mercredi 15 juillet 2020

Shadows house, tome 1 de So-Ma-To




C’est avec 2 ans de retard sur le Japon que l’on peut lire ce manga, mais ce n’est guère important car je dis toujours qu’il n’y a pas de date de péremption sur les livres et puis, il y a tant à lire déjà !!!! 📚 Pour les amoureux des univers gothiques, ce titre est très bien. Ambiance sombre, mystérieuse car beaucoup d’inconnus et nous sommes à l’imagine d’Emilico (ou bien est-ce l’inverse ??? Qui sait vraiment 🤔?). Le style du récit flirte avec le genre du conte, mais on sent que c’est plus complexe. Nous n’en sommes qu’au premier volume, c’est logique. Autant Kate reste indéchiffrable et pour cause, elle n’a pas de visage, tout juste une silhouette. Autant Emilico est expressive. Elle est attachante même quand elle est exaspérante 😉. L’équilibre tient. Graphismes très beaux. 👍🏻 Bonne pioche chez mon libraire donc 😁 Le pitch : Emilico est une poupée vivante au service de Kate, une jeune fille appartenant aux Shadows, famille d’ombres sans visage. Dans le vaste manoir familial, le travail d’Emilico se limite pour le moment à nettoyer la suie projetée par sa maîtresse… Mais au fil des rencontres, elle découvrira le monde dans lequel elle vit, commencera à s’interroger sur le sens de son existence et se liera d’amitié avec son entourage… Cependant, une poupée doit-elle avoir une conscience ? #lecture #manga #bookstagram
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Docteur, puis-je vous voir avant six mois ? de Nicole de Buron







Petite lecture sortie de ma PAL sans fin. C’était un achat chez un bouquiniste donc pour pas cher car déjà en version poche. Je ne regrette pas. Belle découverte que ce titre qui date du début des années 2000, mais qui n’a pas vraiment pris une ride. Pas certain qu’il faille s’en réjouir pour tout d’ailleurs. C’est drôle, mais un poil grinçant et justifié à mon sens. Je dois trop connaître le fonctionnement des hôpitaux qui pourtant ne déméritent pas le plus souvent. C’est plus profond hélas le cancer qui ronge notre système de santé, mais je m’égare... Laissez-vous tenter par ce livre où tout se termine bien ou presque car la vie n’est jamais un long fleuve tranquille, paroles de Buron 🤣 #livre #lecture #bookstagram Le pitch : Une panne d’électricité, une marche qui se dérobe, une chute dans l’escalier, et vous voilà en mille morceaux, indisponible pour des semaines, des mois peut-être. Est-ce grave ? Au début, on ne sait pas bien. Aux urgences les diagnostics relèvent de la fantaisie, la lecture des radios dépend des goûts et des couleurs. Votre médecin de famille fait de la randonnée au Népal, celui de S.O.S. Médecins ne s’intéresse qu’à vos livres. Et vous ne marchez toujours pas. Il faut opérer, mais quand ? Le professeur Rocher, le meilleur, vient lui aussi de se casser le genou… Quand la patiente s’appelle Nicole de Buron, cette simple histoire de fracture tourne à la sarabande épique et à la comédie moliéresque. Chacun se reconnaîtra un peu dans cette satire du monde, parfois effrayant, de la médecine.
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12 bis avenue du maréchal Joffre d'Anne de Kinkelin



Le pitch : 

« Qu’avais-je, moi, pour commencer ? Une adresse : 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre 78800 Houilles. Je n’aimais rien dans cette localisation. »

12 bis, avenue du Maréchal-Joffre, à Houilles. C’est son adresse. Banale, comme elle. Hôpital-maison-bac avec mention : un pur esprit dans un corps frêle et l’âme perdue dans un sfumato proche de la brume du lac de Côme. Mais voilà qu’un jour, réfugiée sur son toit, Léa acte la rupture. L’été est là. L’heure des possibles. Le moment rêvé pour quitter les siens et surtout, vérifier si la banalité du lieu où l’on vit détermine la grandeur de son destin.
Elle tient l’itinéraire parfait : parmi les milliers d’occurrences trouvées sur Google, quatre « 12 bis », des êtres dont elle ignore tout et veut tout savoir. 2615 kilomètres plein Sud, de Mérignac à La Colle-sur-Loup en passant par Tarbes et Biarritz, pour goûter à l’art des jardins sauvages, vivre sa vie à l’envers, rire de la colère et – qui sait ? – apprendre à aimer sa mère.

Ce que j’en pense : 

Qu’est-ce qui fait que des gens ordinaires ont une destinée peut-être extraordinaire ? Si on avait la recette, peut-être y aurait-il plus de gens à la vie tout sauf banale. Mais encore faut-il prendre pour acquis que la banalité est un fardeau, une tare, un frein. Rien n’est moins certain. 

Léa est une jeune fille qui a eut une vie basée sur le mensonge, l’imposture, le non dit, la maladie.... Comme tout le monde, elle va se chercher une fois qu’elle aura pu mettre à distance l’épée de Damoclès qui menaçait de s’abattre sur elle trop vite. 
Sa quête sera comme elle, sans fards, brute. 
Les réponses seront là, mais pas sous la forme imaginée et tant mieux car l’existence ne se planifie pas de A à Z. Il y a les aléas, les surprises, les autres... 

Roman avec un début, mais surtout une fin ouverte sur tant de possibles que sa lecture ne laisse pas de marbre. 
On peut tous se reconnaître dans les protagonistes, même partiellement. Ce livre trouvera un écho et peut-être encore plus maintenant dans ce monde qui n’est plus tout à fait le même depuis le début de l’année 2020. 

La chronologie est peut-être un peu rapide, mais après tout, le temps file et il serait bon de le retenir en profitant du seul qui vaille la peine : le présent. 

Les masques portés par les tricheurs finissent toujours par tomber et l’important n’est pas de se morfondre, mais de vivre, de construire, de se reconstruire car la vie, c’est une succession de hauts et bas. D’ailleurs, nous aussi, on porte des masques plus ou moins opaques. En prendre conscience, c’est se réveiller, se révéler. 

Suivons l’exemple de Léa qui a ouvert la porte de sa destinée en forçant un verrou, son adresse postale. On a chacun les siens alors essayons. On a tout à y gagner....