lundi 27 décembre 2010

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [14]

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Hélas bien peu de chose car les vacances scolaires ne sont pas tellement propice au temps mort ou détente pour les parents…

- "Léviatemps" de Maxime Chattam (Thriller historique)


Qu'est-ce que je lis en ce moment ?


- "Imhotep" de Christian Jacq (Roman historique)


Et demain alors, je lirai quoi ?

Euh, je ne sais pas encore, je vais piocher dans ma double pile de livres à lire empruntés aux médiathèques (oui avec un S, lol)


À la semaine prochaine !

Merci Mallou pour ce RDV hebdomadaire.

mardi 21 décembre 2010

Level 26, tome 2 : Dark prophecy d'Anthony E. Zuiker

De temps en temps, lire un bon thriller ne fait pas de mal. J'aime bien frissonner, mais tout en restant bien au chaud et à l'abri dans mon petit nid douillet.
J'avais déjà lu, le premier volet de la nouvelle saga littéraire d'Anthony E. Zuiker, le créateur entre autres des "Experts". Je l'avais apprécié car il y avait quelques bonnes idées et une réelle volonté de faire de cet opus un livre qui allait aller au-delà de son support grâce à des vidéos lisibles sur la Toile avec des codes.
Que nous réserve ce second tome intitulé " Dark Prophecy".

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L'auteur : (source wikipédia)

Anthony E. Zuiker est un scénariste, écrivain et producteur américain, né le 17 août 1968 à Blue Island, Illinois, États-Unis.
Il décroche un bac en art anglais à l'université de Las Vegas, Nevada.
travaille comme bagagiste à l'hôtel-casino The Mirage à Las Vegas dans lequel il conduit un petit train pour les visiteurs. Un agent hollywoodien le contacte pour lui proposer 30.000 $ pour acheter un sketch qu'il venait d'écrire. Il décide alors de tenter sa chance à Hollywood en achetant un livre intitulé Comment réussir à la télévision ?.

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L'intrigue :

Steve Dark devrait être au fond du gouffre : la femme qu'il aimait est morte par sa faute, massacrée par le même psychopathe qui a tué ses parents adoptifs.
Mais Dark n'est pas un homme ordinaire. C'est un chasseur, capable de se glisser dans la peau des tueurs les plus aguerris et d'infiltrer leurs pensées meurtrières pour mieux les traquer. II se sent désormais investi d'une mission qui n'est pas limitée par les règles de la police et qu'il ne soumet à aucune autorité, qu'elle soit gouvernementale ou morale. Une mission qui, il l'espère, lui permettra enfin de restaurer la justice.

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Ce que j'en pense :

On a fait un sacré bon dans le temps, puisque l'intrigue de ce second volume se déroule cinq ans après les évènements relatés dans le premier.
Rassurez-vous si vous ne l'avez pas lu car l'auteur va vous donner les clefs essentielles pour tout suivre. Ce sont des rappels qui sont fait ici ou là, mais de manière assez précise et avec pas mal de détails. Et puis, pour information, le tome 1 va être disponible en version de poche le 5 janvier prochain aux éditions "J'ai lu".
Ces redondances peuvent toutefois être un peu agaçantes surtout si votre première lecture ne remonte pas très loin dans le temps, sinon, c'est vrai que cela peut être appréciable. J'ai juste un peu peur que cela se reproduise dans le tome 3 qui est en cours d'écriture si j'en crois ce que j'ai pu lire sur la Toile.

Comme pour la première aventure de Steve Dark, nous avons droit à des vidéos disponibles sur le site officiel du livre. Elles apportent un petit plus visuel, mais ne sont pas absolument nécessaires à votre lecture, surtout si votre imagination est des plus fertiles.

Soyons honnête, côté style, ce n'est toujours pas de la grande littérature, même si dans l'ensemble, on se prête bien volontiers au jeu.
Il y a encore quelques petites erreurs par endroit, des approximations, des contradictions, mais on passe outre aisément.
Non, ce qui m'a le plus gêné sans doute, c'est cette impression récurrente d'être en train de lire une novellisation d'une série télévisée et non pas une oeuvre originale en soi. Je pense que l'on sent bien trop le côté scénariste d'Anthony E. Zuiker.
C'est un peu dommage.

