Le livre :
Comment enseigner l'histoire à un ado dégénéré en repoussant les assauts d'une nymphomane alcoolique, tome 5 Wilt de Tom Sharpe aux éditions Belfond, 276 pages, 19 € 00.
Pourquoi cette lecture :
Après avoir lu pas mal de titres de cette rentrée littéraire d'automne, j'ai eu envie d'un peu de légèreté et de détente avant de me replonger dans autre chose. Et puis, j'aime alterner les genres pour éviter toute lassitude et pour mieux apprécier toute la palette des écritures que nous offre la littérature d'hier, d'aujourd'hui et même de demain avec les petits nouveaux !
Le pitch :
Dans la verte campagne anglaise, au pays des Sirs alcooliques, des nymphomanes aristo et des dégénérés en tout genre... À l’aube des vacances d’été, Eva, épouse tyrannique du professeur Henry Wilt, prend une décision radicale : faire engager son mari chez les Gadsley, un couple d’aristo du North Fenland. L’objet de ce job d’été : renflouer les comptes pour maintenir la scolarisation de leurs quadruplées infernales dans une coûteuse école privée.
Mais la mission de Wilt est délicate : pas facile d’inculquer des bases d’histoire à Edward, un adolescent passablement dégénéré, dans l’espoir fou de le faire entrer dans la select université de Cambridge. Sur place, l’ambiance est d’ailleurs assez proche de l’asile de fous. Lady et Sir Gadsley mettent toute leur énergie à se quereller au sujet des « goûts » domestiques de Sir George – entendons ici son attirance pour les servantes un peu rondes ! Les minces, à la porte ! – ; Lady Clarissa est une alcoolique nymphomane dont Wilt, peu porté sur la chose, peine à repousser les avances.
Quant au jeune Edward, son principal plaisir consiste à tirer sur tout ce qui bouge avec les armes empruntées à son beau-père. Jusqu’au jour où une utilisation abusive des armes à feu met un terme aux velléités universitaires d’Edward. Le garçon est retrouvé mort dans la propriété. Wilt aurait-il craqué et décidé de rompre son contrat avec Gadsley en éliminant leur rejeton ? Dépêché sur les lieux, l’inspecteur Flint, vieux rival de Wilt, mène une enquête des plus loufoques…
Ce que j'en ai pensé :
Cet ouvrage est en réalité le cinquième tome d'une saga. Je n'ai nullement lu les quatre autres, mais cela ne m'a absolument pas gênée car l'auteur replace bien tous les personnages. C'est un peu comme si j'avais visionné un épisode d'une série TV à partir du cinquième opus. On s'y retrouve toujours, on prend juste le train en marche.
L'écriture est correcte. Ce n'est pas ce que l'on pourrait classé dans la "Grande littérature", mais ce n'est pas ce que je cherchais non plus. Je voulais un livre plus léger, qui me divertisse, me fasse oublier un peu le quotidien. En cela, ce fut parfait.
Il y a des passages assez drôles, moyennement probables, on tire vraiment sur la caricature à l'anglaise. C'est un peu grossier comme trait (surtout au niveau des personnages), mais quand on le sait à l'avance, ce n'est pas problème.
Je n'ai pas rigolé aux éclats, mais j'ai bien esquissé quelques sourires en coin. Ce livre est bien le reflet de son titre, vous voilà prévenu.
C'est donc une lecture que je vous conseillerai pour les moments de lassitude, pour ceux où le moral est en berne, pour ceux où il faudrait mettre un peu de gaieté dans notre existence sans rechercher autre chose.
Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire