jeudi 27 août 2020

D'une mort lente d'Emelie Schepp



Le pitch :  

Plusieurs personnes sont retrouvées mortes à leur domicile, leurs corps comme des poupées incomplètes, mutilés avec une précision chirurgicale. Il n’y a aucun lien apparent entre les victimes. Des nuits blanches attendent la police de Norrköping et la procureure Jana Berzelius.
Mais cette dernière a d’autres cauchemars que le tueur au scalpel. Un homme qui la connaît depuis l’enfance. Un homme qui pourrait révéler à tous que Jana a été élevée et entraînée pour tuer. Cet homme est sa véritable menace. Et il vient juste de s’échapper.


Ce que j'en pense : 

La canicule est terminée, du moins nous l’espérons tous, mais j’ai pu faire baisser mon ressenti des températures extérieures grâce à cette lecture. 

Rassurez-vous, on doit aussi apprécier le récit calé sous un plaid, au coin du radiateur avec une tasse de chocolat chaud sauf si certains détails vous retournent un peu l’estomac. 


Tiré d’une série, on peut lire chaque tome de manière indépendante. Il y a un début et une fin qui ne se ferment pas concernant les protagonistes récurrents, mais pour le reste, c’est très bien ficelé. 

J’ai moi-même pris le train en marche avec cet opus et ce fût sans souci majeur même si évidemment j’ai senti des blancs que j’ai plus ou moins comblé grâce aux stratèges de l’auteur. 


On a tout ce qu’il faut dans ce titre : des morts dans des conditions disons-le atroces, des personnages qui ont peur, d’autres qui sont torturés par leur passé, des innocents qui prennent en pleine figure les revers, des écorchés de l’existence, des monstres... L’environnement est sombre comme il faut.

On a tout, mais une certaine lenteur sur le premier tiers du récit fut pesante, sans être non plus ingérable. Une impression de traîner un boulet qui heureusement par la suite se retrouve largué peu à peu. Ajoutons à cela qu’il fallait se familiariser avec les protagonistes assez nombreux, ce n’est clairement pas là que j’ai pris le plus de plaisir. 


L’ensemble reste classique avec quelques petites pointes intéressantes sur les conditions de travail dans le monde des secours (ambulanciers, secouristes, mais aussi policiers), la fatigue, le burn out... Sans être exceptionnel, ce roman possède des atouts qu’une lecture indépendante ne permet peut-être pas de déterminer au mieux. Je reste donc prudente sur mes réserves. 


Le point fort est certainement l’histoire de tous les personnages récurrents, même si pour cette fois, il me manquait des éléments. J’essaie d’avoir une vision globale et de deviner un peu la logique de l’auteur. 


Je pense essayer de lire d’autres titres de la saga afin de justement conforter ou non mes impressions.