mercredi 28 mai 2014

Pan'Pan Panda, une vie en douceur tome 2 de Sato Horokura





Le livre : 

Pan'Pan Panda, une vie en douceur tome 2 de Sato Horokura aux éditions Nobi-Nobi, 110 pages, 9 € 45. 


Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Nobi-Nobi et la communauté de lecteurs Babelio. 
Enfin, c'était le cas pour le tome 1, mais comme la maison d'édition était super sympa et que cela correspondait aussi à la date de sortie du tome 2, ils me l'ont aussi fait parvenir. Un grand merci à eux pour ce geste. 


Le pitch : 

Panettone, que tout le monde appelle Pan'Pan, est un panda qui travaille comme gardien à la résidence Kanda.
Il habite avec Praline, une fillette débrouillarde qui lui prépare les meilleurs petits plats. Chacun veille ainsi l'un sur l'autre et s'entraide dans tous les moments de la vie ! Tendre comme un film de Miyazaki (Mon voisin Totoro), découvrez le quotidien plein de bonne humeur de la petite Praline et de Panettone, le plus attachant des pandas !


Ce que j'en pense :

Voilà le second tome de cette saga de manga pour jeune public avec des graphismes doux, ronds, tendres et frais. La suite est similaire sur ces points au précédent opus. Pas de surprises. 
Il est publié dans notre sens de lecture occidental et il est même mis en couleurs, ce qui n'est jamais le cas sauf quelques illustrations du début ou de fin parfois dans les manga "standards". Parfait pour les plus jeunes qui ne seront pas perturbés pour leur lecture. 

Un panda qui parle et qui vit seul avec une fillette, Praline, quoi de plus normal ! Il remplace même le propriétaire de la résidence. Ce n'est pas rien. 
Mais vous me croirez si vous voulez, ça le fait sans problème. D'ailleurs cela ne surprend personne plus que cela. 
C'est drôle de les voir ainsi évoluer au quotidien. Il y a de la tendresse partout et aussi de l'humour. Praline vit juste avec un doudou géant qui s'occupe vraiment d'elle comme elle-même prend soin de Panettone (Miam, on en mangerait).
Mais dans cette suite, les personnages s'étoffent. Leurs liens se précisent. normal, on peut aller un peu plus loin, on connait déjà certains détails. 

Les petits soucis de la vie sont vites résolus. Mais il y a plus de tensions dans ce second tome. Tout se terminent toujours bien, mais l'existence n'est pas aussi lisse que cela pour nos héros. C'est plus intéressant sans aucun doute. On en apprend aussi un peu plus sur les coutumes, les traditions au Japon. 

Un second tome toujours très agréable. À faire découvrir à nos enfants pour enfin un peu de douceur dans un monde brute. J'ai essayé avec mes Pestouilles (8 et 11 ans) et c'est la plus petite qui a adoré. Normal, c'est vraiment un titre jeunesse et ma grande l'a trouvé un peu trop simple (je n'ai pas dit bébé hein !!!)

Super les petits jeux et autres bonus de fin. 
Prolongation de plaisir, sympatoche. 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 




jeudi 22 mai 2014

Alix Senator, tome 2 : Le dernier pharaon de J. Martin, V. Mangin et Th. Démarez



Le livre : 

Alix Senator, tome 2 : Le dernier pharaon de J. Martin, V. Mangin et Th. Démarez aux éditions Casterman, 48 pages, 13 € 50.


Pourquoi cette lecture :

C'est assez simple. J'ai beaucoup apprécié le premier volet de cette nouvelle saga où l'on retrouve Alix plus âgé et sans son complice de toujours, donc je poursuis ma découverte avec ce second tome. 


