C'est un blog, mon blog Littéraire pendant de longues années, mais aussi un espace de détente et d'éveil à la culture en général donc j'y aborderai d'autres thématiques et supports comme les films, séries, podcast, applications, jeux vidéo et que sais-je encore !!!!
Soyons curieux de tout.
Comment dessiner une licorne et autres animaux mignons de
Lulu Mayo aux éditions Eyrolles, 56 pages, 8 € 90.
Publié le 25 octobre 2018
Pourquoi cette lecture :
Il s’agit d’un partenariat avec les éditions Eyrolles
obtenue lors qu’une opération Masse critique organisée par la communauté de
lecteurs Babelio.
Le pitch :
Un
petit guide pour apprendre à dessiner les animaux mignons imaginés par Lulu Mayo.
Pour les grands débutants, petits et grands. 30 fiches pas à pas.
Ce que j’en pense :
Voilà déjà un petit livre très mignon au format agréable et
pratique (celui d’un cahier petit format). La couverture donne une première
idée de ce que l’on va découvrir à l’intérieur et elle va plaire beaucoup aux
petites filles car il y a des paillettes dessus. Cela donne un très léger effet
de relief au toucher. C’est assez bien fait car on reste dans un registre
enfantin, mais pas niais du tout. Cela colle parfaitement à l’intituler du
livre.
Un rapide mot de l’auteur et on passe presque immédiatement
aux cas pratiques avec des explications claires pour suivre les étapes de pas à
pas qui aideront le lecteur à réaliser chez lui les dessins des animaux
proposés.
Des variantes de chaque dessin sont également disponibles
afin d’aller un peu plus loin que le modèle de « base ». On a de quoi
faire et donc de quoi occuper nos chers enfants à qui se destine ce livre.
Après, les adultes ayant aussi envie de crayonner dans un Bullet
journal ou qui veulent se détendre avec des dessins très simples, mais pas
affreux, peuvent aussi se laisser tenter. Il n’y a pas d’âge pour s’amuser avec
une feuille et un crayon.
Je trouve l’ensemble assez pédagogique et bien adapté à tout
public.
Les inconnues de la Seine de Frédérique Molay aux éditions
Amazon Publishing, 380 pages, 9 € 99.
Publié le 20 novembre 2018.
Pourquoi cette lecture :
Il s’agit d’un partenariat avec les les éditions Amazon
Publishing.
Le pitch :
Paris, fin juin. Dans
une ville écrasée par la chaleur, une série de meurtres sordides réveille une
vieille légende urbaine et plonge la capitale dans l’effroi.
Depuis les attentats, le
commissaire Nico Sirsky, chef de la brigade criminelle de Paris, et ses hommes
sont sous tension. Difficile de maintenir un semblant de vie ordinaire lorsque
les effectifs réduits obligent l’équipe à enchaîner mission sur mission. Mais
lorsqu’une jeune fille est enlevée en plein jour au cœur de la capitale, c’est
tout l’équilibre précaire de leur quotidien qui bascule.
Confronté à un
adversaire redoutablement intelligent et pervers, l’affaire va prendre un tour
personnel pour Nico Sirsky, rattrapé par d’anciens démons qu’il croyait
enterrés depuis longtemps. Commence alors une course effrénée contre la montre
qui va mettre le commissaire au pied du mur et le pousser dans ses derniers
retranchements.
Par l’auteur deLa 7e Femme(Prix du Quai des Orfèvres 2007),Les Inconnues de la Seineentraîne le lecteur au sein de la
prestigieuse brigade du 36, à travers une ville qui ne dort jamais.
Ce que j’en pense :
C’est le premier roman signé par Frédérique Molay que je
lis, mais ce n’est pas la première fois que je m’intéresse à cet auteur. J’ai
dans ma trop longue PAL « La 7ème femme » qui avait reçu
le prix Quai des Orfèvres qui est pour moi une référence francophone pour les
polars. Comme cela remonte à plus de 10 ans, c’est vous dire combien j’ai
accumulé du retard dans mes lectures envisagées. ARG !
C’est donc dans une saga bien amorcée (4 tomes précédent
celui-ci) que je mets les pieds, enfin plutôt mes yeux, mais ce n’est pas si
grave, chaque « épisode » peut se lire de manière indépendante. Il
est évident qu’il m’a manqué des détails, mais rien de véritablement crucial
pour l’intrigue de cet opus. Que cela ne vous freine donc pas si vous êtes dans
le même cas de figure que moi. Ce serait dommage.
Oui, bien dommage car dès les premières lignes, j’avoue que
je suis rentrée dans le scénario proposé. J’ai suivi pas après pas le déroulement
de l’enquête, senti les tensions, les doutes, les moments de lassitudes, les
regains d’énergie… Tout parce que l’écriture donne vraiment de l’épaisseur aux
protagonistes.
J’ai frissonnée voir même plus avec l’évocation de ce qu’avaient
pu subir les victimes. On est d’ailleurs presque plus dans un thriller que dans
un polar, mais c’est chipoté avec les genres et ce n’est pas le plus important.
Ce qui est appréciable dans ce titre, c’est que l’on ne va
pas trop vite en besogne comme c’est souvent le cas. C’est certes pour des
besoins de rythme (faut maintenir la pression, ne pas lasser, éviter tous les
temps morts), mais on perd un peu en crédibilité. Là, on prend le temps et pour
autant, on ne s’ennuie pas un seul instant. On vit de l’intérieur l’affaire.
