lundi 30 septembre 2013

Et puis, Paulette... de Barbara Constantine


Le livre : 

Et puis, Paulette... De Barabara Constatine, aux éditions Livre de Poche, 280 pages,  6 € 60.


Pourquoi cette lecture : 

Un ouvrage présent dans ma PAL (Pile de Livres à Lire) qui ne diminue jamais, bien au contraire et que je me suis enfin décidée à découvrir. J'en ai entendu dire que du bien ainsi que de son auteur que je ne connais que de nom et de réputation. Une totale découverte donc, mais qui ne me fait pas peur. J'ai bien cela en réalité, cela ouvre les horizons !


Le pitch :


Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les Lulus, lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas... Il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette...Avec légèreté, la romancière brosse le portrait d'une société qui aurait tout à gagner à ne pas se couper de la terre et à prendre soin de ses anciens. Un récit hors du temps, tout à fait rafraîchissant.


Ce que j'en ai pensé : 

Cela débute tout lentement, à 50 km/h pour être précise, car le Ferdinand, ce n'est pas vraiment un pilote de F1, mais assez rapidement les évènements s'enchainent. On découvre les autres protagonistes avec leur petite vie dans cette bourgade sans histoire. 

Dis comme cela, je comprendrais que certains ne soient pas plus emballés que cela par ce roman. Ca peut paraitre plat, voir morne, mais c'est bien tout le contraire grâce à l'écriture enlevée de Barbara Constantine. 
Tous les dialogues ou certaines pensées ne sont pas très politiquement correctes, voir policés, mais qu'est-ce que cela fait du bien. On s'amuse, on sourit et même, on se reconnait parfois, même si on n'a pas 70 ans et plus ! Jurer un coup n'est pas réservé aux anciens que diable ! D'ailleurs, il y aura bien d'autres protagonistes plus jeunes qui ne vont pas se gêner. 

Une histoire émouvante, mais qui ne rend pas triste avec le talent de l'auteur. C'est un peu comme "Tatie Danielle", ça pique, mais cela ne blesse pas mortellement. Le sujet se veut grave, mais pas désespérant pour peu que l'on le prenne par le bon bout.
J'ai oscillé entre pas mal d'émotions. J'ai eu les larmes aux yeux, mais le plus souvent, c'est le sourire aux lèvres que j'ai eu.

Une fresque magnifique qui ne cache pas la réalité triste et dure de la vie, de la fin de vie, mais qui se veut aussi belle et pleine d'espoir car un petit geste, une parole peuvent tout changer... Et puis les bases de l'existence, on ne devrait jamais les oublier, jamais même au nom de la modernité, du confort factice et j'en oublie !


Et s'il fallait mettre une note :  16 / 20 

jeudi 26 septembre 2013

J'arrête de râler sur mes enfants et mon conjoint de Christine Lewick et Florence Leroy


Le livre :

J'arrête de râler sur mes enfants et mon conjoint de Christine Lewicki et Florence Leroy, aux éditions Eyrolles, 223 pages, 11 € 90.


Pourquoi cette lecture :

C'est un ouvrage que j'ai emprunté au rayon des nouveautés dans la médiathèque. On y fait toujours de belles découvertes.

Les journées des parents semblent interminables. Parfois, ils soufflent un peu en allant au travail (si je vous assure !), au moins sur certaines problématiques, mais c'est pour mieux y replonger ensuite et là, j'ai envie de dire que "plus dure sera la chute".
Je ne fais pas exception, je ne suis qu'une maman, une épouse et une femme.
Bref, je râle, régulièrement. Je suis pénible pour mes enfants et pour mon mari aussi. il m'arrive même de ne plus pouvoir me supporter moi-même. un comble !

Ce livre dit pouvoir nous apporter des solutions en 21 jours. Testons donc.
Qui ne tente rien, n'a rien.


Le pitch :

Tous les soirs, c'est la même chose : après une journée de boulot, vous vous retrouvez à préparer le dîner dans une maison en bazar tout en gérant votre ado en pleine crise, les devoirs du cadet et le petit dernier qui pleure, car il veut qu'on lui lise une histoire " tout de suite "... Vous aviez imaginé une vie de famille synonyme de paix et de bonne humeur, mais elle ressemble plutôt à un champ de bataille. 
Vous vous réveillez un matin en réalisant que vous êtes devenu le parent que vous ne souhaitiez pas être... Après le best-seller J'arrête de râler, Christine Lewicki et Florence Leroy s'attaquent à un tabou : ces parents désarmés qui en ont marre de râler dans leur foyer. Loin des conseils théoriques impossibles à appliquer, elles vous parlent de coeur à coeur et vous livrent leurs solutions pour retrouver sérénité et bienveillance avec vos proches.


