vendredi 27 mai 2011

Rester de bonne humeur de Martin Marceau


Il y a un de mes traits de caractère qui me fait dire que je suis très française : je râle, je peste et je suis assez souvent en colère contre ceci ou bien encore cela.
Parfois, j'en ai assez d'être de mauvaise humeur et j'envie vraiment celles et ceux qui ont toujours le sourire. Je ne suis pas dupe et je pense bien que ces personnes aussi ont leurs soucis, mais elles savent les cacher au regard des autres et paraître toujours tout maîtriser. D'ailleurs avec elles, tout semble effectivement plus aisé. Quel est donc leur secret ????

Je ne savais pas si le petit livre de Martin Marceau, "Rester de bonne humeur" allait véritablement m'aider à trouver ce saint graal, mais pourquoi pas après tout ? J'étais donc (pour une fois) très contente de le recevoir chez moi grâce à l'opération Masse Critique organisée par Babélio. C'était peut-être un signe du destin qui sait ?

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L'auteur :

Voici un lien qui vous permettra d'aller directement sur le blog de Martin Marceau : http://martinmarceau.canalblog.com/

Martin Marceau est conférencier et écrivain français.
Au final, on ne sait pas grand chose de lui, mais peut-être en apprendrons-nous plus en le lisant…

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La maison d'édition :

Voici le lien qui vous permettra de découvrir un peu plus cette maison d'édition que personnellement je ne connaissais pas avant de découvrir ce titre issu de leur catalogue.
http://www.nouvelangle.net/


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Ce que vous pourrez découvrir en quatrième de couverture :


Peut-on rester de bonne humeur dans le monde d'aujourd'hui ?
A lire les journaux...A écouter la radio... A regarder les émissions télévisées...
On peut se poser la question !
Mais à y regarder de plus près...

De la "Vision globale" au "Regard profond", Martin Marceau vous entraîne vers une vision inédite de la réalité. Cette vue en plusieurs dimensions de notre monde, avec ses facettes inattendues, nous propose un éclairage nouveau sur le présent et le futur.
Ecrit sous la forme d'une dialogue pour placer le lecteur au coeur de notre réalité quotidienne, ce texte apporte des informations capables de susciter une humeur plus joyeuse et sereine.

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Ce que j'en ai pensé :


La bonne humeur, on essaie tout de suite de vous l'inculquer. Le livre se présente comme un petit carré de couleur orange, format de poche ou peu s'en faut. C'est un peu comme votre verre de jus d'oranges du matin, c'est pour les vitamines et le bon teint ce coloris, non ?! De la couleur pour vous motiver, pour vous donner du peps, pourquoi pas après tout. Tout est bon à prendre !

Le livre n'est pas seul, un livret l'accompagne.
Même couleur, on dirait son petit clone, mais en beaucoup plus fin et avec deux entrées : une pour les mots clés et une autre pour les lois. Curieux ? Pas tant que cela quand on lit le livre. On comprend mieux la fonction de ce bonus.
Avec les mots clés, on souhaite nous faire pousser notre raisonnement toujours plus loin. On frise l'absurde, mais en restant dans les limites du plausible.
Avec les lois, j'avoue que j'ai pensé tout d'abord à une sorte de déclaration des droits de l'homme et au final, on en n'est pas si éloigné que cela. C'est juste les lois immuables qui régissent notre univers, notre mode d'évolution, de penser… etc

Pour vous parler de "Rester de bonne humeur", je vais garder le plan choisi par Martin Marceau. Je l'ai trouvé bien construit et assez fidèle à mon propre ressenti. J'ai suivi le même cheminement (je vous donne mon ressenti à chaque étape) que notre narrateur. Il pourrait être vous ou moi. Il n'a pas de grandes qualités qui ressortent, mais ce n'est pas pour autant un imbécile (bien que l'on soit toujours le crétin du village pour quelqu'un).