A voir avec la suite les prochaines aventures de Steve Dark si ces impressions se confirment ou pas.

Ma note finale : 14 / 20






Anthony Zuicker : des "Experts" à "Level 26"
envoyé par Lesinfos. - Emission de télé, épisodes de séries et le top des chaînes TV.

lundi 20 décembre 2010

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [13]

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Bien peu de chose en réalité… J'ai retrouvé un peu de mobilité et du coup, j'ai fait beaucoup d'autres choses…

- "A.N.G.E, tome 2 : Reptilis" d'Anne Robillard


Qu'est-ce que je lis en ce moment ?


- "Léviatemps" de Maxime Chattam


Et demain alors, je lirai quoi ?

Euh, j'ai au moins 10 livres sur ma table de chevet donc je ne sais pas encore…


À la semaine prochaine !

Merci Mallou pour ce RDV hebdomadaire.

vendredi 17 décembre 2010

Level 26 d'Anthony E. Zuiker

Les séries télévisées, j'aime beaucoup cela, mais j'avoue que je suis très maniaque donc je préfère souvent être en décalage et les visionner uniquement sur DVD. Au moins tout est dans l'ordre et sans coupures pub.
quand j'ai vu qu'Anthony Zuiker se lançait maintenant aussi dans l'écriture de romans de type thriller, je me suis dit qu'il fallait que je lise ceci pour voir si cela égalait ses scénarios.
De fait "Level 26 "est un peu plus qu'un simple roman. Vous allez vite savoir pourquoi…

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L'auteur : (source wikipédia)

Anthony E. Zuiker est un scénariste, écrivain et producteur américain, né le 17 août 1968 à Blue Island, Illinois, États-Unis.
Il décroche un bac en art anglais à l'université de Las Vegas, Nevada.
travaille comme bagagiste à l'hôtel-casino The Mirage à Las Vegas dans lequel il conduit un petit train pour les visiteurs. Un agent hollywoodien le contacte pour lui proposer 30.000 $ pour acheter un sketch qu'il venait d'écrire. Il décide alors de tenter sa chance à Hollywood en achetant un livre intitulé Comment réussir à la télévision ?.

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L'intrigue :

Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l’extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c’est le niveau 26.

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Ce que j'en pense :

Une écriture fluide, qui vous met tout de suite dans le bain si j'ose dire. C'est très visuel, un peu comme dans un épisode de la série des Experts. On y retrouve sa griffe et c'est assez normal. Il est quand même le créateur, l'un des scénaristes et le producteur de ces sagas à succès.

Quelques illustrations en noir et blanc pour ponctué un passage et souvent après justement une possibilité assez révolutionnaire qui vous est offerte à vous les lecteurs : celle de dépasser l'ouvrage et de vous projeter vraiment dans l'univers de cette intrigue qui vous fait froid dans le dos. Pour cela, il suffit de vous connecter au site officiel du livre : http://www.level26.com/welcome (un menu déroulant vous proposera de visiter le site en plusieurs langues pour les non anglophones).
Vous pouvez vous y inscrire et ensuite visionner des petit court métrages au fil de votre lecture. Ces films de quelques minutes ne sont pas fait au rabais et on y croise même des acteurs connus sur nos petits écrans.
Ce sont de véritables bonus et même si vous pouvez fort bien vous en passer pour vous contentez de lire basiquement l'ouvrage, je trouverai assez dommage de passer à côté de cette mini révolution de littérature. Votre livre devient presque interactif.
Attention toutefois car ces vidéos, complémentaires du livre, ne sont toutefois pas à mettre sous tous les regards. Elles comportent des scènes violentes et malsaines. Si vous avez des enfants en bas âges, pensez à les éloigner de votre écran.

La plus grande qualité du livre est qu'il se lit aisément et que l'on ne s'ennuie donc pas car on navigue d'un support à un autre. Reste que ce n'est certainement pas de la grande littérature. C'est pour se détendre (enfin presque car parfois, c'est quand même très noir pour ne pas dire plus). Il y a indéniablement quelques faiblesses ici ou là, mais globalement le concept tient bien la route.
Une suite est déjà disponible en librairie. Comme quoi, c'est la naissance d'une nouvelle saga.