Ce que j'en pense :

Une couverture attrayante et un sujet qui me parle, voilà qui devrait me plaire sur le papier.

Il n'est pas politiquement correct de ne pas être un parent et un conjoint parfait. Il faut rentrer dans le moule et faire bonne figure dans tous les cas. Pourtant on le sait bien que la perfection n'est pas de ce monde. On poursuit donc des chimères, on s'y épuise.
Pour ma part, j'aime ce qui n'est pas toujours standard. Sortir du lot n'est pas si grave pour peu que cela n'embête personne. Et puis cela peut mettre un peu de piment dans nos existences bien morne si on fait tout bien comme il faut, quand il le faut, sans rien délaisser. Un peu de fantaisie que Diable !!!! Et puis le syndrome, je suis Wonder-Woman, j'avoue que je vais le laisser au autres, je ne suis définitivement pas une super héroïne.

Il faut bien admettre que râler parce qu'on est un peu à bout n'est point agréable, ni pour les autres, ni pour soi-même. Corriger ses défauts, tendre à développer ses qualités, je ne peux qu'adhérer à l'idée car en prime on le sait bien que ce n'est jamais la bonne solution. Cela n'apporte rien de véritablement constructif. Alors qu'essayer de voir les éléments sous un autre angle, formuler clairement nos attentes, tenter de trouver des compromis, des solutions véritables (pas parfaites, mais plus agréables à vivre), c'est tellement mieux !
Il n'y a pas de mal à se faire du bien après tout et que cela rejaillisse sur ses proches, c'est encore mieux. Toute la famille en profitera donc.
L'introduction me motive donc à aller plus loin en avant dans ma lecture.

Sans prétention folle, le ton est donné.
Simplicité, franc parler, approche assez décomplexé, c'est parfait pour moi.
Les deux auteurs me paraissent assez proches de moi. Une "relation" de confiance est donc possible.

Les exemples donnés sont parlants et je m'y retrouve sans peine.
Même choses dans les témoignages.
Voilà un ouvrage qui pose les vrais problèmes et essaie d'y apporter des solutions réalistes et surtout réalisables ! Evidemment, tout n'est pas à appliquer comme cela, de manière brute de décoffrage car nous sommes toutes et tous différents, de même que nos familles, mais ce sont des directions que l'on peut creuser. Les auteurs elles-mêmes les ont mises en pratique avec plus ou moins de réussite. Elles le reconnaissent bien volontiers. Il faut s'adapter et elles répètent que l'on gère de l'humain, pas des machines !
Décidément j'apprécie grandement cette proximité qui a pu se créer en quelques pages avec elles et les personnes qui nous relatent une partie de leurs expériences.

Il y a quelques belles illustrations dans cet ouvrage. Cela contribue à donner le sourire, c'est simple, mais vivifiant, agréable et positif.

Le challenge de 21 jours sans râler ne sera pas facile à réaliser, je le sais, je suis une très grosse râleuse devant l'éternel, mais je compte bien y parvenir. Je le vois bien, quand je suis plus calme et apaisée, tout se passe bien mieux à la maison. Et puis cela permet aussi de revoir ses véritables priorités. Il y a des choses qui sont primordiales, d'autres franchement secondaires, non ?

De fréquentes allusions à l'autre livre : "J'arrête de râler" font que je pencherai très certainement sur cet autre titre complémentaire. Je compte bien aussi explorer et exploiter la mine d'informations et d'outils disponible sur le blog et site jarretederaler.com.

Bref, un coup de coeur ce bouquin car il me permet d'envisager la vie telle que je la veux vraiment et c'est tout ce qui compte.


Et s'il fallait mettre une note :  18 / 20 




lundi 23 septembre 2013

Preuves d'amour de Lisa Gardner




Rentrée littéraire 2013



Le livre : 

Preuves d'amour de Lisa Gardner, aux éditions Albin Michel, 436 pages,  20 € 90.


Pourquoi cette lecture : 

C'est une lecture en avant première que j'ai fait dans le cadre d'une opération avec Entrée Livre pour la rentrée Litteraire de septembre 2013.


Le pitch :

Tessa est une jeune femme mariée avec une mari aimant bien qu'absent régulièrement et elle a une petite Sophie qui est un ange en guise de fille. Elle aime son métier dans la police malgré des horaires impossibles. 

