vendredi 29 mai 2015

Les roses de Sarajevo de John-Erich Nielsen



Le livre : 

Les roses de Sarajevo de John-Erich Nielsen aux éditions HoH, 207 pages, 9 € 95.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions HoH. On m'a proposé ce titre et en lisant sa présentation, j'ai eu envie de me lancer dans sa lecture. Vous le savez, je suis toujours en attente de coups de coeur nouveaux...



Le pitch : 

Pourriez-vous tout sacrifier par amour ? Eux l'ont fait ! 
"Les roses de Sarajevo", l'histoire vraie d'Emina et Mirko : 
Emina est la plus jeune enseignante de l’Académie des Beaux-Arts de Sarajevo. Pour Mirko, futur restaurateur, elle est aussi la plus séduisante ! Mais Emina est professeur et bosniaque, tandis que lui est étudiant et catholique. Deux barrières infranchissables… C’est alors qu’un vent de liberté se met à souffler sur la Yougoslavie : bientôt les nations proclament leur indépendance, et même les amours s’affranchissent des conventions ! Emina et Mirko se découvrent faits l’un pour l’autre… Mais l’Histoire se moque du bonheur des hommes. Au printemps 1992, les murs de la guerre vont se dresser brusquement tout autour de la ville. Le piège se referme… Encerclés, affamés, bombardés, Emina et Mirko s’accrochent à un dernier espoir : fuir l’Enfer. 
À Sarajevo, l’Amour et la Mort se sont donné rendez-vous. Au terme d’un combat sans merci, le vainqueur emportera tout… 
« Entre rêve et cauchemar, on rit, on pleure, on espère, on a peur… On vit ! Lorsque vous quitterez Emina et Mirko, vous n’aurez plus qu’une envie : être amoureux ! »



Ce que j'en pense :

Si l'auteur est un parfait inconnu pour moi, j'avoue que cela n'est absolument pas un problème. J'apprécie toujours découvrir de nouvelles plumes. Cela fait tellement du bien de sortir des sentiers battus.

Le thème n'est pas novateur, mais une approche différente peut tout faire basculer. Oui, la guerre, la mort, l'amour impossible, on a déjà lu cela peut-être  mille fois, mais qu'importe, on est humain et cela nous parle de ce que nous sommes dans des situations tout sauf normales, ordinaires.

Ce livre avait beaucoup de choses pour lui et pour me plaire, mais la rencontre ne s'est pas faite. Je pense vraiment qu'il s'agit plus de moi que la qualité intrinsèque du livre.
Je ne suis pas parvenue à venir la rencontre des protagonistes. Je les imaginais sans peine, mais ils étaient là plus comme des ombres que véritablement vivants dans ma tête. Et pour ce type d'histoire, c'est très gênant. L'auteur leur donne pourtant la vie, mais la formule ne fonctionne pas chez moi.
Des images d'actualités sont venues perturber mon esprit en lisant ces pages. J'ai revu en flash-back des éléments sur Sarajevo, la guerre que je pensais avoir oublié depuis fort longtemps car les journaux sont pleins d'atrocités. La mémoire est capricieuse et joueuse.
Le fait que cela soit en prime une histoire vraie a joué. C'est normalement un plus, mais là cela m'a fait ressentir de plus belle les éléments parasites à ma lecture. GRRRRRRR

En bref, voilà un livre intéressant, mais je suis passée complètement à côté. Le timing n'était pas le bon.



Et s'il fallait mettre une note : 10 / 20



jeudi 28 mai 2015

Happy Body, apprenez à aimer votre corps ! D'Anne-Charlotte Fraisse



Le livre :

Happy Body, Apprenez à aimer votre corps ! d'Anne-Charlotte Graisse aux éditions Marabout, 127 pages, 9 € 90.



Pourquoi cette lecture :

Découvert lors d'une vidéo beauté et bien-être sur YouTube, j'ai eu envie de lire cet ouvrage car je ne suis pas vraiment en phase avec mon corps et ce depuis des années. J'essaie d'y parvenir, mais je ne suis pas satisfaite du résultat. Ce livre peut être un plus, un outil supplémentaire donc pourquoi ne pas essayer ? 



