jeudi 29 avril 2010

Amis ou ennemis ? ----- "A.N.G.E : Antichristus" d'Anne Robillard

Agents secrets qui oeuvrent pour le bien-être de l’humanité, cela peut soit vous attirer, soit vous repousser.
Il est évident que je ne parle pas de plan de carrière (je ne suis pas responsable d’un tel recrutement et heureusement d’ailleurs), mais de profils pour des personnages d’un nouveau roman d’Anne Robillard : « A.N.G.E : Antichristus ». Un auteur connu et reconnu, mais que je vais découvrir pour ma part.

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L’auteur : (Sources : Wikipédia)

Anne Robillard est un écrivaine québécoise. Elle est née le 9 février 1955 et est la fille aînée du professeur de ballet Pierrette Gagné et du comédien Jean-Claude Robillard (qui a fait la voix de grand-papa Bi dans Passe-Partout).

Elle est connue notamment pour Les Chevaliers d'Émeraude, une saga de fantasy se déroulant sur le continent d'Enkidiev, un monde magique que les Chevaliers d'Émeraude devront protéger.

En plus de cette saga, elle a écrit un livre qui est sorti en 2006 : Qui est Terra Wilder ?. Elle a dernièrement écrit 6 livres nommés A.N.G.E. Antichristus, A.N.G.E. Reptilis, A.N.G.E Perfidia, A.N.G.E. Sicarius, A.N.G.E. Codex Angelicus et A.N.G.E. Tribulare, qui sont les 6 premiers tomes de sa nouvelle series, A.N.G.E.

Anne Robillard a grandi dans les magies des arts de la scène, mais aussi dans l'insécurité du métier d'artiste. Tout en continuant d'écrire des histoires sorties tout droit de son imagination, elle a opté pour un style de vie plus stable. Son salaire de secrétaire juridique lui a permis de poursuivre des études de littérature et de traduction à l'Université de Montréal et de continuer à composer.

Le fantastique et la fantaisie ont toujours fait partie de ses écrits. Adolescente, elle a découvert le monde magique de Tolkien (Bilbo le Hobbit, Le Seigneur des Anneaux), une âme sœur qui devint en quelque sorte son mentor. Même dans ses textes les plus dramatiques, le surnaturel a toujours trouvé sa place. La guérison miraculeuse, la réincarnation, l'invisible, la magie, les fées et les chevaliers sont rapidement devenus ses thèmes préférés. Mais, à l'époque, le public n'était pas encore prêt à savourer ses récits fantaisistes. Elle n'a pas perdu courage pour autant et a continué de créer des mondes merveilleux emportant ses amis et sa famille loin de leur réalité quotidienne.

En 2002, quelques éditeurs ont finalement entendu parler de ses manuscrits.

Son site officiel : http://www.anne-robillard.com/

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L’intrigue : (Quatrième de couverture)

Lors d'une enquête de routine sur les enseignements trompeurs d'un prétendu gourou, les agentes Océane Chevalier et Cindy Bloom découvrent que de sombres événements prédits par certains textes bibliques sont sur le point de se produire.
Leurs collègues, Yannick Jeffrey et Vincent McLeod, viennent leur prêter main-forte, mais se heurtent à la mystérieuse puissance du Faux Prophète. Au même moment, les tueurs de l'Alliance, un redoutable groupe maléfique, préparent la venue de l'Antéchrist, et bientôt l'ANGE. plonge dans l'incertitude. Quelle est la véritable mission de ce mystérieux envoyé du Vatican Qui est cet homme vêtu de noir qui apparaît lorsque les agents de l'ANGE.
sont en péril ? Face à toutes ces menaces, l'Agence saura-t-elle préserver le monde de sa fin annoncée ?

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Ce que j’en pense :

Un peu de mystère dans une quatrième de couverture alléchante, une nouvelle saga et un auteur que je ne connais pas encore, il ne m’en faut souvent guère plus pour je cède aux sirènes de la tentation pour lire un titre prometteur.
En l’occurrence, avec « A.N.G.E : Antichristus », j’avais tous les bons ingrédients. J’ai pris du plaisir lors de cette découverte littéraire du rayon jeunesse car je ne me pose aucune contrainte et me moque royalement des « clivages » entre les rayonnages qui sont pour le moins factices.

