mercredi 28 février 2018

Blanche ou La triple contrainte de l’enfer D’Hervé Jubert




Le livre :

Blanche ou La triple contrainte de l’enfer D’Hervé Jubert aux éditions Albin Michel, 441 pages, 15 € 20
Publié le 4 mai 2005
Disponible dans l’intégrale des aventures de Blanche qui sort aux éditions Naos le 15 février 2018. Version papier et numérique alors disponible.




Pourquoi cette lecture :

C’est à l’occasion de la sortie de l’intégrale des aventures de Blanche que j’ai pu lire cette première histoire. Un partenariat qui promet des péripéties en veux-tu, en voilà !!!



Le pitch :

Dans Paris assiégé, une jeune fille plonge au cœur d'un mystère palpitant aux frontières de la magie noire. 1870. Les Parisiens sont prisonniers de l'armée prussienne. Blanche, dix-sept ans, est prise au piège comme les autres. Heureusement, son oncle Gaston, commissaire, est là pour la protéger. Mais une enquête difficile le préoccupe : un cadavre est retrouvé, un tatouage occulte sur le bras. Blanche se met en tête d'aider son oncle alors que les meurtres se multiplient...



Ce que j’en pense :

La littérature jeunesse n’est pas ce que je lis en premier car si je considère qu’une bonne histoire reste une bonne histoire, je préfère rester dans ma catégorie de profil de lecteurs si j’ose dire. Cependant, je ne ferme jamais une porte et cela me permet d’être justement agréablement surprise par certains ouvrages.
C’est notamment le cas pour ce premier volet dans aventures de Blanche que je n’aurais pas forcément d’emblée catalogué en jeunesse d’ailleurs.

Ce roman nous offre une plongée dans un Paris assiégé par les prussiens en 1870 (un bond dans l’Histoire, chic alors !), une enquête bien tordue (avec de multiples meurtres, des enlèvements et tout le tralala) et un soupçon de fantastique. Un beau cocktail qui peut vite tourner à l’aigre-doux, mais en l’occurrence, les différents ingrédients sont bien dosés. La recette fonctionne et le lecteur reste captif volontaire cette fois !

Le personnage de Blanche Paichain est attachant. Elle est moderne, féminine, mais têtue, intelligente, débrouillarde et curieuse. Durant le récit qui se prolonge sur plusieurs mois, on la verra évoluer, grandir, prendre de l’assurance avec les épreuves qui vont se succéder.
L’oncle Gaston est aussi un « morceau » qui se savoure. Et que dire de la meilleure amie de Blanche ?
Vous verrez, dans ce roman, chaque protagoniste aura des traits de caractères que l’on va aimer, adorer ou détester. Même les méchants ne seront pas seulement mauvais.

L’intrigue est rondement menée. Je l’ai trouvé juste assez complexe pour me tenir en haleine, mais assez simple pour ne pas me perdre en cours de route. Les rebondissements sont réguliers, sans en faire trop. Le contexte historique choisit permet aussi de maintenir une certaine tension aussi l’auteur a parfaitement dosé ses effets.

L’écriture n’est pas la laissée pour compte du roman. Le style est assez soutenu pour un public adolescent. Je trouve que cela change un peu justement. C’est sans doute pour cela que je ne l’aurai pas classé en jeunesse d’emblée.
Il y a aussi de belles références à Faust, à l’affaire de Jack l’éventreur et d’autres petits détails qui enrichissent l’histoire. Franchement, on ne nous prend pas pour des imbéciles tout en nous distrayant et j’apprécie grandement.




Et s’il fallait mettre une note : 15 / 20



lundi 26 février 2018

Fairy tail tome 2 de Hiro Mishima



Le livre :

Fairy tail tome 2 de Hiro Mishima aux éditions Pika, 185 pages, 3 € 00.
Publié le 10 septembre 2008



Pourquoi cette lecture :

Pour continuer la découverte de la série.



Le pitch :

Dans l'univers des guildes de magiciens, une seule rassemble les éléments les plus incontrôlables, la Fairy Tail ! Dans celle-ci, on retrouve, Natsu le manipulateur du feu, Happy le chat, Grey le magicien exhibitionniste, Loki le séducteur et Kanna l'alcoolique... Lucy, la constellationniste, débute... Pour sa première mission, elle fait équipe avec Natsu et Happy. Le client serait... un voleur ?!



Ce que j’en pense :

C’est une saga que je découvre longtemps après son lancement, mais qu’importe, l’univers dans lequel l’auteur nous entraine n’est pas daté et finalement, on plonge dans ces pages pour justement oublier un peu les mauvais traits du quotidien.