Le pitch : 

Rome, an 12 avant J-C. 
L'empereur Auguste est tout-puissant. Alix a plus de 50 ans. Il est sénateur. Mais la paix qui règne en Italie n'est qu'apparence. L'empereur lui-même a failli être tué par un fou qui disait agir au nom de César ! 
Trente ans après son assassinat au Sénat, le dictateur serait réapparu en Egypte. Folie, mystification ou véritable retour, Alix et ses fils vont devoir le découvrir dans une odyssée qui les conduira des somptueux palais d'Alexandrie jusqu'à la mystérieuse Mère des pyramides.


Ce que j'en pense :

L'Antiquité romaine n'est pas une période calme de l'histoire. Les intrigues y étaient plus que nombreuses et les ambitions dévorantes. L'œuvre de J. Martin nous l'avait bien fait toucher du doigt et cette suite respecte très bien cela. On est dans le cadre d'une bande dessinée historique la plus rigoureuse possible tout en ménageant des aventures crédibles pour ses héros. 

Cette nouvelle saga possède tous les atouts pour devenir elle aussi un classique : graphismes soignés et détaillés, rigueur historique, scénario travaillé et crédible, intemporalité des valeurs transmises, etc...

Dans cet opus, les fantômes du passé ressurgissent. On peut ainsi faire le lien avec la première saga. Ainsi reliée, je trouve que ces histoires nous prouvent que des suites de grande qualité sont tout à fait possibles. Et cela est d'autant plus vrai quand on retourne aux sources même des éléments fondateurs. 

Pour ma part, j'attends avec une impatience non dissimulée le troisième tome. 


Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20




lundi 19 mai 2014

L'atelier des miracles de Valérie Tong Cuong




Le livre : 

L'atelier des miracles de Valérie Tong Cuong aux éditions J'ai Lu, 251 pages, 7 € 50.



Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions J'ai Lu
Ce titre m'intéressait depuis sa sortie, mais n'ayant pas eu l'occasion de le lire immédiatement, j'ai attendu sa sortie en version de poche. Ce partenariat est donc parfait pour moi. Il me fournit l'occasion d'assouvir ma curiosité pour un texte déjà repéré depuis un long moment. 


Le pitch :  

Professeur d'histoire-géo, harcelée par ses élèves comme par son mari, Mariette est au bout du rouleau. Rongée par son passé, la jeune Millie est prête à tout pour l'effacer. Quant au flamboyant Monsieur Mike, ex-militaire devenu SDF, le voilà mis à terre par la violence de la rue. 
Alors que ces âmes esseulées se heurtent au mur de leur existence, Jean, homme providentiel, les accueille dans son atelier où il répare les destins abîmés. 
Où chacun trouvera la force de se reconstruire et de reprendre goût à la vie - quitte à en payer le prix. 
Un roman qui redonne foi en l'humanité, et en soi-même.


Ce que j'en pense : 

On commence cette lecture en ayant les yeux qui piquent pour cause de fumée. C'est que cela brûle autour de Millie. On découvre donc ce personnage dans une certaine urgence dramatique. 
Vient ensuite Monsieur Mike qui est aussi dans la panade car c'est un sans domicile fixe comme on dit. Mais être dans la rue, c'est un état de fait, pas une maladie. On n'en reste pas moins quelqu'un. On a sa fierté et on veut rester droit dans ses bottes. enfin, on essaie.  
Et enfin, voilà Mariette. Poussée à bout par une bande de collégiens plus retors que jamais. Et je sais que c'est dur des collégiens ! Mais le pire vient parfois aussi d'ailleurs, de ces proches qui ne sont en fait que des étrangers. Ces blessures du quotidien qui vous ruinent petit à petit, l'air de rien. 

On va sans cesse passer de l'un à l'autre dans cet ordre. C'est calibré, tout est réglé. L'histoire est en marche. 

Et j'ai aimé suivre ces trois destinés, ces éclopés de la vie moderne. 
J'essaie d'être optimiste le plus souvent possible et ce roman fait du bien. Pas seulement à ses principaux protagonistes, à ses lecteurs également. 
L'écriture est des plus agréable, fluide, elle coule de source comme une évidence. Peu importe que ce ne soit pas avec des termes extrêmement recherchés qu'il faille ouvrir son dictionnaire toutes les quatre pages. Ce style dit ordinaire en raconte davantage comme Jean qui ne se démarque pas du quidam en apparence. Parce qu'il est comme tout le monde, il a ses failles, ses blessures... 

