lundi 28 janvier 2019

Comment dessiner une licorne et autres animaux mignons de Lulu Mayo



Le livre :

Comment dessiner une licorne et autres animaux mignons de Lulu Mayo aux éditions Eyrolles, 56 pages, 8 € 90.
Publié le 25 octobre 2018



Pourquoi cette lecture :

Il s’agit d’un partenariat avec les éditions Eyrolles obtenue lors qu’une opération Masse critique organisée par la communauté de lecteurs Babelio.



Le pitch :

Un petit guide pour apprendre à dessiner les animaux mignons imaginés par Lulu Mayo. Pour les grands débutants, petits et grands. 30 fiches pas à pas.



Ce que j’en pense :

Voilà déjà un petit livre très mignon au format agréable et pratique (celui d’un cahier petit format). La couverture donne une première idée de ce que l’on va découvrir à l’intérieur et elle va plaire beaucoup aux petites filles car il y a des paillettes dessus. Cela donne un très léger effet de relief au toucher. C’est assez bien fait car on reste dans un registre enfantin, mais pas niais du tout. Cela colle parfaitement à l’intituler du livre.

Un rapide mot de l’auteur et on passe presque immédiatement aux cas pratiques avec des explications claires pour suivre les étapes de pas à pas qui aideront le lecteur à réaliser chez lui les dessins des animaux proposés.
Des variantes de chaque dessin sont également disponibles afin d’aller un peu plus loin que le modèle de « base ». On a de quoi faire et donc de quoi occuper nos chers enfants à qui se destine ce livre.
Après, les adultes ayant aussi envie de crayonner dans un Bullet journal ou qui veulent se détendre avec des dessins très simples, mais pas affreux, peuvent aussi se laisser tenter. Il n’y a pas d’âge pour s’amuser avec une feuille et un crayon.

Je trouve l’ensemble assez pédagogique et bien adapté à tout public.



Et s’il fallait mettre une note : 13/20



Le site de l’auteur : https://www.lulumayo.com


lundi 21 janvier 2019

Les inconnues de la Seine de Frédérique Molay



Le livre :

Les inconnues de la Seine de Frédérique Molay aux éditions Amazon Publishing, 380 pages, 9 € 99.
Publié le 20 novembre 2018.


Pourquoi cette lecture :

Il s’agit d’un partenariat avec les les éditions Amazon Publishing.


Le pitch :

Paris, fin juin. Dans une ville écrasée par la chaleur, une série de meurtres sordides réveille une vieille légende urbaine et plonge la capitale dans l’effroi.
Depuis les attentats, le commissaire Nico Sirsky, chef de la brigade criminelle de Paris, et ses hommes sont sous tension. Difficile de maintenir un semblant de vie ordinaire lorsque les effectifs réduits obligent l’équipe à enchaîner mission sur mission. Mais lorsqu’une jeune fille est enlevée en plein jour au cœur de la capitale, c’est tout l’équilibre précaire de leur quotidien qui bascule.
Confronté à un adversaire redoutablement intelligent et pervers, l’affaire va prendre un tour personnel pour Nico Sirsky, rattrapé par d’anciens démons qu’il croyait enterrés depuis longtemps. Commence alors une course effrénée contre la montre qui va mettre le commissaire au pied du mur et le pousser dans ses derniers retranchements.
Par l’auteur de La 7e Femme (Prix du Quai des Orfèvres 2007), Les Inconnues de la Seine entraîne le lecteur au sein de la prestigieuse brigade du 36, à travers une ville qui ne dort jamais.



Ce que j’en pense :

C’est le premier roman signé par Frédérique Molay que je lis, mais ce n’est pas la première fois que je m’intéresse à cet auteur. J’ai dans ma trop longue PAL « La 7ème femme » qui avait reçu le prix Quai des Orfèvres qui est pour moi une référence francophone pour les polars. Comme cela remonte à plus de 10 ans, c’est vous dire combien j’ai accumulé du retard dans mes lectures envisagées. ARG !

C’est donc dans une saga bien amorcée (4 tomes précédent celui-ci) que je mets les pieds, enfin plutôt mes yeux, mais ce n’est pas si grave, chaque « épisode » peut se lire de manière indépendante. Il est évident qu’il m’a manqué des détails, mais rien de véritablement crucial pour l’intrigue de cet opus. Que cela ne vous freine donc pas si vous êtes dans le même cas de figure que moi. Ce serait dommage.

Oui, bien dommage car dès les premières lignes, j’avoue que je suis rentrée dans le scénario proposé. J’ai suivi pas après pas le déroulement de l’enquête, senti les tensions, les doutes, les moments de lassitudes, les regains d’énergie… Tout parce que l’écriture donne vraiment de l’épaisseur aux protagonistes.
J’ai frissonnée voir même plus avec l’évocation de ce qu’avaient pu subir les victimes. On est d’ailleurs presque plus dans un thriller que dans un polar, mais c’est chipoté avec les genres et ce n’est pas le plus important.

Ce qui est appréciable dans ce titre, c’est que l’on ne va pas trop vite en besogne comme c’est souvent le cas. C’est certes pour des besoins de rythme (faut maintenir la pression, ne pas lasser, éviter tous les temps morts), mais on perd un peu en crédibilité. Là, on prend le temps et pour autant, on ne s’ennuie pas un seul instant. On vit de l’intérieur l’affaire.