Passé l’enthousiasme de la découverte du premier volet, je m’attendais à être encore plus transportée dans le second tome. Ce ne fut pas le cas.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié complètement cet opus car certains passages étaient drôles, mais je suis restée un peu en dehors du récit. La « mayonnaise » n’a pas aussi bien pris cette fois. C’était une lecture plus chaotique avec quelques pages où j’étais bien et puis moins bien avec les suivantes. J’ai oscillé sans cesse et au final, cela m’a laissé une impression assez mitigée.

Je vais poursuivre encore ma découverte car dans chaque série, il n’est pas rare de ne pas être toujours en phase avec certains épisodes.
Graphiquement, c’était conforme au premier tome. Sans être complètement fan disons que cela passe assez bien.
L’humour est parfois lourd et si on n’est pas dans le trip, c’est vite trop lourd. C’est sans doute ce qui m’a gêné. J’ai perçu certaines vannes comme étant de trop.
Au niveau de l’intrigue, c’était correct sans plus. Ce qui était bien en revanche, c’est de poursuivre dans la découverte du monde des guildes, leur mode de fonctionnement.
Les personnages s’affinent déjà et c’est appréciable également. On en découvre aussi des nouveaux qui vont compter dans les récits suivants. Heureusement, chacun est facilement identifiable car avec des caractéristiques marquées.

A voir si la suite me captive ou non.




Et s’il fallait mettre une note : 11 / 20



mercredi 21 février 2018

Lagom, vivre mieux avec mois. La méthode Suédoise d’Anna Brones



Le livre :

Lagom, vivre mieux avec mois. La méthode Suédoise d’Anna Brones aux éditions Dunod, 22’ pages, 14 € 90.
Publié le 6 septembre 2017.



Pourquoi cette lecture :

Livre emprunté en médiathèque car trouvé justement dans les nouvelles acquisitions du lieu.
J’aime les sociétés d’Europe du Nord, leurs arts de vivre donc une lecture qui tombe sous le sens pour moi.



Le pitch :

Le Lagom est un art de vivre suédois, basé sur la simplicité et la recherche de l'équilibre. Il s'applique à tous les aspects de la vie quotidienne. Dans ce livre, Anna Brones, auteur d'origine suédoise qui vit à présent aux Etats-Unis, vous dévoile les secrets de cette philosophie de vie profondément ancrée dans la culture suédoise : - découvrez l'histoire du Lagom et son principe du "juste ce qu'il faut" , au cœur de la société suédoise ; - pratiquez la voie de l'équilibre pour mieux gérer le stress et apprendre à vous satisfaire de ce que vous avez déjà ; - reconnectez-vous à la nature et prenez soin de l'environnement ; - trouvez l'inspiration pour décorer votre maison avec goût et simplicité.



Ce que j’en pense :

Je suis tout sauf une personne Lagom car je ne suis qu’excès. Disons que j’en fait toujours plutôt trop que pas assez et ce n’est pas Lagom non plus. Pour apprendre à être plus modérée, cette lecture était la bienvenue.
Et oui, après le Hygge danois, on découvre le Lagom (ni trop, ni trop peu) suédois.
Plus que des effets de modes, voyons cela comme des sources d’inspiration pour une existence plus douce au quotidien. Avouons que ce ne serait pas toujours un grand luxe !

L’ouvrage est agréable avec un format pratique : plus grand qu’un livre de poche, mais pas tout à fait aussi encombrant qu’un grand format. Tient, le livre lui-même est Lagom ?
Couverture souple, sombre, complètement dans la thématique.
De belles illustrations avec des photos apaisantes, natures ou bien inspiration décoration suédoise, quelques spécialités culinaires également puisque on trouvera même des recettes de cuisine dans ce titre.

L’écriture est agréable, accessible à tous et rapide. On aura néanmoins plaisir à revenir en arrière, à relire des passages pour mieux s’en imprégner ou pour mettre en pratique (par exemple : les recettes qui sont délicieuses).
Privilégier la qualité plutôt que la quantité dans toutes choses n’est pas vraiment nouveau, mais à une telle échelle, cela donne une petite révolution dans nos chaumières contemporaines où la rentabilité, le paraître, l’efficacité etc… est niché dans les moins recoins ou dans tous nos réflexes.

Alors le Lagom, c’est la recette du bonheur ? Peut-être pour certains, pas du tout pour d’autres, mais je gage que chacun aurait à y gagner à s’en inspirer de temps à autre, à le mettre à sa sauce, à l’apprivoiser.
En tout cas, j’essaie !




Et s’il fallait mettre une note : 14 / 20