Premier jour : On dresse ce terrible constat, le monde va mal, c'est toujours plus désespérant. Noir, c'est noir comme disait la chanson !!!!
On est en colère, on ressent une certaine volonté de se révolter, mais comment ?
On a aussi envie de comprendre pourquoi tout est si sombre. comment pourrait-on agir ? Sommes-nous vraiment les seuls à penser ainsi ?
Bref, on dresse un bilan et il n'est pas glorieux.

Premier soir : Là, c'est l'injustice qui semble nous frapper comme la foudre. Zut et re zut !
Cette panne est impensable, impossible, c'est à péter les plombs. Je suis certaine que vous avez déjà été dans un pareil cas de figure. Ici, c'est un ordinateur qui refuse de se mettre en marche, mais vous avez forcément eu un appareil qui a cesser de fonctionner justement au moment où vous en aviez le plus besoin. Cela nous met toujours dans une rage folle, non ?
Donc les sentiments que l'on éprouve seront de la colère, de la frustration. Et ce d'autant plus que là, c'est toute une vie qui semble partir en fumée. Oui, pour continuer avec l'objet traité dans l'ouvrage, toute la vie de notre narrateur tenait sur un malheureux disque dur qui ne peut plus fonctionner sans l'ordinateur pour le lire. C'est très réducteur de dire que toute une existence peut tenir sur un simple disque dur, mais c'est quand même assez vrai de nos jours. On numérise énormément et puis nos vies dites virtuelles ont largement empiétées sur la vie, la vraie (celle sans ordinateur).
Après quand notre colère retombe, on essaie de trouver une ébauche de solution, mais il faut souvent attendre pour la mettre en oeuvre et la pression que l'on ressentait ne disparait donc pas complètement. On reste dans un état de tension.
J'avoue que je me suis bien reconnue pour le coup car j'ai déjà eu un ordinateur de planté définitivement avec toutes ses données. J'ai cru devenir folle !!!!

La rencontre : Elle se fait désirer un peu et donc avec notre mauvaise humeur qui ne nous quitte pas tout est agaçant, irritant.
Ensuite elle devient surprenante, désarmante, limite folle. On s'attendait presque à tout sauf à cela. Du coup, on en reste coi et c'est un grand retour du sentiment de frustration puisque l'on n'est absolument pas satisfait. On n'y comprend rien, on ne pipe mot, mais cela ne change pas notre problème. Pour bien illustrer mon propos imaginez un dialogue entre maître Yoda et son apprenti Jedi… C'est obscur !

Première méditation : C'est essentiellement un grand questionnement guidé par la volonté de revoir finalement la seule personne que l'on connaisse qui reste constamment de bonne humeur. Il nous faut trouver un prétexte afin de sauver la face.

Second contact : Le réparateur me fait penser alors à un psychiatre qui ne répond jamais à vos interrogations et qui vous laisse patauger dans votre jus. Les réponses sont en vous (certes, mais c'est loin d'être facile de les trouver et d'ailleurs si on avait la clef de nos mystères, on aurait pas besoin de lui !). Heureusement parfois (si c'est un bon psy), il vous mettra sur la bonne voie.

Seconde méditation : On se questionne encore et toujours. On n'en n'est qu'au tout début de notre quête. On est un peu déçu, voir déstabilisé. On se dit que c'est une simple fuite en avant qui nous ramène à notre point de départ. Frustration et désappointement de nouveau.

Troisième contact : On retourne tel le "petit scarabée" voir notre aide, notre soutien car on ne se sent ni assez fort pour mener à bien notre quêter, ni prêt ! On souhaite aussi échapper à un sentiment de solitude. Vous savez comme lorsque l'on trouve que l'on est bien les seuls à se préoccuper de telle ou telle chose ?

Troisième méditation : On apprend alors qu'il faut avoir une approche plus globale. Facile à dire car on se trouve alors bien naïf ! Reste que c'est en général aussi plein de bon sens (celui que l'on néglige trop souvent). On approche d'une certaine réalité, la nôtre ? On doute un peu. On se pose encore des questions, c'est sans fin, on n'est pas encore au but.