Sa  vie bascule un matin. 
Son mari est abattu de trois balles issues de son arme de service et Sophie âgée de 6 ans a disparu. 
Tout l'accuse, mais les apparences sont parfois trompeuses...


Ce que j'en ai pensé :

Un autre polar pour la rentrée littéraire ? Je ne dis pas non surtout que celui-ci va être assez différent de "La reine de la Baltique" de Viveca Sten. Cela se sent dés les premières lignes. 
Deux enquêtes donc, mais dans des styles et des cas assez différents. Hummmm pourquoi pas. La diversité est toujours une chance. 

Quand j'ai débuté cette lecture, j'ai eu assez rapidement une impression de déjà lu. C'est un peu agaçant. Cela arrive assez souvent malheureusement chez les gros lecteurs. 
J'ai poursuivi avec l'espoir que l'auteur allait me surprendre. Ce vœux fut en partie combler car en effet, les choses se complexifient au fur et à mesure que j'ai tourné les pages. 
Rassurez-vous rien d'incompréhensible, mais plutôt des évidences qui ne l'étaient plus. J'ai apprécié. 

Une chose est certaine, Lisa Gardner sait distiller avec parcimonie les indices. On avance pas à pas comme les enquêteurs. On a aussi notre propre opinion sur l'affaire. Nous sommes un policier en herbe de plus qui cherche la vérité. 

Lisa Gardner sait aussi nous brosser des portraits forts divers. Ses protagonistes nous offre un panel varié de caractères et d'histoires personnelles. 
On va se sentir proche de certains personnages, mais nos prises de position vont peut-être changer avec le temps...
Reste que mon cœur de maman s'est forcément serré car la petite Sophie (présente avec les flash back) reste introuvable et ses parents sont  au cœur d'un drame  ce qui laissera forcément des traces indélébiles. 

Un bon point aussi avec les changements de perspective dans la narration. Cela donne du rythme au récit et surtout permet au lecteur de ne pas se lasser par le ton donné. 

C'est une lecture que j'ai faite avec plaisir. Il y a de très bons ingrédients pour nous donner là un excellent thriller. Ce n'est pas le meilleur que j'ai lu, mais qui se défend pas si mal dans le genre. 


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20 

mercredi 18 septembre 2013

Le dilemme du prisonnier de Richard Powers



Rentrée littéraire 2013


Le livre : 

Le dilemme du prisonnier de Richard Powers aux éditions du Cherche Midi, sorti le 22 août 2013. 


Pourquoi cette lecture : 

J'ai la chance depuis quelques années déjà de recevoir dés le mois de juin quelques titres de la rentrée littéraire à venir.
Ce fut le cas ici avec l'opération On vous lit tout organisée par Libfly et le Furet du Nord.


Le pitch : 

Liberté ?
Prison ?
On possède tous la clé de notre cellule, enfin on veut bien le croire...


Ce que j'en ai pensé : 

Lecture faite au mois de juin sur des épreuves non corrigées grâce à l'opération On vous lit tout organisée par Libfly et le Furet du Nord, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, ni même de quoi parlait cet ouvrage.

J'ai essayé de percer cette écriture qui n'est pas foncièrement difficile à lire, mais qui m'est restée étrangère. Je n'ai pas pu pénétrer dans cet univers riche, qui met le doigt là où cela peut faire très mal.

Les protagonistes m'ont laissé de marbre, je n'ai pu créer aucune empathie avec eux, ce qui est rare. La vision est sans doute un peu trop globale même si elle tente de rentrer dans le cas particulier. L'angle d'attaque n'est pas fait pour moi, mais je ne doute pas que cet ouvrage trouvera son public.

Nous n'étions pas en phase, voilà tout.


Et s'il fallait mettre une note : 7 / 20 

lundi 16 septembre 2013

Petites scènes capitales de Sylvie Germain


Rentrée littéraire 2013



Le livre : 

Petites scènes capitales de Sylvie Germain aux éditions Albin Michel, sortie le 21 août 2013.



Pourquoi cette lecture : 

J'ai la chance depuis quelques années déjà de recevoir dés le mois de juin quelques titres de la rentrée littéraire à venir.
Ce fut le cas ici avec l'opération On vous lit tout organisée par Libfly et le Furet du Nord.


Le pitch : 

La vie de la petite Lili qui est aussi Barbara... depuis ses 4 ans jusqu'à la soixantaine.
Parcours ordinaire et extraordinaire.