L’intrigue débute lentement, mais je me suis rapidement attachée à Océane Chevalier. Elle a un métier de rêve (enfin pour moi : bibliothécaire et elle travaille plutôt le soir, loin des heures d’affluence, ce qui lui laisse pas mal de temps pour découvrir les livres et les parutions qui l’entourent). Elle a aussi une vision des choses qui me plait, une famille décalée au possible et elle reste néanmoins professionnelle, mais aussi très décontractée. Elle a su me mettre à l’aise comme sa protégée, Cindy Bloom.
Les autres personnages sont bien définis. Les bons d’un côté, les méchants de l’autre, on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Les nuances arrivent au fur et à mesure, distillées avec tact et mesure. Certaines découvertes n’en sont pas vraiment alors que d’autres mettent le lecteur en haleine.

Je ne pourrais reprocher qu’un peu trop de stéréotypes et des raccourcis ici ou là quelques peu grossiers, mais ce serait alors oublier totalement que nous sommes dans un livre classé « jeunesse » et donc qui se doit (peut se permettre) d’être peu plus rapide sur certains détails.

On a ici un bon mélange de « Mission Impossible », du MI5, des gadgets à la James Bond et de MIB (Men In Black). J’ai souri, je me suis amusée, je n’ai point tremblé, mais je n’étais pas tout à fait le cœur de la cible littéraire. Cependant, j’ai grandement apprécié ce moment de détente et je me pencherai avec un intérêt tout particulier sur le second volet de cette saga.
Ma curiosité est piquée…

Ma note finale : 15 / 20


Nota Bene : Un grand merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat.

samedi 24 avril 2010

La Team lit : "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne

Les grands classiques de la littérature ne m’ont pas toujours passionné, loin de là même. Souvent, je les ai même trouvés ennuyeux, rébarbatifs, trop austères, pas assez vivants, mais avec l’âge, je suis bien obligée de réviser mes jugements.
Sans doute suis-je plus à même de les comprendre, je suis prête à décrypter leurs messages. Enfin, au moins une partie d’entre eux car je ne suis pas devenue une spécialiste en la matière en quelques années seulement.

Une lecture commune avec les autres membres de la Team de Livraddict m’a donné l’occasion d’explorer la prose de Jules Vernes.
Notre choix s’est porté sur un titre connu, archi connu même et dont les multiples adaptations au grand et petit écran sont légion : « Vingt mille lieues sous les mers ».


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L’auteur : (Source Wikipédia)

Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français, dont une grande partie de l'œuvre est consacrée à des romans d'aventures et de science-fiction (ou d'anticipation).


En 1863 paraît chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son premier roman Cinq semaines en ballon qui connaît un immense succès, au-delà des frontières françaises. Lié à l'éditeur par un contrat de vingt ans, Jules Verne travaillera en fait pendant quarante ans à ses Voyages extraordinaires qui compteront 64 volumes et paraîtront pour une partie d'entre eux dans le Magasin d'éducation et de récréation destiné à la jeunesse. Richement documentés, les romans de Jules Verne se situent aussi bien dans le présent technologique de la deuxième moitié du XIXe siècle (Les Enfants du capitaine Grant (1868), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876), L'Étoile du sud (1884) ...) que dans un monde imaginaire (De la Terre à la Lune (1865), Vingt mille lieues sous les mers (1870), Robur le conquérant (1886)...)

L’œuvre de Jules Verne est populaire dans le monde entier et, selon l’Index Translationum, avec un total de 4162 traductions, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie. L'année 2005 a été déclarée « année Jules Verne », à l'occasion du centenaire de la mort de l'auteur.

