 € 90.


Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec Gilles Paris.
J'ai toujours eu un faible pour les thrillers et les polars donc ce titre qui m'a été proposé ne pouvait que très bien être accueilli par mes soins.


Le pitch :

Deux cadavres en une semaine, l'un flottant dans l'East River, l'autre électrocuté dans sa baignoire. Tout indique qu'il s'agit de suicides. Pourtant les autopsies révèlent que les victimes ont été droguées, puis assassinées. Les meurtres se succèdent. Leur insoutenable et croissante brutalité font que l'on surnomme "le collectionneur de chair" celui qui perpétue cette funeste moisson. Mettez-vous en travers de son chemin Le profileur Lee Campbell, de la police new-yorkaise, participe à la poursuite de ce meurtrier qui prend plaisir à narguer les enquêteurs en leur laissant des messages macabres. 
Ces crimes terrifiants recèlent la clé des motivations tortueuses du tueur en série. L'affaire deviendra personnelle au point de perturber Lee. Se rapprocher suffisamment du monstre pour l'arrêter pourrait le rapprocher de sa propre mort...


Ce que j'en pense :

Me plonger dans cet ouvrage fut assez aisé car l'écriture est plutôt fluide et même si au début on nous présente pas mal de protagonistes, nous parvenons à bien les distinguer. L'auteur va facilement de l'un à l'autre et découpe habilement son récit afin qu'on ne se lasse pas ou que l'on oublie personne en court de route. Parfait pour ma cervelle de moineau. 

On n'est pas plongé dans l'horreur immédiatement. Le terrain est préparé en amont, mais la tension monte progressivement. On n'est pas tranquille. C'est un peu le but avec ce type de lecture. 

Le rythme de l'enquête n'est pas fou non plus. Cela permet d'intégrer tous les éléments, de suivre les raisonnements des limiers. On tâtonne, on cherche, on suppose...
On découvre aussi les personnages, surtout Lee. Le passé le hante. Ce passé que l'on ne connait que partiellement car cet ouvrage est en réalité le second de l'auteur avec des protagonistes récurrents. Ne l'ayant pas lu, il m'a manqué quelques détails sur leurs histoires, mais rien de bien grave néanmoins. On devine, on nous laisse des indices, des informations ici ou là. 
On se sent impliqué, on est pris par l'enquête tout autant que par la vie de ces hommes et femmes. Ils possèdent une "existence", une âme. 

J'ai noté l'importance des conséquences des attentats du 11 septembre 2001 dans ce récit. L'action se situe moins d'une année après et on est à New-York. Cela influe forcément sur le comportement, les réactions des différents protagonistes. Pour le lecteur, cela offre un regard plus intime sur ces événements marquants que l'on ne visualise pas de la même manière de l'autre côté de l'Atlantique. 

Quelques petites erreurs ici ou là comme cette confusion des jours de la semaine, un lundi soir en début de chapitre s'est transformé en vendredi soir : Lee avait retrouvé Kathy dans un café et après avoir eu une discussion dont je ne dévoilerai pas ici la teneur pour ne pas vous gâcher le suspens, il rentre chez lui en observant la foule, les couples qui sortent ce soir-là. 
Je chipote un peu, je l'admets. 

Un excellent livre qui ne semble pas vouloir au départ se démarquer des autres titres de sa catégorie (polar & thriller), mais qui sur la forme trouve une façon simple de se distinguer pour le lecteur. C'est subtile et c'est ça sa force à mon sens. L'originalité n'est pas dans sa présentation, sa couverture, son pitch ou même son intrigue de départ, mais bien dans la manière de nous faire vivre celle-ci.
A découvrir par les amateurs du genre et les autres. 


Et s'il fallait mettre une notre : 15 / 20

lundi 17 février 2014

Challenge week-end à 1000, session 2, je l'ai fait !!!


Tout à d'abord merci à AcrO qui est venu me soutenir et aux autres aussi sur les différentes plateformes.

Alors c'est avec joie et un peu de fierté que je vous annonce que j'ai officiellement réussi le challenge et ces 5 défis internes ! Youhou !!!!!
J'ai effectivement lu 1185 pages en tout.