La progression n'est pas facile pour chacun des "aidés", mais elle se fait néanmoins. C'est crédible et on se retrouve forcément un peu dans ces personnalités. Il y a des fragments qui résonnent en nous. Cette lecture en devient presque thérapeutique.  
A lire sans modération. 


Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20. 



vendredi 16 mai 2014

Concours J'ai Lu




De livres à gagner... 
Je suis certaine que cela va en intéresser plus d'un ou d'une.  
Alors voici : 




10 exemplaires de Comme son ombre de Val McDermid : ici





10 exemplaires d « Les héritiers de Sorcha T. 1 -  A l’aube du grand amour »  de 

Nora Roberts : ici


Bonne chance !!! 



jeudi 15 mai 2014

Elinor Jones, tome 1 : le bal d'hiver D'Algésiras & Aurore



Le livre : 

Elinor Jones, tome 1 : le bal d'hiver d' Aurore  & Algésiras aux éditions Soleil, 48 pages, 13 € 95.


Pourquoi cette lecture : 

J'ai déjà croisé cette série dans les rayonnages de diverses librairies et quand je l'ai retrouvé dans les bacs de la médiathèque, je me suis dis que ce serait l'occasion de la découvrir à moindre frais. De plus, je pourrai aussi la faire découvrir à mes deux Pestouilles qui aiment beaucoup les bandes dessinées. Bref, d'une pierre, trois coups !!! 


Le pitch : 

"Miss Bianca sait tout faire. C'est grâce à elle si trois fois par an, les bals Tiffany sont devenus les soirées les plus courues d'Angleterre. Les Tiffany seront bientôt une société de renommée mondiale. Bianca ira très loin, Miss Jones, et à ce moment-là, nous verrons qui a eu assez de force et de volonté pour la suivre."
Oui la maison de couture n'est plus à présenter. Mais qui est à sa tête ? Qui prendra la suite ?


Ce que j'en pense :

Cette bande dessinée est destinée à un public féminin, c'est indéniable, mais je n'aime pas avoir à classer de manière trop catégorique les ouvrages qui me passent entre les mains et sous les yeux. Chaque ouvrage trouve son public et peut importe les genres, sous-genres et autres catégories. On lit ce qui nous plait après tout. Mais force est de reconnaître que les garçons seront moins attirés. 
La création de collection de vêtements, ce n'est pas souvent leur truc...

Couleurs non pas pastels, mais pas criardes qui donnent une impression de douceur, de temps passé, un peu comme le Sépia le fait sur certains de nos clichés. Cela renforce aussi ce côté romantique qui nous plait à nous les filles car en plus des dentelles, des fanfreluches et autres rubans, il y a cette période de l'Histoire (pas clairement établit, mais qu'on devine) qui est à la fois moderne et si classique. 

Tout est fait à la palette graphique me semble-t-il... Mais de belle manière. C'est graphiquement très agréable à l'oeil et on passe de case en case facilement.
Les graphismes donc sont assez beaux et sont un doux mélange entre ceux d'une bande dessinée classique et ceux d'un manga. 
C'est bien dans l'air du temps ça. 

Au niveau de l'intrigue, cela reste plaisant. Il y a du suspens, des petits secrets, des cachoteries, des retournements de situations... Bref, un univers de chiffons de luxe avec aléas et ses clans.
Une saga débute et j'ai bien envie de lire la suite. 


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20




lundi 12 mai 2014

Naufrages de Philippe Zaouati




Le livre : 

Naufrages de Philippe Zaouati aux éditions des Rosiers, 119 pages, 20 €.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat à l'initiative de l'auteur lui-même. 
J'avais déjà eu le plaisir de découvrir son premier roman en partenariat "La fumée qui gronde", me voilà donc prête à plonger de nouveau dans sa prose et un tout autre univers pour cette fois. 