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L’intrigue :

Un monstre marin, " une chose énorme ", ayant été signalé par plusieurs navires à travers le monde, une expédition est organisée sur l'Abraham Lincoln, frégate américaine, pour purger les mers de ce monstre inquiétant.
À bord se trouvent le Français Pierre Aronnax, professeur au Muséum de Paris, et Conseil, son fidèle domestique. Une fois parvenus en vue du monstre, deux immenses trombes d'eau s'abattent sur le pont de la frégate, précipitant Aronnax, Conseil et le harponneur canadien Ned Land sur le dos du monstre... qui s'avère être un fabuleux sous-marin, le Nautilus, conçu et commandé par un étrange personnage, le capitaine Nemo, qui paraît farouchement hostile à toute l'humanité ! Condamnés à ne plus jamais revoir leur patrie, leurs parents, leurs amis, la plus extraordinaire aventure commence pourtant pour les trois hommes...


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Ce que j’en pense : (Lecture toujours en cours)

L’édition que je me suis procurée est une simple version par Le Livre de Poche, mais elle comporte en fait, les illustrations d’époque de l’édition originale Hetzel, 111 pour être précise. De quoi agrémenter ma lecture par des gravures qui ne sont pas celles que l’on retrouve aujourd’hui dans les éditions pour enfants. Dommage d’ailleurs, je les trouve magnifiques.

J’ai réellement redécouvert cette histoire car mes souvenirs des adaptations au cinéma de ce classique sont un peu émoussés. Je suis retournée aux sources et c’était agréable dans l’ensemble même si par moments, j’ai trouvé les ficelles un peu grosses. J’ai eu l’impression qu’on diluait une intrigue qui aurait pu être plus dense, mais c’est vrai qu’il faut tout remettre dans son contexte. Tout ce qui nous paraît banal ne l’était pas à l’époque où Jules Verne écrivait ce récit.
D’autres passages m’ont plus intrigués. Ma lecture n’a pas été passionnée, mais j’y ai pris du plaisir, je ne peux pas le nier. Cependant, je n’ai pas terminé dans les délais de notre lecture commune car j’ai préféré la fractionner un peu plus afin d’aller jusqu’au bout. (Je ménage ma monture)
J’ai en effet était assez ennuyée par le côté très encyclopédique du récit. Jules Verne nous donne une foule de détails qui pour ma part ressemblent plus à de l’étalage de « science » qu’autre chose. Cependant, cela aidait peut-être les lecteurs contemporains. Il faut sans nul doute que je me mette plus à leur place et non pas à la mienne.


Les personnages sont bien campés, tout comme les différents décors.
Les descriptions sont riches, mais pas pompeuses sauf quand elles sont d’ordre encyclopédique. Elles servent le récit, aident le lecteur à se faire une idée des lieux où se trouvent les protagonistes. Pour un peu, on sentirait les embruns marins, on visionnerait cet éclairage électrique brut, on suffoquerait par manque d’air quand les réserves du Nautilus s’épuisent…

Une lecture que je vais poursuivre donc que file de l’eau…

À lire les autres avis de : El Jc, Baba, Mallou, Jess, Nathalie, Heclea, et Thalia.

mardi 20 avril 2010

Hiiiiiiiiiii ---- Un (grand) cri de souris d'Isabelle Bauer et Laura Nillni


Le livre du jour sera une fois n’est pas coutume, un livre pour enfant.
Je ne suis pas encore gâteuse pour me livrer à cette lecture toute seule le soir pour m’endormir, mais j’ai 2 filles et je leur fais souvent la lecture au moment du coucher. La plus grande peut se lire l’histoire toute seule, mais parfois, cela lui plait bien quand c’est papa ou maman qui lit.
Un avis donc à 3 voix cette fois pour « Un (grand) cri de souris » d’Isabelle Bauer et Laura Nillni.

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L’intrigue :

Elle se prénomme Lucie et c'est une petite souris qui adore croquer les i. Elle les recherche avidement…

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Ce que j’en pense, mais aussi Athénaïs et Océlina :

Une couverture souple, un livre fin, léger que l’on peut transporter partout, ce n’est pas si mal, mais c’est courir aussi le risque qu’il s’abîme facilement. Je sais bien qu’il faut laisser les enfants faire comme bon leur semble avec leurs ouvrages afin qu’ils les découvrent au gré de leur imagination, mais là, avec un jeune public, c’est risqué. Parole de maman qui a deux exemplaires de jeunes lectrices assez différentes.