Le pitch :

Bien dans votre tête, bien dans votre corps ! Marre de lire dans les magazines qu'il faut être encore plus mince, plus belle et plus grande pour plaire aux hommes ? Ras-le-bol de vous priver, de vous affamer, de vous regarder avec dépit dans la glace parce que vous ne ressemblez pas aux canons de la beauté ? Fini la culpabilité, place au happy body ! Pour enfin vous sentir bien dans votre peau et dans votre tête, et profiter de tous les plaisirs de la vie. 
Dans cet ouvrage, un plan en 5 étapes pour apprendre à vous aimer, de la tête aux pieds : faire un état des lieux de ce qui cloche, préparer le terrain pour le vrai changement, accepter vos complexes et valoriser vos atouts, réapprendre à manger grâce à la happy food, chouchouter votre corps. Et en bonus, des idées pour bichonner votre body selon les saisons. Rangez vos complexes au placard, place à VOUS, en mieux !


Ce que j'en pense :

Si déjà le titre est prometteur, sachez que vous devriez prendre pas mal de plaisir à lire le contenu de l'ouvrage. C'est frais, la mise en page est aérée, il y a de la couleur, les illustrations sont amusantes et toujours avec des femmes pulpeuses, pas maigrichonnes, bref des êtres plus proches de nous que Cindy, Claudia et autres Adriana !!! Elles sont belles avec leurs défauts et leur mauvaise foi !!! (Voir le contenu des bulles)

Après au niveau du contenu, c'est très bien également. J'ai pu me noter quelques pages sur lesquelles je reviendrai de temps en temps histoire de ne pas oublier leur contenu car oui quand on ne s'aime pas trop, on peut certes progresser, mais on retombe assez rapidement dans ses travers si on ne se surveille pas de près. 
On ne trouve pas que des conseils vus et revus dans ce livre bien que parfois, il ne faut pas hésiter à insister pour que cela rentre dans notre cervelle de piaf ! On a aussi quelques recettes, des trucs et astuces, des techniques... On ne vous parle pas que de votre silhouette même si forcément on reste centré sur votre corps, votre body qu'il faut apprendre à aimer dans sa globalité. On aborde tout et on vous apprend à accepter ses défauts. On ne peut pas tous les gommer comme cela d'un coup de baguette magique donc autant essayer de faire avec. 

Ce livre ne sera jamais aussi efficace qu'un véritable travail sur soi, parfois accompagné par un professionnel de la santé ou non suivant les cas, mais c'est déjà un premier pas. Il est positif sans se voiler la face. Il remet juste à sa véritable place votre corps et ce que vous devriez en penser. On est en permanence avec lui donc autant faire ami-ami avec ce dernier non ?



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20



vendredi 22 mai 2015

Comment ça va l'école ? de Francine Raymond



Le livre : 

Comment ça va l'école ? de Francine Raymond aux éditions Don Quichotte, 224 pages, 18 € 00. 



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Don Quichotte, choisit dans leur catalogue. 
Je suis parent d'élèves et j'ai toujours eut un pied dans l'éducation nationale (élève, étudiante, mariée à un prof devenu proviseur, mère d'élèves). Voilà donc une question de société qui me passionne car je pense que l'école est une base fondamentale. 



Le pitch : 

«Personne ne m'avait prévenue que ce serait si dur. Ces vingt années passées dans la peau d'un parent d'élèves, à pratiquer l'un des métiers les plus difficiles du moment, m'ont épuisée. En juin dernier, la cadette de mes deux filles a décroché le «Saint Graal» : le baccalauréat. Je goûte ma liberté. L'école est finie. Parent d'élèves est un métier risqué. On peut y perdre sa bonne humeur, et sa santé. 
A l'extérieur des murs de la classe, il faut panser les plaies de nos enfants trop souvent cabossés par l'école sans bien comprendre d'où vient le mal. Là où on aimerait entendre les mots d'enthousiasme, de valorisation et d'empathie, on parle de sélection, de stress, d'humiliation ou d'ennui. Je veux raconter cette conversation entretenue avec les enfants et les parents d'élèves à l'heure de la sortie, ces mots échangés avec des enseignants croisés dans les salles vides, ces rencontres avec de jeunes professeurs impuissants à détourner leurs élèves des quartiers défavorisés d'un chemin tout tracé... 
J'ai voulu éclairer par le menu les différentes facettes de cette école enivrée de compétition, enfermée dans des débats stériles, machine à exclure et à creuser les inégalités sociales. Partir à la rencontre de pédagogues enthousiastes ou de pionniers entreprenants qui redonnent le goût d'apprendre à nos enfants. Notre école est forcément finie, celle de demain en marche...»