A lire pour frissonner…

Ma note finale : 14 / 20

jeudi 16 décembre 2010

Jeudi, citation

D'après une idée : Chiffonnette.

"Se croire un personnage est fort commun en France."
de Jean de La Fontaine


A méditer assurément...

mardi 14 décembre 2010

Cadavre exquis de Pénélope Bagieu


La BD est un genre littéraire n'en déplaise à certains.
J'aime me plonger dans ces bulles et ces dessins le temps d'une histoire. C'est délassant car les approches sont différenciées. Si en plus, cela me permettait de suivre le travail d'une dessinatrice que j'ai connu sur la Toile avant qu'elle puisse être publiée alors c'est formidable.

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L'auteur :

http://www.penelope-jolicoeur.com/
C’est là que les aventures tout à fait fascinantes sont nées et se poursuivent avant la sortie d’un prochain opus.

http://www.penelopebagieu.fr/
C’est ici que l’on en sait un peu plus sur l’auteur. En tout cas sur son travail et ses réalisations.

Pour le reste, merci qui ? Merci Wikipédia !

Pénélope Bagieu, née le 22 janvier 1982 à Paris, est une illustratrice française. Elle s'est fait connaître grâce à son blog BD « Ma vie est tout à fait fascinante », où elle expose avec humour des instants de sa vie quotidienne sous le pseudonyme de Pénélope Jolicœur.

Un baccalauréat économique et social en poche, elle passe une année en classe préparatoire, puis entre à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Multimédia et animation sont au programme. En décembre 2006, Pénélope Bagieu sort diplômée de cet établissement. Elle décide alors de revenir à une activité d'illustratrice, et trouve rapidement un agent.

Entre-temps, elle réalise tout de même un court-métrage d'animation, intitulé Fini de rire, qui connaîtra une diffusion sur Canal+ et diverses nominations dans des festivals de films, notamment en 2006 au Festival international du film d'Amiens.

Elle est également à l'origine des illustrations d'une campagne de communication pour les surgelés Marie, sur support télévisuel, en affichage et sur Internet.

En septembre 2008 sort le premier volume de Joséphine, une bande dessinée dont elle assure elle-même les textes et les illustrations, qui met en scène un personnage commandé par le magazine Femina.

Pour Noël 2008 elle met en place le site web Mon beau sapin en partenariat avec la Croix-Rouge et Orange, dont le but est d'offrir des cadeaux aux enfants défavorisés.

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L'intrigue :

Une vie usante, sans intérêt pour Zoé qui exerce le métier d'hôtesse d'accueil. Ce n'est pas une vocation, mais juste un boulot dit « alimentaire ».
Une rencontre improbable et le trop plein d'ambition, de vanité d'un écrivain vont mettre Zoé sur une destinée tout aussi incroyable.

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Ce que j'en pense :


Des dessins presque minimalistes, mais qui nous fournissent assez d'informations pour ne pas nuire au récit, voilà ce que l'on pourrait dire d'emblée.
Le texte des bulles se lit vite et fait que l'on avance rapidement dans le déroulement de l'intrigue. On est presque dans un dessin animé.

Une héroïne qui pourrait être vous ou moi car d'une banalité presque affligeante, mais ses rencontres le sont beaucoup moins. Certaines seront houleuses, d'autres frustrantes. Le résultat final ne manque pas de panache. Un parfait exemple pour illustrer : l'arroseur arrosé !

Une petite lecture que je vous recommande pour vous délasser et se remonter le moral.


Ma note finale : 15 / 20

Défi ou Challenge de la Rome antique

Etant historienne de formation, forcément passer à côté de ce défi étant tout bonnement impensable !
Merci donc à Bouquinbourg (alias Soukee) pour cette idée si alléchante !

Le but ? Découvrir ou redécouvrir cette époque passionnante à travers des romans, nouvelles, documentaires, films, série tv, etc. Entre la BD Murena, les polars historiques de Steven Saylor, les péplums, la série TV Rome, les romans de Danila Comastri, les romans et albums jeunesse....

Ce défi est libre :
pas de limite de temps ni de lecture imposée, vous lisez ou regardez ce que vous voulez, quand vous voulez !