Pour le reste, j’ai beaucoup aimé l’illustration de la couverture. Elle est à l’image des autres dessins que l’on trouvera au fil de la lecture : de la couleur et encore de la couleur. Le blanc a été banni ou presque, mais c’est agréable sans être agressif. Et puis à la lumière de la lampe de chevet, c’est comme un bouquet final de feu d’artifice avant le dodo. Les enfants et le parent lecteur en prennent « plein les mirettes » et « bye bye les soucis ».

L’intrigue simple, mais fort mignonne donne un aperçu des lettres tout en mettant un accent sur la voyelle i et son importance dans les écrits.
Mes filles ont 4 et 7 ans. L’aînée, Océlina est en avance d’une classe et va finir son CE1. Elle se sentait un petit peu trop vieille pour cette lecture, mais elle a beaucoup aimé les jeux de mots : « Paris sans i, c’est pars, La Gironde gronde… ». Une petite piqûre de rappel pour montrer combien toutes les lettres sont importantes.
Athénaïs connaît bien son alphabet en moyenne section, mais n’a pas toujours conscience de tous les sons que cela produit mêlé à d’autres lettres. Elle le verra en grande section avec l’approche des syllabes, mais le texte ici disponible est comme une comptine. C’est rythmé et pour peu que l’on y mette le ton, on chanterait presque. Océlina a perçu d’ailleurs des différences entre sa lecture personnelle et celle que j’ai fait à sa sœur. Elle a perçu certains détails qui l’ont poussés à relire le livre le lendemain soir.

On s’est bien amusé avec ce titre qui joue sur des registres simples, mais pas bêtes. Faire rire les enfants, c’est poursuivre un apprentissage par le jeu, le plaisir et à n’en pas douter, mes filles déjà lectrices avides (ce sont bien mes filles pour cela) n’ont qu’une envie découvrir d’autres livres tout aussi amusants, colorés et instructifs.
Il est certain qu’Océlina est vite passé à autre chose, mais Athénaïs revient encore souvent vers « Le (grand) cri de souris ». Car oui, comme Lucie, lire des histoires, c’est le paradis.

Ma note finale : 16 / 20

Merci à Livraddict et à Philomèle d’avoir renforcer ce goût de la lecture chez mes petites princesses.

mercredi 14 avril 2010

Menace fantôme --- L'invisible de Stella Rimington

Cela pourrait presque débuter comme un épisode de "mission impossible", mais la réalité dépasse parfois la fiction. On reste dans le roman, cependant on sent très vite le vécu de
l'auteur, son expérience, sa maîtrise du sujet. On frôle le document, mais "l'invisible" de Stella Rimington devrait vous faire frissonner, vous captiver comme un excellent opus du genre.

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L'auteur :

Née en 1935 dans la banlieue sud de Londres, Stella Rimington est une dame de fer. Elle a commencé en bas de l’échelle, du temps où, au Foreign Office, les femmes étaient au mieux secrétaires, pour finir à la tête du MI5 qu’elle a dirigé pendant cinq ans. Elle vit à Londres, où elle termine son troisième roman.

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L'intrigue : (quatrième de couverture)

Selon le jargon de la CIA, le terme «invisible» désigne un terroriste qui a la nationalité et l’ethnie du pays choisi pour cible.
Liz Carlyle, de la section antiterroriste du MI5, apprend que la Grande-Bretagne va être infiltrée par un «invisible».
Dans le même temps, un jeune indic pakistanais lui signale des mouvements suspects dans une librairie islamiste fondamentaliste de Londres.
La menace existe assurément, mais Liz ignore le lieu, la date et la nature de l’attentat…

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Ce que j'en pense :