Paris est sans doute une des plus belles villes au monde, mais comme beaucoup, sous les paillettes, le glamour, le romantique, c’est beaucoup moins reluisant. Que cela ne vous gâche pas vos prochains séjours dans la capitale, mais plutôt que cela aiguise vos sens. Soyez plus attentif et vous verrez encore bien d’autres merveilles qui dissimulent qui sait les pires bassesses que des équipes comme celle de Sirky tentent de mettre hors d’état de nuire.



Et s’il fallait mettre une note : 14 /20





lundi 14 janvier 2019

La bouche des carpes – Amélie Nothomb – entretiens avec Michel Robert


Rentrée littéraire 2018


Le livre :

La bouche des carpes – Amélie Nothomb – entretiens avec Michel Robert aux éditions L’Archipel, 160 pages, 16 € 00.
Publié le 22 août 2018


Pourquoi cette lecture :

Il s’agit d’un partenariat avec les éditions L’Archipel.
Lu avec un gros temps de décalage par rapport à la rentrée littéraire de l’automne 2018, j’ai eu envie néanmoins de me pencher sur ce titre car un livre reste sans date limite de lecture !


Le pitch :

Dans un café ou sous la pluie, chez elle ou chez lui, ou encore... dans les bois : l'auteur d'Hygiène de l'assassin, de Stupeur et tremblements et des Prénoms épicènes a accordé une série d'entretiens à Michel Robert. Au fil de leur conversation - parfois sage ou sincèrement drôle, parfois folle ou même intime - est née une amitié. Amélie Nothomb se livre ici comme rarement, évoquant aussi bien sa vie privée que la création littéraire, l'Europe, la Chine et le Japon, son sens de l'amitié et sa vision de l'amour, son goût de la solitude et des "orgies intellectuelles"... 
Ainsi se dessinent les thèmes majeurs d'une œuvre en plein devenir. Un document exceptionnel, donnant à voir dans toutes ses dimensions un écrivain aussi déroutant que capital.




Ce que j’en pense :

Amélie Nothomb est à elle seule un personnage que l’on pourrait croire tiré d’une fiction. Il n’en n’est rien pourtant, il s’agit bel et bien d’une personne, publique de surcroit car auteur à succès depuis 1992. Amélie divise, on l’aime ou pas. Rare sont celles ou ceux qu’elle indiffère. C’est sans doute la rançon du succès et un autre effet lié à sa forte personnalité car je la trouve bien appuyée.

Longtemps, je n’ai pas été capable de la lire. J’ai essayé à maintes reprises, mais non, ses livres me tombaient des mains. Un jour pourtant, la magie a fonctionné car oui, je suis un peu têtue et puis j’aimais ce qui se dégageait de cette jeune femme. Et depuis plus de 13 ans maintenant, je lis à chaque rentrée littéraire son nouveau « bébé ».
Je ne suis pas une fan absolue dans le sens où j’aimerais de manière inconditionnelle tout ce qu’elle écrit. Non, il y a eu des bons et des moins bons crus. C’est ainsi et cela ne m’empêche pas de continuer à l’aimer pour elle et son œuvre en construction.
Lire « La bouche des carpes » était une occasion parfaite de mieux la découvrir ou tout au moins ce qu’elle voudrait bien livrer à son interlocuteur Michel Robert.

J’ai eu la surprise d’apprendre qu’en réalité les entretiens retranscrits étaient déjà plus ou moins anciens puisqu’ils vont de 1995 à 2001. On pourrait les croire totalement dépassés, mais il n’en n’est rien cas les thèmes abordés sont toujours bien actuels et je doute que les positions d’Amélie aient beaucoup varié.

On croit tout savoir d’elle, mais c’est une grossière erreur.
Si elle apparaît régulièrement dans les médias à la sortie de son livre annuel, ses interviews, ses interventions sont assez stéréotypées, enfin à mon sens. C’est assez logique, elle est en promotion et les questions sont souvent identiques ou vont dans le même sens. Plus rares sont ses apparitions en dehors de ce cadre ou alors c’est plutôt lors de salons littéraires. C’est alors pour elle un autre genre d’exercice, mais elle ne se livre pas beaucoup plus.

Non vraiment ce livre est une occasion qu’il ne faut pas manquer si Amélie Nothomb vous intrigue.
Les entretiens sont assez espacés dans le temps (sur 6 ans), mais on ne ressent pas du tout cela à la lecture de l’ouvrage. On est plutôt dans une discussion à bâtons rompus, petites confidences, esquives plus ou moins fines de l’intéressée ou autres qui pourraient avoir eu lieu en une seule et même entrevue.

Le rendu est parfait car j’ai vraiment eu le sentiment d’entendre répondre Amélie aux questions de Michel Robert. C’était un peu comme si j’avais été là en mode invisible, mais pouvant parfaitement suivre leurs échanges.

Six thématiques ont été choisies et donne une colonne vertébrale à l’ensemble. La lecture est donc plus structurée qu’il n’y paraît.

Je n’en dirai pas plus car je pense que les personnes intéressées par ce livre voudront découvrir ou redécouvrir Amélie Nothomb dans le texte.
Avis aux curieux et fans.


Et s’il fallait mettre une note : 15 / 20



Un splendide documentaire à voir et revoir sur Amélie Nothomb :