L'échange : Le dialogue avec autrui, c'est certainement la meilleure façon de comprendre le monde, son fonctionnement. On n'est plus seul, on doit tenir compte de ce que dit l'autre, on peut analyser sa perception, sa réalité. Les points de vue de chacun offrent une part de vérité et au bout du compte, c'est leur ensemble qui forme la réalité des éléments.
Wahou, ça claque ça !!!!

A la découverte du présent : Les lois universelles que l'on ne connait pas si bien que cela s'additionnent entre elles, mais elles peuvent également s'annuler les unes les autres. C'en est presque mathématique. Les facteurs de masse et de temps sont tout aussi primordiaux et liés entre eux. Que de paramètres à mettre ensemble, à combiner !!!!

A la découverte du passé : Le présent est un instantané résultant du passé. Pour bien comprendre notre époque, on ne peut donc pas faire table rase de notre passé, de notre histoire. Regarder dans le rétroviseur n'est pas une pure perte de temps, mais un élément nécessaire à notre bonne compréhension de ce qui nous entoure, nous caractérise même !
Surprenant, cet ouvrage parle déjà de ce qui s'est passé au Japon ces deux derniers mois ! Le passé immédiat est également important car il conditionne nos actions à venir…

A la découverte du futur : Il découle du présent qui lui-même est défini en grande parti par notre passé. C'est une suite logique, un presque banal enchainement des évènements et du coup, on peut le pressentir, mais non le déterminer. Il y a toujours une part qui peut varier. On aime faire des prévisions pour le temps qu'il fera, mais aussi pour la croissance économique, pour l'évolution du court de la Bourse, des taux de chômage…etc

A la rencontre des autres : Parce que les autres sont des parcelles de soi, nos points communs et divergents mérites au moins au minimum le respect à défaut de tous les connaître, de les comprendre ou de les partager. La diversité, la différence sont des atouts et non pas des handicapes.

Le dernier contact : Je me souviens de quelques paroles d'une chanson de Goldman et Jones (je crois) qui disait : "Nos différences sont autant de chances". C'était un gros succès et plein de vérité.
Il y a des maillons forts et d'autres plus faibles, mais réunis tous ensembles, ils forment une chaine qui nous permet d'avancer dans la vie, notre vie.
Sourions, demain sera magnifique !

Voilà donc un petit ouvrage qui ne paie pas de mine, mais qui peut vous aider.
A vous de faire votre chemin, votre parcours et de trouver votre part de réalité. Mon cheminement fut celui-ci, mais le vôtre ? Essayez !!!


Ma note finale : 15 / 20


mardi 24 mai 2011

Totally Killer de Greg Olear



En règle générale, quand vous devenez un "gros lecteur", vous avez souvent dans un petit coin de votre tête, des maisons d'édition qui possèdent des catalogues qui vous ressemblent, qui vous attirent plus que d'autres et ce même si comme moi, vous êtes d'une curiosité presque permanente et que vous recherchez avant toute chose : le plaisir de lire un excellent livre.
Les éditions Gallmeister, je les ai vraiment découvertes que cette année et à chaque fois, ce fut de belles aventures littéraires qui se sont offertes à moi.
Pourvu que cela dure encore et toujours.

Bon pour en revenir plus précisément au titre qui nous intéresse, vous pourriez me demander : Pourquoi ce livre ?
Pour des raisons toutes simples en réalité :
- Une opportunité de partenariat alors que j'avais envie de trouver une nouveauté (Comprendre : autre chose qu'un livre de ma bibliothèque ou de médiathèque ---- Pas forcément une nouveauté dans le sens : nouvellement édité)
- "Totally Killer" m'a attiré tout de suite par sa couverture sombre et sobre.
- Vient ensuite le sujet et la maison d'édition.
- Pour l'auteur, je ne connaissais pas et c'est bien normal, c'est un petit nouveau.

Petit conseil lors de la lecture de cet avis littéraire, vous pouvez passer la lecture de la partie quatrième de couverture si vous n'aimez pas que l'on vous prive de tout le suspens d'un ouvrage. Cela ne m'a pas gêné outre mesure, mais pour certains puristes, je préfère prévenir que guérir (d'ailleurs on ne peut pas revenir en arrière par la suite).