Ce que j'en ai pensé : 

Lecture faite au mois de juin sur des épreuves non corrigées grâce à l'opération On vous lit tout organisée par Libfly et le Furet du Nord, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, ni même de quoi parlait cet ouvrage.

Au bout de quelques pages, je me suis sentie aspirée par le personnage de Lili. Je n'étais pas vraiment devenue elle, mais presque. Il y avait un écho.
Pour moi qui ne connais pas si bien que cela mes parents, c'était une façon de découvrir un peu de leur histoire car ils sont de la même génération à quelques années près que Lili. Un autre regard plus intérieur, cette fois, sur des époques que je n'ai pas connu autrement que dans des manuels d'histoire ou avec quelques vidéos.

Je l'ai dévoré d'une traite un soir. Je n'arrivais pas à reposer ce livre.
Ce n'est pourtant pas que l'intrigue soit particulièrement intense avec du suspens à chaque page. Non, c'est le fait que cela soit une destinée ordinaire qui se dessine là. La vie et ses évènements qui bousculent les gens et qui leur font prendre tel ou tel route.
Le titre est d'ailleurs très bien trouvé et résume presque tout. On a là des scènes de la vie d'une famille recomposée. Prises individuellement, elles ne sont que des petits riens drôles, dramatiques, enfantins ou anecdotiques, mais mises bout à bout, cela forme un tout, une histoire qui serait tout autre si on en changeait l'ordre ou la finalité.

A découvrir et à s'approprier.


Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20 

mercredi 11 septembre 2013

Les matchs de la rentrée littéraire 2013



Cette année, on recommence et c'est toujours dans la bonne humeur ! La rentrée a aussi de très bons côtés !!!!
L'édition 2013 promet d'être un grand cru vu la belle sélection de titres. Merci aux marraines !!!!

J'ai pour ma part déjà fait mon choix, mais je ne vous dirai rien afin de ne pas vous influencer.

Si vous aussi, vous avez un blog et que vous souhaitez participer à l'opération, suivez donc ce lien et je peux aussi vous parrainez, si vous le désirez.
Pour ce faire, indiquez juste mon nom de blog dans la case du formulaire appropriée. rien n'est obligatoire sauf le plaisir de participer.

Au plaisir de vous voir aussi dans l'aventure...

lundi 9 septembre 2013

La reine de la Baltique de Viveca Sten



Rentrée littéraire 2013



Le livre : 

La reine de la Baltique de Viveca Sten aux éditions Albin Michel


Pourquoi cette lecture :

C'est une lecture en avant première que j'ai fait dans le cadre d'une opération avec Entrée Livre pour la rentrée Litteraire de septembre 2013. 


Le pitch :

Un corps est retrouvé sur une plage de l'île de Sandhamn dans l'archipel de Stockholm, en pleine saison estivale. L'inspecteur Thomas Andreasson de la brigade criminelle de Stockholm est chargé de l'enquête. Habitué des lieux, il va se voir proposer une aide inattendue, celle de Nora, son amie d'enfance, jeune avocate d'une perspicacité redoutable. L'été vire au cauchemar quand un second cadavre est découvert dans une chambre d'hôtel. 
Et si, désormais, plus personne n'était à l'abri ? L'inspecteur Andreasson, qui croyait tout savoir de sa petite île paradisiaque, n'est pas au bout de ses lugubres découvertes...


Ce que j'en ai pensé :

Un polar pour la rentrée ? 
Je suis tentée car j'apprécie le genre. 

Le décors et les principaux personnages sont vite, mais simplement et efficacement présentés au lecteur. C'est appréciable. On sait où l'on va à priori même si le mystère ne fera que s'épaissir au début. Normal sinon où serait le suspens ?
Écriture fluide et agréable complète mes impressions dés le départ. 
Excellent. 

C'est un polar au rythme lent. 
Ce n'est pas péjoratif du tout. Je trouve qu'il n'est pas toujours besoin que cela court dans tous les coins du globe pour être palpitant ou intéressant. Nul besoin non plus que cela tire partout ou que cela explose à tout va.
On s'attache aux protagonistes. On les suit, on les apprécie ou pas, mais s'en sent proches car ce sont des gens comme vous et moi. 
Ce roman me rappelle un peu les enquêtes du commissaire Maigret pour leur rythme et leur aspect humain.

Il y aura bien une certaine accélération vers le final, qui ne gâchera rien.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille et le passé trop longtemps dissimulé risque de faire remonter en l'être humain tout ce qu'il y a de plus mauvais. L'existence est ainsi faite... 

A découvrir ! 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20