Ce que j'en pense : 

L'école, on en a toutes et tous des souvenirs plus ou moins agréables, mais cela a été forcément un pan non négligeable de notre vie. Oui parce que nous avons la chance de pouvoir y aller. Si, si c'est une chance ! Car même si le "mammouth Éducation Nationale" est très imparfait (dixit Claude Allègre), il en reste des pans positifs. Si je vous assure. Même Francine Raymond l'auteur de ce livre serait d'accord avec mon propos. Elle souligne certaines faiblesses, lacunes, problématiques. Elle met parfois le doigt là où cela fait mal, mais dit aussi quand d'autres éléments sont plus positifs. Cependant, le tableau dressé reste très sombre, trop à mon sens. La réalité est plus nuancée, plus multiple. 

L'école, on peut en parler longtemps. L'action, ce serait mieux. Reste que rien n'est simple et l'image du mammouth (Claude Allègre toujours), si elle n'est pas flatteuse, reste assez véridique. 
Pour celles et ceux qui se sont éloignés de l'école et de ses problématiques, cet ouvrage peut les aider à avoir de nouveau les idées plus claires. Pour les autres, on peaufine ses connaissances. Personnellement, je connais un peu trop bien le dossier je crois. 

J'ai pu noter la sempiternelle erreur entre les fonctions de principal (collège) et de proviseur (lycée). Dommage, il y a par ailleurs de bonnes sources citées. Et puis dans un ouvrage sur l'éducation nationale, il aurait été bien de ne pas confondre les deux fonctions (proche, mais différentes). Je sais je suis pointilleuse.

J'ai apprécié la mise en avant de l'idée simple, mais tellement vrai que la confiance en soi est primordiale pour qu'un élève réussisse, passe un cap, avance tout simplement. 
Même chose d'ailleurs pour le clan des professeurs et plus particulièrement des débutants. S'il est vrai que beaucoup sont envoyés "au front" avec trop peu ou pas de formation "technique et pédagogique", ce n'est quand même pas non plus pour tous une entrée en matière si catastrophique que cela. Tous ne sont pas broyés par le système ou par des affectations trope difficiles comme pourrait le faire croire certains faits bien réels évoqués par Francine Raymond. Heureusement, sinon la situation actuelle serait bien pire. 

Bon ouvrage qui contient et expose bien des vérités, mais n'est qu'un regard parmi beaucoup d'autres sur ce vaste dossier. Loin d'être faux, ce livre ne perdrait rien avec néanmoins quelques nuances de plus dans son jugement. 


Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20 



mercredi 13 mai 2015

Maman a tort de Michel Bussi



Le livre : 

Maman a tort de Michel Bussi aux éditions Presses de la cité, 512 pages, 21€50. 



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat obtenu dans le cadre d'une opération Masse Critique de la communauté de lecteurs Babelio. 



Le pitch : 

Mardi 2 novembre 2015. Lorsque Vasile, psychologue scolaire, se rend au commissariat du Havre pour rencontrer la commandante Marianne Augresse, il sait qu'il doit se montrer convaincant. Très convaincant. Si cette fichue affaire du spectaculaire casse de Deauville, avec ses principaux suspects en cavale et son butin introuvable, ne traînait pas autant, Marianne ne l'aurait peut-être pas écouté. Car ce qu'il raconte est invraisemblable : Malone, trois ans et demi, affirme que sa mère n'est pas sa vraie mère. 
Sa mémoire, comme celle de tout enfant, est fragile, elle ne tient qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche... Vasile le croit pourtant. Et pressent le danger. Jeudi 4 novembre 2015, tout bascule. Le compte à rebours a commencé. Qui est Malone ?



Ce que j'en pense : 

Il s'agit de mon premier Michel Bussi. Oui, malgré le fait que des amies (n'est-ce pas ma Marmotte) m'en ait dit le plus grand bien, qu'on voit ses ouvrages partout en format de poche ou classique, je n'avais jamais sauté le pas. Je suis parfois comme cela, un peu à contre courant. 

Globalement je vais plutôt dire que ce roman n'est pas si mal, cependant avec tout le bruit qui se fait autour de cet auteur, presque j'en aurai attendu plus. 
Plus d'originalité dans l'intrigue qui n'est pas mauvaise du tout, mais pour les amateurs du genre, les habitués de ce type de lecture, elle sera intéressante, mais peu surprenante, pas encore assez retord. J'aime vraiment que l'on me surprenne et ce ne fut pas assez le cas. 
Plus de suspense encore. On devine un peu trop quand on a compris les ficelles. 
Plus de style car même fort bien écrit, ce roman est presque trop lisse. 

Ce roman va plaire et même beaucoup. Il sera certainement entre pas mal de mains sur le bord des plages, piscines et autres. Ce ne sera pas un mauvais choix. C'est juste que j'en voulais plus. 



Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20 



lundi 11 mai 2015

Mère parfaite de Casey B. Dolan



Le livre :

Mère parfaite de Casey B. Dolan aux éditions Denoël, 413 pages, 21 € 50.
Disponible depuis le 15 janvier 2015



Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Denoël. Titre choisi dans leur catalogue.
Une simple envie de savoir ce que cet ouvrage avait dans le ventre...



Le pitch :

Après une jeunesse malheureuse, Amber commence des études à l'université. Elle rencontre Wade, qui tombe fou amoureux d'elle et l'épouse. Très vite, Amber se retrouve enceinte et accouche de Tyler. Elle joue les femmes dévouées et les mères comblées. Mais ce n'est qu'une façade, elle n'aime plus son mari et se révèle incapable de nouer une relation avec son fils, dont elle a du mal à accepter l'hostilité sourde. 
Le climat familial est de plus en plus pénible, et seule la présence de Joshua, le meilleur ami de Tyler, détend un peu l'atmosphère : adolescent rejeté par sa famille, il finit par s'installer avec eux... Quelques années plus tard, Amber est retrouvée morte, "euthanasiée" à l'hôpital où elle était soignée pour un cancer très agressif. Seuls trois hommes ont vu Amber la nuit de son décès : Wade, le mari délaissé, Tyler, le fils hostile, et Joshua, qui s'était considérablement rapproché d'Amber les derniers mois. 
Chacun avait des raisons de la tuer, que ce soit par amour ou par haine. Quand la vérité finit par éclater, c'est un véritable coup de tonnerre...



Ce que j'en pense :

Sur la couverture, on peut lire : Suspense et c'est bien dans cette catégorie qu'il faut classer ce titre. Oui, on trouve des correspondances avec le genre du polar, mais ce livre s'en affranchit également pour tenter de mieux nous surprendre, nous tenir en haleine. La vie d'Amber est le point de départ et en la creusant, on dépasse sa simple personne. Notre curiosité naturelle fait vite le reste pour peu qu'on nous la stimule et Casey B. Dolan s'y affaire.

Le pitch m'avait bien alléché, il avait joué son rôle de racoleur à la perfection et sans dire que je ressors de ma lecture déçue, j'avoue que sans doute j'aurai aimé que cela aille encore plus loin. J'ai l'impression d'avoir touché du doigt un excellent roman, mais il est resté au stade du bon roman, point. Dommage...

Le pitch encore lui était tellement bon qu'il nous en a presque trop dit, du coup, je n'ai pas tant été tenue en haleine que cela. J'ai vu arriver le dénouement de bien trop loin également.

Les protagonistes sont bien pensés et leurs nombreuses imperfections les rendent crédibles. Souvent, on peut se retrouver à travers tel ou tel trait de caractère. C'est un plus pour l'immersion dans l'intrigue.
Cette dernière n'est pas mal amenée et sans être complètement novatrice, on se laisse prendre au jeu.
L'auteur sait moduler son écriture pour que chaque personnage ait sa "voix" et du coup, l'histoire parait plus vivante.

En conclusion, un bon roman donc qui avait toutes les cartes en main pour faire sans doute plus accrocheur encore et devenir inoubliable. Je ne saurai vous dire où le coche a été loupé exactement (si on peut dire cela), mais vous devriez tout de même passer un bon moment de lecture et c'est déjà pas si mal.



Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20




jeudi 7 mai 2015

Challenge 1 mois ----> 1000 pages : Bilan avril 2015 et poursuite pour mai 2015



Petit bilan très rapide pour ce challenge que j'ai fait pour la première fois donc en avril.

J'ai tenu et j'ai lu un total de 2 088 pages. Le double donc.
Je suis satisfaite et prise par le jeu, je renouvelle mon expérience pour le mois de mai. Là encore je reste très raisonnable même si on peut librement se fixer des objectifs plus importants : 1000 pages pour mai ce sera bien, plus, ce sera encore mieux.