Et hop, je saute dans ma machine à voyager dans le temps !

lundi 13 décembre 2010

En janvier, (re)découvrons la Comtesse de Ségur


Pimprenelle nous propose de (re)decouvrir un auteur de notre enfance et pour le mois de janvier 2011, il s'agira de la Comtesse de Ségur.

Le 26 janvier prochain, je publierai donc un billet sur ma lecture d'un de ses classiques. J'avoue que cela me fera du bien car cela remonte, remonte pour ma part !!! Et je trouve qu'il serait bien aussi que je fasse découvrir cet auteur à mes filles. C'est l'occasion !

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [12]


Qu'ai-je lu la semaine dernière ?


- "Le dernier Mort de Mittérand" de Raphaëlle Bacqué (Historique)
- "Level 26, tome 2 : Dark prophecy" d'Anthony E. Zuiker (Thriller)
- "En cuisine" de Monica Ali (Roman)
- "La rêveuse d'Ostende" d'Eric-emmanuel Schmitt (Nouvelles)
- "Marilyn, de l'autre côté du miroir" de Christian de Metter (BD)


Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

- "A.N.G.E, tome 2 : Reptilis" d'Anne Robillard (Jeunesse SF)


Et demain alors, je lirai quoi ?

Probablement le dernier Maxime Chattam : "Léviatemps"


À la semaine prochaine !

Merci Mallou pour ce RDV hebdommadaire.

vendredi 10 décembre 2010

Naissance d'un pont de Maylis de Kerangal


"Naissance d'un pont" de Maylis de Kerangal fait parti de cette rentrée littéraire 2010 et en prime, c'est un des prix littéraire de ce cru (prix Médicis).
Pour ma part, je découvre encore un nouvel auteur et cela suffit déjà a mon bonheur.
Pour le reste, lisez donc la suite.

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L'auteur : (source : livres.fluctuat.net)

Née en 1967, Maylis de Kerangal a d'abord été éditrice pour les éditions du Baron Perché, avant de travailler avec Pierre Marchand pour les Guides Gallimard et pour la jeunesse.
Elle a publié deux romans aux éditions Verticales, Je marche sous un ciel de traîne (2000) et La Vie voyageuse (2003), ainsi qu'un recueil de nouvelles très remarqué, Ni fleurs ni couronnes. Elle a collaboré avec le collectif Inculte pour l'ouvrage Une Chic Fille.
Dans le cadre de la rentrée littéraire 2008, Maylis de Kerangal publie son nouveau roman, Corniche Kennedy. 

En 2010, Naissance d'un pont, roman-fleuve dit "à l'américaine" dans lequel elle décrit les histoires croisées d'homme et de femmes employés sur le chantier de construction d'un pont, est sélectionné dans de nombreuses listes de prix littéraires. Il décroche finalement le Prix Médicis.

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L'intrigue :

"A l'aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c'est un autre homme qui sort des bois, c'est un homme hors de lui, c'est un meurtrier en puissance.
Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d'acier, irise les nappes d'hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte." Ce livre part d'une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d'un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d'une dizaine d'hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier.
Un roman-fleuve, "à l'américaine", qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court.

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Ce que j'en pense :

"Naissance d'un pont" est plutôt un livre qu'on écouterait bien volontiers en livre audio car l'écriture de Maylis de Kerangal est un peu exigeante. Ses phrases sont longues, parfois même très très longues (plus de 10 lignes). C'est un coup à prendre.
Le rythme est agréable, mais il faut être attentif.

L'intrigue est intéressante. Elle fournit en tout cas un beau prétexte (la construction d'un pont gigantesque) et permet à son auteur de donner vie à tous ses protagonistes. Des hommes et femmes lancés dans une aventure, une construction démesurée. Des destins, des visions, des attentes, des rêves tous différents, mais unis sur un même projet.

Reste que je ne suis pas rentrée véritablement dans l'histoire. Je suis restée en surface. La lecture ne fut pas désagréable, mais le plaisir réel ne s'est point présenté. J'ai lu ces pages avec intérêt, j'étais curieuse de savoir la suite, mais je n'ai pas pu m'immerger totalement. C'était assez étrange comme sensation.
Cela ne vient probablement pas du livre, ni même du style de Maylis de Kerangal (qui reste d'un niveau certain), mais de moi. Je n'étais pas en adéquation, c'est tout. Peut-être parce que je me détache du matériel, des ambitions dans la vie réelle. Je n'ai pas trouvé de prise pour moi dans ce livre qui est pourtant un excellent ouvrage avec une approche originale.