Paris est sans doute une des plus belles villes au monde,
mais comme beaucoup, sous les paillettes, le glamour, le romantique, c’est
beaucoup moins reluisant. Que cela ne vous gâche pas vos prochains séjours dans
la capitale, mais plutôt que cela aiguise vos sens. Soyez plus attentif et vous
verrez encore bien d’autres merveilles qui dissimulent qui sait les pires
bassesses que des équipes comme celle de Sirky tentent de mettre hors d’état de
nuire.
La bouche des carpes – Amélie Nothomb – entretiens avec
Michel Robert aux éditions L’Archipel, 160 pages, 16 € 00.
Publié le 22 août 2018
Pourquoi cette lecture :
Il s’agit d’un partenariat avec les éditions L’Archipel.
Lu avec un gros temps de décalage par rapport à la rentrée
littéraire de l’automne 2018, j’ai eu envie néanmoins de me pencher sur ce
titre car un livre reste sans date limite de lecture !
Le pitch :
Dans
un café ou sous la pluie, chez elle ou chez lui, ou encore... dans les bois :
l'auteur d'Hygiène de l'assassin, de Stupeur et tremblements et des Prénoms
épicènes a accordé une série d'entretiens à Michel Robert. Au fil de leur
conversation - parfois sage ou sincèrement drôle, parfois folle ou même intime
- est née une amitié. Amélie Nothomb se livre ici comme rarement, évoquant
aussi bien sa vie privée que la création littéraire, l'Europe, la Chine et le
Japon, son sens de l'amitié et sa vision de l'amour, son goût de la solitude et
des "orgies intellectuelles"... Ainsi se dessinent les thèmes majeurs d'une œuvre
en plein devenir. Un document exceptionnel, donnant à voir dans toutes ses
dimensions un écrivain aussi déroutant que capital.
Ce que j’en pense :
Amélie Nothomb est à elle seule un personnage que l’on
pourrait croire tiré d’une fiction. Il n’en n’est rien pourtant, il s’agit bel
et bien d’une personne, publique de surcroit car auteur à succès depuis 1992.
Amélie divise, on l’aime ou pas. Rare sont celles ou ceux qu’elle indiffère. C’est
sans doute la rançon du succès et un autre effet lié à sa forte personnalité
car je la trouve bien appuyée.
Longtemps, je n’ai pas été capable de la lire. J’ai essayé à
maintes reprises, mais non, ses livres me tombaient des mains. Un jour
pourtant, la magie a fonctionné car oui, je suis un peu têtue et puis j’aimais
ce qui se dégageait de cette jeune femme. Et depuis plus de 13 ans maintenant,
je lis à chaque rentrée littéraire son nouveau « bébé ».
Je ne suis pas une fan absolue dans le sens où j’aimerais de
manière inconditionnelle tout ce qu’elle écrit. Non, il y a eu des bons et des
moins bons crus. C’est ainsi et cela ne m’empêche pas de continuer à l’aimer
pour elle et son œuvre en construction.
Lire « La bouche des carpes » était une occasion
parfaite de mieux la découvrir ou tout au moins ce qu’elle voudrait bien livrer
à son interlocuteur Michel Robert.
J’ai eu la surprise d’apprendre qu’en réalité les entretiens
retranscrits étaient déjà plus ou moins anciens puisqu’ils vont de 1995 à 2001.
On pourrait les croire totalement dépassés, mais il n’en n’est rien cas les
thèmes abordés sont toujours bien actuels et je doute que les positions d’Amélie
aient beaucoup varié.
On croit tout savoir d’elle, mais c’est une grossière
erreur.
Si elle apparaît régulièrement dans les médias à la sortie
de son livre annuel, ses interviews, ses interventions sont assez stéréotypées,
enfin à mon sens. C’est assez logique, elle est en promotion et les questions
sont souvent identiques ou vont dans le même sens. Plus rares sont ses
apparitions en dehors de ce cadre ou alors c’est plutôt lors de salons littéraires.
C’est alors pour elle un autre genre d’exercice, mais elle ne se livre pas
beaucoup plus.
Non vraiment ce livre est une occasion qu’il ne faut pas
manquer si Amélie Nothomb vous intrigue.
Les entretiens sont assez espacés dans le temps (sur 6 ans),
mais on ne ressent pas du tout cela à la lecture de l’ouvrage. On est plutôt
dans une discussion à bâtons rompus, petites confidences, esquives plus ou
moins fines de l’intéressée ou autres qui pourraient avoir eu lieu en une seule
et même entrevue.
Le rendu est parfait car j’ai vraiment eu le sentiment d’entendre
répondre Amélie aux questions de Michel Robert. C’était un peu comme si j’avais
été là en mode invisible, mais pouvant parfaitement suivre leurs échanges.
Six thématiques ont été choisies et donne une colonne
vertébrale à l’ensemble. La lecture est donc plus structurée qu’il n’y paraît.
Je n’en dirai pas plus car je pense que les personnes
intéressées par ce livre voudront découvrir ou redécouvrir Amélie Nothomb dans
le texte.
Avis aux curieux et fans.
Et s’il fallait mettre une note : 15 / 20
Un splendide documentaire à voir et revoir sur Amélie
Nothomb :