Cela débute dans le métro. Un lieu où l’on est vu par tout le monde et en même temps si invisible car c'est bondé et impersonnel. Personne ne fait vraiment attention à vous. Vous êtes parmi tant d'autres. On peut s'isoler mentalement à défaut de le pouvoir le faire physiquement. On se perd dans nos pensées, on s'évade à notre manière et le reste s'efface au moins un instant. Puis la réalité revient au galop, nous rattrape, nous dépasse même.
Une ambiance qui est bien rendue dès les premières lignes grâce a l'auteur qui sait de quoi elle parle. Enfin, on y croit.
Et il en sera ainsi jusqu’au bout…

Changement de décor et d'ambiance assez radicale ensuite, mais on se sent aussi à l'aise que Liz car la prose de Stella Rimington est précise, presque chirurgicale, mais tonique, vivante et avec quelques petites pointes de sarcasmes qui rendent son personnage attachant.

Il faut s'enlever de la tête une chose : on n'est absolument pas dans un James Bond. Pas d'agent 007 en vu ou presque. Les copies sont pâles, mais plus réalistes ou plus pathétiques.
Les situations sont complexes, graves, mais on reste dans des sphères humaines très terre à terre. C'est plaisant car on n'est donc pas en présence de surhommes. Justes des hommes et des femmes avec leur histoire, leurs soucis, leurs contraintes.
On comprend mieux ce qui peut pousser ces derniers à agir. Cela ne rend pas leur combat plus noble, moins sanglant, mais plus intelligible. La réalité dépasse souvent de loin la fiction et ce roman est plus véridique que ce que l’on trouve dans nos journaux, j’en reste persuadée.
C’est sombre, mais juste ce qu’il faut. On n’en a pas rajouté, tous les éléments étaient déjà présents. Et même si l’histoire est presque courue d’avance, peu importe, on va jusqu’au bout. C’est la vie, c’est notre société, c’est ainsi que va l’humanité d’aujourd’hui…

Les chapitres sont en général assez courts. J'aime assez car on peut ainsi aisément fractionner sa lecture. On lit un petit chapitre et hop, on retourne à nos missions moins glorieuses, mais toutes aussi indispensables au quotidien.

Voilà donc un bon titre à lire le soir, dans le métro, sur les bords de pistes de ski ou bientôt sur la plage.

Ma note finale : 16/20.

Merci à Livraddict et aux éditions Le Livre de Poche pour ce thriller si réel, passionnant et surprenant.

jeudi 8 avril 2010

Retour aux sources -- "Le Chaman Blanc de Patrick Dacquay

Les partenariats avec les éditions Alphée sont toujours des surprises. On ne sait jamais quand ils arrivent, ni même sur quel thème on va tomber. Certains diront que c’est de la roulette Russe, mais bon j’aime les surprises et les découvertes donc, cela me convient assez bien.
Cette fois, je pars à la découverte du Chamanisme (pratique ancestrale) grâce à ce titre : « Le chaman blanc » de Patrick Dacquay.
Une aventure humaine qui mérite le détour sans nul doute…

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L’auteur : (Source Editions Alphée)

Patrick Dacquay, autrefois hommes d’affaires, se connecta, après de brutales épreuves, à ses mémoires celtes pour devenir Soof-Ta, « celui qui connaît et qui mange la Terre ». Depuis, il participe à la renaissance du chamanisme occidental en prenant appui sur la connaissance archaïque conservée par les peuples traditionnels de la planète.

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L’intrigue : (quatrième de couverture)

Depuis toujours, les enseignements du chamanisme traditionnels sont essentiellement oraux. C’est pourquoi, il a été jugé utile et opportun de réunir ces informations par écrit afin qu’elles perdurent et que le lecteur puisse non seulement satisfaire sa curiosité intellectuelle, mais surtout prendre lui-même le chemin de la conscience chamanique et, qui sait, devenir un chaman…
Ce livre se lit comme un conte car le parcours du Déo Soo-Ta en est un. Et pourtant combien d’enseignements y trouve-t-on ! Vous apprendrez notamment les états de conscience modifiés, le « chaudron celte », l’usage des plantes sacrées, la recherche des animaux totems, les objets de pouvoir, les soins chamaniques, l’exorcisme, etc.
Un témoignage d’une belle énergie qui apporte la connaissance et le savoir dans le bonheur et la joie de vivre. Porteur d’un immense espoir en l’avenir, cet ouvrage nous transmet le respect pour les anciens détenteurs de sagesse et pour grand-mère nature.