Dommage. Mais visionnez la vidéo de l'auteur pour vous faire vraiment votre avis.

Ma note finale : 13 / 20.


Maylis de Kerangal - Naissance d'un pont (Mediapart)
envoyé par Mediapart. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

jeudi 9 décembre 2010

Jeudi, citation

"La mort n'est pas une chose si sérieuse; la douleur, oui."
de Malraux


mercredi 8 décembre 2010

Hors-Série Lire : Agatha Christie

Tout commence comme dans une édition classique du magazine Lire.
On débute par un éditorial signé François Busnel. Sa plume m'est familière, de même que le ton. Pour un peu, j'ai l'impression de l'entendre lors de ma lecture. Je crois que c'est le signe que je suis une indécrottable de La Grande Librairie sur France 5.
J'apprécie l'entrée en matière.

Des brèves, pas si brèves que cela parfois, alimentent ma soif de connaissance tout d'abord de ce qu'est devenu aujourd'hui ou de ce qui reste de l'univers de la grande romancière.
C'est distrayant.
On n'est pas tout à fait encore au cœur de notre affaire, mais on s'en approche.

C'est avec un entretien de John Curran que se poursuit notre parcours. C'est sans nul doute le spécialiste de la romancière. On trouve de belles photos pour illustrer ses propos. Il parle d'Agatha comme s'il la connaissait intimement et c'est certainement le cas puisqu'il a pu lire ses carnets personnels jusqu'alors inexploités.

On poursuit avec un article qui traite de sa mystérieuse disparition en 1926. On ne sait toujours pas pourquoi elle a disparue durant 11 jours. Les causes restent inconnues et cela ne fait qu'augmenter l'aura de cette auteur si particulière. Agatha Christie est comme ses ouvrages : pleine d'énigmes.
De nombreuses hypothèses sont lancées, mais la vérité de dérobe. (Voir aussi une petite vidéo que je vous ai trouvé sur la Toile).

Ensuite, on s'intéresse à la place de cette femme à la fois ordinaire et extraordinaire dans son époque. Elle restera attachée aux valeurs du monde victorien bien qu'elle le connut à peine.
C'était son modèle parfait de société.

Romancière, écrivain, auteur, mais aussi un peu archéologue, Agatha était tout ceci. Son second mari l'était d'ailleurs (archéologue). Elle le suivra sur maints chantiers de fouilles. Elle se passionnera pour ces recherches et ses livres en seront directement ou indirectement inspirés.
Ces découvertes, ces voyages et ces séjours parfois rudes furent pourtant pour Agatha ses plus belles années. C'est ce qu'elle dit en tout cas dans son autobiographie et on veut bien la croire car tout de même, ce sont de véritables aventures.

Le Nil, fleuve sacré, sera aussi un protagoniste important dans la vie de la reine des romans à énigmes.
Non seulement il est bordé par l'Histoire de l' Égypte antique, mais c'est aussi là que l'on y trouve les traces de la période de colonisation britannique. Agatha y viendra à plusieurs reprises. Le coût de la vie y était bien moins cher qu'en Grande-Bretagne. Les hôtels de luxe servent de relais pour les voyageurs alors en croisière sur le Nil. Des haltes bienvenues qui inspirèrent encore sans doute Agatha Christie.

Le Devon est la terre natale de la romancière. C'est un comté très vert et qui incarne à ses yeux formidablement bien le calme, la sérénité, mais aussi les secrets. toute une atmosphère propice à l'inspiration.
On visitera même Burgh Island, une petite ile qui sera à l'origine du décor des "Dix petits nègres", mais aussi des "Vacances d'Hercule Poirot". Un grand merci aux journalistes de nous faire autant voyager.