L'auteur :

GREG OLEAR est né en 1972 à Madison, dans le New Jersey.
Il a effectué ses eéudes à l’Université de Georgetown, où il a suivi des cours de théâtre.
Il est rédacteur en chef du magazine en ligne The Nervous Breakdown.
Totally Killer est son premier roman. Son second roman, Fathermucker, paraîra en 2011 chez Harper.



Ce que vous pourrez lire en quatrième de couverture :

Attention risque de léger "Spoiler" par la quatrième de couverture.

New York, 1991. La belle et ambitieuse Taylor Schmidt, fraîchement diplômée d’une Université du Missouri, débarque dans la Grosse Pomme à la recherche d’un job et du grand amour. Crise économique oblige, elle erre de bureau de placement en bureau de placement, jusqu’à ce qu’une mystérieuse agence lui propose "le job pour lequel on tuerait".
Deux jours plus tard, Taylor se retrouve jeune éditrice d’une maison d’édition new-yorkaise et découvre avec effroi le prix à payer : elle va effectivement devoir assassiner quelqu"un. Le marché qui lui est imposé est simple : puisque les baby-boomers occupent tous les emplois dans notre société, il suffit de les éliminer.

Théorie du complot et culture pop se mélangent dans ce roman politiquement incorrect à l’humour noir décapant qui tient à la fois de la satire grinçante et du thriller paranoïaque. Véritable "page turner", Totally Killer est un premier roman brillant et palpitant.



Ce que j'ai pensé de cette lecture :


Pour une fois, la quatrième de couverture ne mentait pas et pour un peu, dans ce cas précis il faudrait presque la supprimer car si on ne peut pas véritablement parler de "spoiler", le suspens est un tantinet gâché.
C'est un peu comme se tirer une balle dans le pied. ça ne sert à rien et ça peut faire très mal !!!!
Reste heureusement, un ouvrage de qualité et des talent indéniable de narration pour l'auteur qui fait que malgré ce petit désagrément, on lit d'une traite (ou presque) "Totally Killer".

Taylor, la jeune femme qui est au centre de cette intrigue va mourir. Là, je ne vous dévoile pas grand-chose, c'est écrit noir sur blanc dans la première ou la seconde page du livre. Ce suspens là, ce n'est pas moi qui vous en prive, mais bien Greg Olear, l'auteur. Il a ses raisons.
Todd, le colocataire de Taylor sera notre narrateur et lui forcément ne va pas mourir puisqu'il nous narre toute l'histoire (qui remonte à 1991) depuis une époque proche : 2009. Et il sait tout ou presque. Il faut bien dire qu'il a su espionner la belle (journal intime, petit espionnage pas très reluisant pour l'égo, mais utile pour en savoir plus…etc).
Comme fond de trame, on aura la crise économique, le chômage…. ça aussi c'est bien contemporain, même si là, on retourne au début des années 90. Comme quoi, on en sort pas ou presque !!!!

Alors on fait un bond dans le passé et pour celles et ceux qui les ont connus ces années-là (j'étais au lycée pour ma part, en seconde en 1991), c'est remplis de références musicales, cinématographiques, littéraires, d'évènements politiques, économiques et sociaux, bref, vous prenez une bonne petite claque dans le dos et quelques ridules en prime.
Le ton est léger alors que pourtant le contexte n'est pas gai. J'ai personnellement adoré le style d'écriture de Greg Olear. Il faut bien dire que l'ironie, j'aime ; les remarques caustiques des personnages, j'adore ; le cynisme quand il est bien ammené, je suis complètement fan !
L'humour, ça ne peut pas faire de mal, surtout quand tout semble aller mal et les personnages sont complètement barrés. Cette folie, là, elle décoiffe et fait du bien au lecteur.