J'ai lu en effet : 

- Chi, tome 1 = 164 pages (C'est le livre qui est dans ma PAL depuis plus d'un an)
- Joséphine, tome 1 = 188 pages (J'ai commencer une série avec ce premier tome)
- Joséphine, tome 2 = 176 pages (C'est le tome 2 pour mes défis)
- Les lutins urbains, tome 1 : le Pizz'raptor : 126 pages
- Les tribulations d'une caissière : 186 pages (c'est le livre adapté au cinéma)
- Les hommes viennent de Mars. Les femmes viennent de Vénus = 66 pages
- Les nouvelles chroniques d'un médecin légiste : 173 pages (C'est mon livre qui était en pause depuis des lustres)
- Marche avant : 58 pages
- Le royaume, tome 1 = 48 pages

Avec la crève que je me tenais et comme je ne suis pas du tout une lectrice rapide, je suis contente de l'avoir fait. J'avais en effet adapté mes lectures afin que cela soit gérable et cela le fut. 

Bravo à tous les participants !!!! 
Et merci encore à l'organisatrice !!!! 

vendredi 14 février 2014

Week-end à 1000, session 2, j'en suis !



Et hop, je replonge pour une seconde fois dans le challenge du "Week-end à 1000".
C'est toujours Lili bouquine qui gère l'ensemble du projet et vous trouverez toutes les informations importantes sur son articles, ici.

Au niveau de la liste de défis, je signe pour : 

Lire un livre qui est dans votre pal depuis plus d'un an. 
Commencer une série. 
Lire un tome 2. 
Terminer une lecture laisser en pause trop longtemps. 
Lire un livre qui a été adapté au cinéma. 

Je suis en train de faire ma sélection.
J'espère pouvoir y parvenir car lors de ma première participation, je n'étais pas parvenue au bout... Je n'étais pas dans les meilleures conditions, mais là j'avoue qu'avec la bonne crève que je me suis prise ces deux derniers jours, il n'est pas impossible que je m'endorme comme une masse pour de longues heures au lieu de lire...
Enfin qui vivra, verra !

Besoin d'encouragements donc n'hésitez pas à me mettre des commentaires. Je mettrai autant que possible des photos et des news sur l'avancement dans ce challenge, ici, sur Facebook, sur Twitter, sur Instagram.

Lancement, ce soir à 19 h !!!


mardi 11 février 2014

La vie insolite de nos ancêtres de Julien Arbois



Le livre :

La vie insolite de nos ancêtres , histoires et anecdotes de la vie quotidienne de Julien Arbois aux éditions City,  287 pages, 13€.


Pourquoi cette lecture :

Ce livre est un cadeau d'un ami proche qui connait mes goûts et qui se casse toujours la tête pour me dénicher des livres que je n'ai pas encore (pas si facile). 


Le pitch :

Savez-vous que les gens n'avaient pas de noms de famille au Moyen Age ? Que l'on trouvait des prostituées dans les cimetières ? Que la pomme de terre était considérée comme la plante du diable ? Que l'arracheur de dents avait toujours une troupe de musiciens pour étouffer les cris de douleur ? Que jusqu'à la Révolution, on utilisait aussi le sel en suppositoire ? Et pourquoi comprimait-on dans des bandages le visage des enfants à la naissance ? Autant de faits authentiques qui nous semblent souvent étranges, presque incroyables. 
Depuis le Moyen Age jusqu'au début du vingtième siècle, ce livre raconte l'étonnante vie quotidienne de nos aïeux. Un voyage insolite et amusant à travers l'histoire et les coutumes propres à chaque époque, souvent loin, très loin, des clichés et des idées reçues...


Ce que j'en pense :

J'aime l'Histoire et les histoires. Cette lecture a tout pour me plaire. 
L'auteur est un historien, c'est aussi un très bon point. Il est donc un minimum compétant en théorie. 
Approche thématique et organisée, vulgarisation, mais aussi soucis de vérité, cela me plait bien aussi sur le papier, mais dans la pratique ?

Chaque chapitre est court, bien structuré et rangé dans sa catégorie. Oui même si c'est un ouvrage qui éveille votre curiosité, il est bien conçu. Je trouve cela primordial afin que l'on puisse à notre tour mémoriser ce que l'on vient de lire, d'apprendre. Une lecture qui nous rend moins bête après qu'avant, c'est ce que j'aime également car je pense que l'on peut apprendre à chaque instant de sa vie et même en se divertissant. On retient d'ailleurs bien plus facilement ce qui est drôle que ce qui est fort ennuyeux. 

On comprend le pourquoi du comment de manière fluide avec l'essentiel des connaissances à avoir tant sur le plan technique que chronologique. On replace donc chaque élément dans son jus, dans son contexte d'origine. Autre critère essentiel à mes yeux et qui est parfaitement en adéquation avec l'approche que doit avoir un historien qui se respecte. 

C'est un livre que l'on lit par étape, par petits bouts. Je pense que sinon on pourrait s'en lasser. On y vient, revient avec plaisir sinon. 

A conseiller pour les petits curieux, les friands de culture sans avoir l'air de trop y toucher. 



Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20