On poursuit notre enquête maintenant en s'intéressant aux deux stars des livres d'Agatha Christie : miss Marple et Hercule Poirot. Des personnages très différents, mais qui au fond œuvrent pour la justice dans un sens et traquent les meurtriers avec leurs armes propres. On est bien loin des "Experts" et ce charme désuet ne se ternit ou ne de fane jamais.
On nous offrira même sur un plateau d'argent le pourquoi du comment Hercule Poirot est Belge et possède autant de défauts.
Et on poursuivra avec un tour d'horizon avec d'autres protagonistes récurrents des ouvrages de la romancière. Des portraits courts, mais instructifs.
On aura un article un peu plus long sur la saga des Beresford. Ils le valent bien !

Un petit retour en analyse sur les techniques utilisées par la reine du crime avec Pierre Bayard. Grand fan de l'auteur, il s'est attaché à prouver (si besoin était) que les œuvres d'Agatha Christie sont subtiles, sophistiquées et que l'on ne doit pas les négliger ou pire les snober !

Les romans qu'elle a pu écrire sont formidablement bien documentés et répondent à la rigueur qu'elle s'impose pour que les "instruments" des crimes soient les plus réalistes possible. Car nous apprendrons que la duchesse de la mort en connaissait un rayon en matière de poison puisqu'elle avait été infirmière durant la première guerre mondiale, puis avait passé le diplôme de préparatrice en pharmacie. Ensuite, elle a entretenu ses connaissances par ses lectures et certaines de ses correspondances.

Tout comme, elle a révolutionné le genre du roman policier. Cela a nécessité beaucoup de travail et de l'imagination. Ses coupables sont le plus souvent détonants et rare sont les ouvrages où on les découvre avant la fin.

Il faut dire que l'écrivain a été avant tout une grosse lectrice et ce depuis l'âge de 5 ans. Bercée par ses lectures, elle y reviendra sans cesse l'air de rien dans sa méthode d'écriture.

Elle exploitera aussi des lieux qu'elle affectionnait particulièrement. On l'a déjà vu pour le Devon, mais ce fut vrai également pour les trains et même les trains de luxe.

Et oui, Agatha Christie aimait les belles choses, mais était aussi et surtout, une femme de son temps. Les idées raciales, racistes et xénophobe se retrouvent dans ses livres, mais fort heureusement, l'ensemble est sans haine et juste le reflet d'un mode de pensée périmé.

Ensuite, ce sont les acteurs de la scène littéraire d'aujourd'hui qui nous livre leurs impressions, leurs souvenirs de lecture sur les 66 titres qu'à écrit Agatha Christie. Une belle manière de revenir dans notre monde actuel.

Et de repartir presque aussi sec dans les racines du genre policier, avec les fondateurs qui tous inspirèrent Agatha Christie. Elle-même laissera une trace car elle avait sa griffe que l'on aime ou pas (comment on fait d'ailleurs dans ce cas-la ????).

Mais qui peut dire qui était vraiment la duchesse de la mort ? Elle n 'accordait pas d'interview. Il nous reste ses photos et surtout son autobiographie.
A travers ses livres, on s'approche un peu d'elle, mais de manière trop fugace. Elle sait fort bien brouiller les pistes.

Ses pièces de théâtre rencontrent encore et toujours le succès. Enfin surtout La souricière.
On ne compte plus les films, téléfilms et autres. Son oeuvre inspire.

Alors faites comme moi et tant d'autres amateur, lisez ce hors-série de Lire consacré à Agatha Christie.
Je suis certaine qu'ensuite vous aurez envie de lire ou de relire ses romans.


Agatha Christie, une mystérieuse disparition
envoyé par AgoraVox. - Regardez plus de courts métrages.



mardi 7 décembre 2010

Ramnsès au pays des points-virgules de Pierre Thiry

Parfois, on a de belles surprises dans sa boite mail. La preuve ?
Un matin, j'ai trouve un mail de Pierre Thiry. Il s'agit d'un auteur que je ne connaissais pas, mais qui lui avait déjà lu plusieurs de mes billets. Il me proposait un partenariat, soit une lecture de son livre gracieusement offert contre une critique. Le rêve pour moi qui adore découvrir sans cesse de nouveaux ouvrages, de nouvelles manières de décrire ou d'écrire notre monde passé, présent ou futur.
Rien que le titre et son sous-titre laisse songeur : "Ramses au pays des points-virgules : une fiction pour tous lecteurs de dix à cent dix ans".