Une génération désenchantée nous est présenté et c'est aussi en 1991 que Mylène Farmer sort chez nous le titre éponyme : "Désenchantée".
Bon, je le reconnais je suis fan de la belle rousse, mais avouez que c'est quand même bien le signe que cette époque était marquée par tout cela (les jeunes diplômés qui reste sur le bord de la route de l'emploi, les rêves les plus simples qui s'effondrent…), non ?

Si la mort est un mystère
La vie n'a rien de tendre
Si le ciel a un enfer
Le ciel peut bien m'attendre
Dis moi,
Dans ces vents contraires comment s'y prendre
Plus rien n'a de sens, plus rien ne va.

Tout est chaos
A côté
Tous mes idéaux : des mots Abimés...
Je cherche une âme, qui
Pourra m'aider
Je suis
D'une génération désenchantée, désenchantée

Je suis certaine que Taylor n'aurait pas renié ces paroles.

Un ensemble pas toujours très original, mais une écriture intelligente et prometteuse en diable. J'ai apprécié de la première à la dernière page et maintenant, j'ai très envie de découvrir (quand il sera disponible) le second roman de Greg Olear.

Ma note finale : 16 / 20


"Totally Killer" est une lecture que j'ai pu faire grâce à un partenariat avec les éditions Gallmeister et Libfly.

Le site officiel du livre sur la Toile : http://www.totallykiller.com/

lundi 23 mai 2011

C'est une chose étrange à la fin que le monde de Jean D'Ormesson


Voilà une chronique qui "dormait" dans mon disque dur depuis des lustres...

J'ai beaucoup de chance cette année car je trouve énormément de nouveautés disponibles ou aisément réservables en médiathèque. Il faut avouer que mon réseau est quand même conséquent aussi.
Cette fois, j'ai porté mon dévolu sur le dernier ouvrage de Jean d'Ormesson : "C'est une chose étrange à la fin que le monde".
Un auteur qui me fascine, mais que je n'avais encore jamais lu. Manque de temps, la crainte de ne rien y comprendre, paresse, tous ces prétextes ont été justes au moins une fois !
Mon erreur réparée en partie, voici mes impressions.

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L'auteur : (source evene)

Né d'un père ambassadeur du Front populaire et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Evoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Elève brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là.
Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : 'L' Amour est un plaisir', 'Du côté de chez Jean'. Ses oeuvres dénotent insouciance et joie de vivre. Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de 'La Gloire de l'Empire', Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde 'traditionnellement moderne', il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme 'Le Rapport Gabriel' ou encore 'Presque rien sur presque tout'. En 2003, 'C' était bien' raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort. Avec 'Une fête en larme' en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste. Enfin en 2006, il se laisse aller et publie 'La Création du monde', roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire. En 2007 paraît son nouveau roman 'Odeur du temps' aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille. En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, 'L' Enfant qui attendait un train', un album jeunesse, et 'Saveur du temps', le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.

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L'intrigue :

Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s'efforcent de répondre à ces questions.
L'histoire s'est accélérée depuis trois ou quatre siècles. Nous sommes entrés dans l'âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l'ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants? Est-il permis d'espérer quoi que ce soit au-delà de la mort ? Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d'Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l'univers et des hommes.

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Ce que j'en pense :

La première chose qui me vient à l'esprit, c'est qu'en lisant ces pages, j'ai eut comme l'impression de sentir sur mon épaule son regard espiègle, plein de sagesse néanmoins et très vivant, pétillant (comme sur la photo en bandeau sur cette édition). J'ai également eu la sensation de l'entendre prononcer à haute voix certains passages un rien sarcastiques, piquant, mais jamais violent. Un peu comme une personne âgée, expérimentée commente les agissements désordonnés de la folle jeunesse.

L'auteur se prend pour Dieu et aussi étrange que cela paraisse, cela ne m'a pas du tout choquée, gênée. Non pas que je sois particulièrement croyante ou que je trouve cette hypothèse trop osée pour être tentée, j'ai aimé imaginer le Tout Puissant avec cette désinvolture.
C'était une incarnation qui coulait de source !