Le pitch : 

Un roman qui met en scène Tomislav, Josef, Ava, Norbert, entre Prague, Sofia, Paris et Tel Aviv... 
Souvenirs, retour en arrière, passé très présent... Trop ?


Ce que j'en pense : 

On est loin du monde de la finance et des banques comme pour le premier roman de Philippe Zaouati, mais au final, ce titre est proche tout de même car le destin d'une vie peut être fort tortueux et déjà, il avait été question de trajectoire de vie dans "La fumée qui gronde". 

La mise en page choisie est un peu austère. 
Cela ne m'ennuie pas car ce récit ne nécessite pas particulièrement de fioritures, cependant le manque d'aération dans le texte amène une impression de fouillis, d'accumulations de détails et de tranches de vie pas forcément bien rangé donc. On s'y retrouve un peu noyé. Comme la narratrice, on peine à y voir clair. 
Faut aussi dire que les années d'après guerre ne sont pas si faciles. Il faut y trouver sa place avec tous ces absents et ces effets de communautés. Et puis le passé est lourd. 
On ressent cette pesanteur d'ailleurs aussi dans le style d'écriture. C'est un sentiment qui est toujours là. C'est constant et j'ai trouvé cela troublant. 

Ce récit n'est pas complètement fictif. Il y a également un gros effort de documentation. C'est un roman fouillé, travaillé et je dirai sans doute personnel dans le sens où ce texte est lourd de sens. (Voir aussi la dédicace de l'auteur pour son épouse ). 

J'aurai voulu pouvoir m'y immerger plus, mais je n'ai pas réussi. Je suis restée en surface, simple spectatrice et j'ai bien senti que je passais à côté de quelque chose qui m'échappait. C'est frustrant et en même temps je sais bien que l'on ne parvient pas systématiquement à entrer en communion avec un texte et ce pour diverses raisons. 
Dommage pour moi. 


Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20. 




jeudi 1 mai 2014

Pan'Pan Panda, une vie en douceur tome 1 de Sato Horokura



Le livre : 

Pan'Pan Panda, une vie en douceur tome 1 de Sato Horokura aux éditions Nobi-Nobi, 110 pages, 9 € 45. 


Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Nobi-Nobi et la communauté de lecteurs Babelio. 
Un manga tout en douceur...


Le pitch : 

Panettone, que tout le monde appelle Pan'Pan, est un panda qui travaille comme gardien à la résidence Kanda.
Il habite avec Praline, une fillette débrouillarde qui lui prépare les meilleurs petits plats. Chacun veille ainsi l'un sur l'autre et s'entraide dans tous les moments de la vie ! Tendre comme un film de Miyazaki (Mon voisin Totoro), découvrez le quotidien plein de bonne humeur de la petite Praline et de Panettone, le plus attachant des pandas !


Ce que j'en pense :

Voilà un manga pour jeune public avec des graphismes doux, ronds, tendres et frais. Il est publié dans notre sens de lecture occidental et il est même mis en couleurs, ce qui n'est jamais le cas dans les manga sauf pour quelques illustrations du début ou de fin parfois. 

Un panda qui parle et qui vit seul avec une fillette, quoi de plus normal ! 
Mais vous me croirez si vous voulez, ça le fait sans problème. 
C'est drôle de les voir ainsi évoluer dans leur petite vie quotidienne. Il y a de la tendresse partout et aussi de l'humour. Praline vit juste avec un doudou géant qui s'occupe vraiment d'elle comme elle-même prend soin de Panettone (Miam, on en mangerait).

Les petits soucis sont vites résolus. La bonne humeur est de rigueur et du coup tout semble si facile. Parfois, on devrait faire comme eux et tout prendre avec le sourire. 

Un premier tome vraiment très agréable. À faire découvrir à nos enfants pour enfin un peu de douceur dans un monde brute. 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20