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L'auteur : (Source : le site de l'auteur lui-même )

Qui je suis... Après avoir été vendeur de disques, administrateur de théâtre, programmateur de concerts, je me consacre à présent à l'écriture et bientôt à l'animation d'ateliers d'écriture.

J'aime flâner chez les bouquinistes, jouer du violoncelle, écrire le soir à la lueur d'une chandelle. Je suis diplômé de l'Université de Rouen où j'ai obtenu une maîtrise en droit ainsi qu'un master-pro en sciences humaines et sociales mention sociologie.

J'ai publié à la fin de l'année 2009 le roman intitulé «Ramsès au pays des points-virgules»
pour lequel j'ai bricolé ce «charles-hockolmess.e-monsite».

Je suis un des membres-fondateurs des Editions du Paquebot.

Je travaille actuellement à la rédaction d'un nouveau roman dont le titre devrait être «Le Mystère du Pont Gustave-Flaubert»...

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L'intrigue :

Quelques jours avant Noël, Alice discute avec son oncle Sigismond, un bouquiniste érudit. Elle se moque de lui car il ne connait même pas J.-K. Rowling l'auteur d'Harry Potter. Elle évoque un roman qui aurait été écrit par un certain Jérôme Boisseau : «Ramsès au pays des points-virgules». L’oncle Sigismond, n’en a jamais entendu parler. Osera-t-il avouer à sa nièce qu’il existe des écrivains dont il ignore tout? Ce roman, ce romancier existent-ils? Que raconte Ramsès au pays des points-virgules>? Qui en est le véritable auteur? Qui est le Ramsès dont il est ici question? Les réponses à toutes ces interrogations seront elles dans ce livre? Ce volume s’adresse à tous les lecteurs de dix à cent-dix ans. On y arpentera les méandres mystérieux du chateau de Baskerville, on y croisera Charles Hockolmess, le chat noir qui cite sans cesse Jean de La Fontaine. On y découvrira que le lecteur autant que l'auteur ont chacun leur rôle à jouer dans la naissance d'un livre. C'est particulièrerement le cas de ce livre où le lecteur est invité à mettre son grain de sel.

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Ce que j'en pense :

Plus qu'une fiction, j'ai eu le sentiment de lire un conte. Une fable à la fois très contemporaine, mais également très classique. Pierre Thiry jongle avec des patronymes familiers ou pseudos familiers et crée ainsi une ambiance dans laquelle on se sent immédiatement à l'aise.
Visuellement, j'ai imaginé un décor qui n'aurait rien à envier au film "Amélie Poulain". Vous voyez, cette atmosphère banale et à la fois complètement excentrique.

Suivant l'âge du lecteur qui peut donc être assez jeune, certaines références disséminées ici ou là, n'auront pas le même impact qu'avec un lecteur adulte, mais qu'importe.
Cette histoire peut se découvrir de mille façons. Chacun peut y voir ce qu'il souhaite. L'auteur laisse finalement beaucoup de liberté à son ou ses lecteurs.

Le style est agréable, la lecture est très aisée. L'ouvrage se lit presque trop vite et j'encourage les futurs lecteurs à se refréner un peu pour apprécier la richesse de l'univers que nous ouvre l'écrivain.

Le dénouement ne pourra que ravir les lecteurs les plus exigeants. Et quand je disais un peu plus haut que l'auteur nous laissait beaucoup de liberté, ce n'était pas peu dire. Il vous intègre à l'écriture même de cet ouvrage. Vous êtes spectateur, mais aussi acteur.

Un beau pari, un peu fou, légèrement décalé, complètement délirant.

Ma note finale : 16 / 20.

lundi 6 décembre 2010

Challenge nécrophile

De mieux en mieux et de plus en plus morbide. Cela colle assez bien avec mes humeurs du moment, voilà sans doute pourquoi, je me lance dans ce nouveau challenge littéraire organisé par Fashion sur Happy Few !