Jean d'Ormesson nous conte là une belle histoire, celle de notre Histoire. On en connait forcément quelques parcelles et il est délicieux d'en (re)découvrir d'autres.
C'est une lecture facile, que l'on peut conseiller même aux adolescents, eux qui peuvent être aussi curieux. Les adultes se laisseront bercer, mais point endormir.

Cet essai est toutefois présenté comme un roman. Il se lit comme tel.
On se pose beaucoup de question, on reçoit quelques réponses. D'ailleurs y en a-t-il vraiment à toutes nos interrogations ?
Goûtons ces mots, ces idées, ces réflexions… Ce sont des cadeaux inestimables à eux seuls !

Ma note finale : 17 / 20

samedi 21 mai 2011

Petit concours chez Petit Citron


Le Temps Apprivoisé et le site du Petit Citron vous propose de gagner un exemplaire de ce titre (3 au total seront à remporter).
Il s'adresse plutôt à un public adolescent, mais aussi à toutes celles et ceux qui aimeraient bien se lancer dans des projets simples, faciles et jolis en tricot, au crochet ou en broderie.

Cela vous intéresse, alors participez vite ici. Un simple commentaire vous sera demandé pour participer.

lundi 16 mai 2011

Lecture minceur et santé, jour 1


Une équipe de rêve et de choc pour un petit challenge , voilà ce que vous allez pouvoir suivre et découvrir sur : http://www.lignepapilles.com/ en plus de toutes les excellentes recettes déjà disponibles et à venir.

La présentation de ce challenge se trouve ici en même temps que Lavande lançait alors sont avis de recrutement pour la Dream Team.

Nous attendons toutes le livre de Florence Solsona-Guillem dans nos BAL, mais nous avons déjà commencer notre aventure qui va durer 4 semaines.
Et oui, nous sommes le 16 mai 2011 et nous voici déjà devenue des tueuses professionnelles de kg depuis quelques heures !!!!
Lire ici nos petits CV...

Venez nous suivre dans cette aventure, ici même, chez lavande et aussi sur Facebook !!!!




jeudi 12 mai 2011

12 mai : Journée mondiale de la fibromyalgie


12 mai : Journée mondiale de la fibromyalgie

Pour une fois, il ne sera pas tout à fait question de livre, de lecture (encore que) dans ce billet.
Je ne pouvais pas passer à côté de cette journée car je suis concernée même si je puis vous assurer que la plupart du temps, le monde médical ne veut rien entendre. Il y a trop de médecins (spécialistes ou non) qui restent fermés à ce mal et qui vous répondent : "C'est dans votre tête, ce n'est rien ou cela va passer".

Vous ne savez pas ce qu'est la Fibromyalgie ? Je vous invite à lire donc cet article : ici. C'est complet, bien rédigé et très clair.

Je vous conseille aussi le très bon billet de Clara : ici.
Elle nous parle d'elle, de son expérience, nous conseille un bon ouvrage et fait connaître autour d'elle la véritable nature de la fibromyalgie.

Une pensée pour tous les "étiquetés" et ceux qui galèrent comme moi...

lundi 9 mai 2011

Appocalypse bébé de Virginie Despentes


Voilà justement un billet en attente depuis des lustres sur mon disque dur....

Une rentrée littéraire, ça se déguste. D'ailleurs comment faire autrement ? Il est humainement impossible de lire tous les titres qui la compose. On fait des choix, on se réserve des temps forts pour plus tard.
"Apocalypse bébé" de Virginie Despentes n'est pas un premier choix de lecture, c'est une occasion qui s'est présentée. Résultat ?

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l'auteur : (source : Wikipédia)

Virginie Despentes est une auteure et réalisatrice française née le 13 juin 1969 à Nancy. Elle est également traductrice et parolière, de manière plus anecdotique.