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Ce que j’en pense :

Une lecture pas banale pour le moins, mais j’aime les découvertes littéraires donc j’ai abordé sereinement ce thème que je n’aurais sans doute pas approché par cet angle-là.
Je suis historienne de formation donc le chamanisme, j’en connais l’importance, mais je l’avoue, tout ce qui touche aux pratiques, je n’y connais rien. Heureusement, la plongé dans cet univers se fait en douceur et avec un témoignage du passé (une base historique qui me parle et) que j’ai grandement apprécié : on le trouve en avant-propos et il s’agit de la réponse de Chef Seattle, de la tribu des Duwamish, faites en 1854 au gouvernement américain qui lui proposait d’abandonner sa terre aux « Blancs » contre la promesse d’une « réserve » pour le peuple indien.
Un pur bijou et qui remet bien les idées en place, sans se brusquer.

La suite est déjà plus ardue. J’ai eu un peu plus de mal.
On aborde des notions qui sont moins limpides. C’est plus théorique, moins parlant pour la profane que je suis.
Le style n’est pas désagréable, mais comme je viens de le dire, les propos sont parfois plus complexes et j’ai dû fournir quelques efforts pour bien tout saisir. Ce n’est pas déplaisant, mais j’ai évité de lire ce livre le soir ou à des moments où mon attention était peut-être moins vigilante. Ce qui ne m’a nullement empêché de vivre une situation de grand stress alors que j’avais cédé aux bras de Morphée pour échapper à l’ennui de la lecture de données indigestes lors d’un passage de cet ouvrage.

Belle écriture certes, mais soporifique a l'extrême grâce à l'approche du chamanisme par la physique quantique (Je vous rassure, cela ne concerne qu’un passage seulement de ce livre). Tout cela pour démontrer qu'en fait les chamans connaissent mieux notre univers que les scientifiques qui doivent revoir leurs positions régulièrement. Les expériences sont expliquées. J'ai eu ma dose de photons, de vitesse Lumière, de vide et autres notions pires encore. J'ai un bac + 5 en poche depuis quelques années... Mais en Histoire pas en Physique !!!!
Passage un peu trop pointu pour moi. Même l'auteur nous autorise à sauter des passages car il se rend bien compte que beaucoup vont décrocher. J'ai joué le jeu et tout lu, mais ce ne fut pas vraiment une partie de plaisir.

J’ai lu découvert ce titre par petites touches au final car je souhaitais apprécier les connaissances qui m’ont été dévoilées. Elles sont bien présentes et m’empêchent de dire que ce titre est seulement rébarbatif. Il est complet, riche, peut-être trop pour les novices.
On peut aussi dévorer ce livre si l’on maîtrise mieux le sujet, mais peu de personnes doivent alors être concernées et elles ne doivent pas avoir le même cursus universitaire que moi… Ou alors, je suis encore trop attachée au raisonnement.

J’ai quand même appris pas mal de choses durant cette lecture et elle m’a conforté dans le nouveau choix de vie que je me suis fixée durant ces derniers mois. Je n’en suis pas encore à pratiquer le chamanisme, mais disons que l’approche de l’existence par ce biais n’est pas aussi dénuée de sens que l’on pourrait le croire. Au contraire, c’est un retour aux sources.
L’auteur nous ouvre les portes d’un univers peu connu, où les idées toutes faites sont légions et ont la dent dure. Il faut avoir l’esprit curieux et être prêt à écouter, à entendre les messages qui nous sont délivrés.

Pas si évident, mais le voyage en vaut la peine pour peu que l’on s’y prépare en prenant son temps…

Ma note finale : 13 / 20

Merci à Livraddict et aux Editions Alphée pour ces lectures hors normes…