Les règles de ce challenge :

Il faut lire le plus possible de romans écrits par des auteurs morts mais pour compliquer la tâche il faut lire un roman dans au moins une des catégories citées ci-dessous :

- un roman d'un auteur mort dans des circonstances particulières (Pouchkine, mort en duel, Zelda Fitzgerald, brûlée vive dans l'incendie de son hôpital psychiatrique, Camus, accident de voiture, Cazotte et Chenier, guillotinés, Tennessee Williams, étouffé par un bretzel, Péguy, Alain-Fournier, Pergaud, Caldéron, Saki, morts au combat, Apollinaire, victime de la grippe espagnole, Zola, asphyxié, etc.) (une liste avec d'autres noms, trouvée par Miss Babooshka, ici) (The Bursar a signalé la mort tragique d'Eschyle, tué par une tortue lâchée par un aigle, Alwenn celle de Courteline, mort le jour de son anniversaire),

- un roman d'un auteur qui s'est suicidé (Sénèque, von Kleist, Nerval, Lafargue, Maïakovski, Woolf, Zweig, Mann, Pavese, Hemingway, Plath, Toole, Mishima, Celan, Gary, Koestler, Brautigan, Levi, thomson, Wallace et j'en passe) (Kali signale Empédocle, qui s'est jeté dans l'Etna),

- un roman d'un auteur mort avant 35 ans (je n'ai pas fait de liste, il faut que vous mettiez vous aussi à contribution vos petites cellules grises, non mais) (mais Erzie, dans sa grande bonté a trouvé ce lien pour vous),

- un roman d'un auteur enterré à Paris (Baudelaire, Sartre, Beauvoir, Beckett, Vercors, Cortazar, Cros, Desnos, Huysmans, Ionesco, Kessel, Leblanc, Louÿs, Maupassant, Troyat, Tzara, Hugo, Dumas, Malraux, Rousseau, Voltaire, Zola, Alain, Apollinaire, Balzac, Barbusse, Beaumarchais, Colette, Constant, Courteline, Eluard, Daudet, La Fontaine, Musset, Nerval, Noailles, Nodier, Proust, Radiguet, Romains, Saint-Simon, Vallès, Villiers de l'Ile-Adam, Wilde, et quelques autres).

Ce challenge prend effet tout de suite et sera clos le 31 décembre 2011.

Billets perdus....


Une image pleine de couleurs et d'espoirs car vu ce qui m'arrive en ce moment, j'essaie vraiment de positiver le plus possible.

En faisant un peu de tri dans mes fichiers délaissés depuis plus d'une semaine, je me suis aperçue que j'ai dû faire pas mal de "boulettes".
J'ai supprimé des fichiers qu'il ne fallait pas et ce de manière totalement définitive (sauf si je me la joue comme dans les "Experts" et que je démonte tout, exploite des ordinateurs tellement puissants que j'aurai même pas assez d'électricité pour les faire tourner).
Ce sont donc plusieurs critiques de livres lus ces dernières semaines qui sont passées à la trappe. J'en suis malade, mais je vais tenter d'oublier cela. J'y mets sur le compte que je suis sous médicaments et que je perds un peu la "boule" avec.
Je ne les recommencerai pas. J'ai envie d'aller de l'avant.
Désolée...

C'est Lundi ! Que lisez-vous ? [11]

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Pas mal de chose, vu que je suis restée alitée à cause de mon dos.

Côté livres :

-"Level 26, tome 1" d'Anthony E. Zuiker (Thriller)
- "C'est une chose étrange à la fin que le monde" de Jean d'Ormesson (Essai/Roman)
- "Naissance d'un pont" de Maylis de Kerangal (Roman)
- "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites" de Marc Levy (Roman)

Côté magazines :

- Elle
- Grazia
- Lire Hors-Série : Agatha Christie, une femme fatale
- Lire décembre 2010/janvier 2011



Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

- "Le dernier mort de Mittérand" de Raphaëlle Bacqué


Et demain alors, je lirai quoi ?

- "Level 26, tome 2 : Dark Prophecy" d'Anthony E. Zuiker
- "En cuisine" de Monica Ali


À la semaine prochaine !

Merci à Mallou pour ce rendez-vous hebdomadaire.

mercredi 1 décembre 2010

La cause de ce silence


Suite à une énorme chute sur une belle plaque de verglas de plusieurs cm d'épaisseur, Emeralda n'est plus en état depuis le 26 novembre 2010 d'assurer les mises à jour de ce blog.
Elle souffre d'un trauma sévère de toute la colonne vertébrale.
Elle va revenir aussi vite que possible, mais pour l'heure, elle observe un repos total.