Après avoir passé son bac en candidate libre, Virginie Despentes quitte Nancy et ses parents, postiers syndicalistes, et s'installe à Lyon où elle multiplie les petits boulots. Femme de ménage, prostituée via le Minitel, dans des « salons de message » et des peep shows, vendeuse chez un disquaire, puis pigiste pour journaux rocks et critique de films pornographiques, elle est vendeuse au rayon librairie du Virgin Megastore à Paris lorsque sort son premier roman, Baise-moi, refusé par de nombreuses maisons d'édition, aux Éditions Florent-Massot. Elle choisit alors son nom de plume en référence aux Pentes de la Croix-Rousse[5], quartier de Lyon dans lequel elle a vécu, avant de s'installer à Paris.
Elle quitte les éditions Florent-Massot après la publication de son deuxième roman, Les Chiennes savantes, en 1996. Elle rejoint alors les éditions Grasset, chez qui elle publie en 1998 un troisième ouvrage, Les Jolies choses, adapté au cinéma en 2001 par Gilles Paquet-Brenner avec Marion Cotillard et Stomy Bugsy dans les rôles principaux. Le film reçoit le Prix Michel d'Ornano lors du Festival de Deauville 2001.
Elle reçoit le Prix de Flore 1998 (et rédige à cette occasion une nouvelle qui sera publiée en 2004 dans un recueil collectif des lauréats du prix : Des nouvelles du Prix de Flore, chez Flammarion) et le Prix littéraire Saint-Valentin en 1999 pour Les Jolies Choses.
En 1999, Librio publie un recueil de nouvelles, pour la plupart inédites : Mordre au travers. Subversive, l'œuvre affiche un avertissement en quatrième de couverture qui stipule que l'« ouvrage contient des passages susceptibles de heurter la sensibilité de certains lecteurs. » En 1997, Despentes avait déjà publié une nouvelle, « C'est dehors, c'est la nuit », dans un recueil collectif, Dix, édité sous la direction du magazine Les Inrockuptibles.
En 2000, elle réalise son premier film, Baise-moi, en collaboration avec Coralie Trinh Thi, avec Karen Lancaume et Raphaëla Anderson comme protagonistes. Le film soulèvera alors une large polémique.
Deux ans plus tard paraît Teen Spirit. La même année Virginie Despentes publie en collaboration avec Nora Hamdi, un roman graphique, Trois étoiles, chez Au Diable Vauvert. Elle traduit aussi deux textes pour ce même éditeur : Plastic Jesus de Poppy Z. Brite et Mort aux Ramones, de l'anglais Poison Heart : surviving the Romanes de Dee Dee Ramone.
Le groupe de rock Placebo la sollicite en 2003 pour traduire en français un titre de leur album Sleeping with Ghosts : Protect me from what I want qui deviendra Protège-moi.
En 2004, après avoir participé au deuxième numéro intitulé « Toujours aussi pute » de la revue Bordel chez Flammarion et rédigé une biographie de Lemmy Kilmister du groupe Motörhead pour le magazine Rock & Folk, elle publie Bye bye Blondie.
De 2004 à 2005 Virginie Despentes s'essaye à une forme d'écriture à l'intersection du journal intime et du journalisme. Elle tient un blog sur lequel elle poste chaque jour un billet d'humeur : « Il y était volontiers question de concerts, films ou livres, mais aussi de morts de gens, de commentaires de radio ou de télé », et elle ajoute : « et aussi j'y racontais mes petits trucs, genre j'ai dîné avec qui et on a parlé de quoi... », en donnant une dimension cathartique à la pratique du journal intime en ligne : « régulièrement j'expliquais que j'allais mal, ce qui constitue quand même mon activité principale. » Au delà de l'interaction mise en place entre l'auteure et ses lecteurs, le blog fut piraté en 2005, ce qui entraina sa fermeture.
En 2005, elle rédige trois titres pour l'album Va chercher la police du groupe A.S. Dragon, ainsi que deux préfaces, l'une pour Roland Cros et son ouvrage sur les Béruriers noirs et l'autre pour J'assume de Nina Roberts, actrice pornographique.
L'année suivante elle publie son premier livre plus autobiographique, mais qui prend la forme d'un essai : King Kong Théorie. L'œuvre est présentée comme un « manifeste pour un nouveau féminisme. » Le magazine féministe belge Axelle organise alors une collecte des réactions suscitées par la lecture du livre. La même année, Despentes réalise le clip de la chanson Mauvaise étoile pour Daniel Darc.
En 2009 elle réalise son premier documentaire, Mutantes (Féminisme Porno Punk), diffusé sur Pink TV. Elle écrit également une nouvelle sur l'érotisme féminin pour le magazine Psychologies.
2010 marque son retour au roman : elle publie Apocalypse bébé, toujours chez Grasset. Le roman reçoit le Prix Trop Virilo le 2 novembre 2010 et le Prix Renaudot le 8 novembre 2010. Le Diable Vauvert édite aussi une nouvelle traduction établie par Virginie Despentes : Déséquilibres synthétique de l'anglais Will work for drugs de Lydia Lunch. Elle tourne aussi l'adaptation cinématographique de Bye Bye Blondie avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart. La même année, Cécile Backès et Salima Boutebal proposent une adaptation théâtrale de King Kong Théorie, durant le « Off » du Festival d'Avignon.

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l'intrigue :

Valentine disparue.
Qui la cherche vraiment ? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée. Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.

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Ce que j'en pense :

Un auteur que je découvre, un titre qui a fait parler de lui et une lecture que je n'avais pas mise dans mes priorités, voilà les premiers jets de cette analyse.
Simples constats.

La couverture de l'ouvrage ne me parait pas très belle. Question de goûts sans doute. Elle attire l'oeil pourtant. Elle joue son rôle donc. Cependant, elle pourrait être plus esthétique, moins art contemporain, moins criarde. Et pourtant, c'est en arrivant au bout de ma lecture que j'ai mieux compris cette illustration connotée "sexualité hard", jeunesse dépravée et couleurs criardes mêlées aux tons camouflages militaires.

La mise en page est assez massive. Peu de retour à la ligne. Parfois le texte devient indigeste, il nous agresse car trop massif, pas assez aéré. Dommage. Cependant, cela reste cohérent avec l'ambiance et ce que ressente les différents protagonistes.

Le style est contemporain, pas franchement désagréable, mais sans plus de recherche au premier abord. Là encore, c'est un leurre.
Les personnages sont des caricatures. Reste que Virginie Despentes a su leur donner vie et une réelle crédibilité, une certaine forme d'humanité. La vulgarité n'est pas gratuite, elle fait partie de l'intrigue. Il faut savoir passer outre et se plonger dans un univers qui fait froid dans le dos car tellement familier, mais aussi tellement étranger.
Un thème actuel pour un portrait tiré au couteau de notre société. On ne sort pas tout à fait indemne de cette lecture.

A ne pas lire si on déprime. Le final est explosif.

La note finale : 15 / 20.

dimanche 8 mai 2011

Petit concours chez Hérisson : Les enfants de la terre

Je n'en suis pas l'organisatrice, mais comme je suis fan de cette saga et que j'espère que tout le monde va avoir envie de la connaître ou de lire le dernier opus enfin sorti, je fais la promo de ce petit concours.

Rendez-vous chez notre petit hérisson (favoris) sur son blog (Délivrer les livres) : http://delivrer-des-livres.fr/

Et tentez votre chance !!!!

lundi 2 mai 2011

slow life


Des éléments dans ma sphère privée font qu'il est possible que le rythme des publications soit un peu perturbé sur le blog.
Je n'étais pas déjà d'une extrême régularité, mais là, je ne souhaite plus qu'une chose, me simplifier la vie car elle est déjà fortement perturbée.
Ralentir un peu le rythme pour ce qui est important, mais pas essentiel (je veux dire par là : non vital) va certainement me permettre d'y voir un peu plus clair et surtout de mieux m'organiser.

J'ai des dizaines de chroniques rédigées, mais non publiées en stock sur mon disque dur donc même si je vais moins lire dans les semaines à venir, j'aurai encore de quoi parler !
Et puis, j'ai quelques partenariats aussi sous le coude.

Voilà, c'était juste pour vous prévenir mes chères copinautes de la blogosphère littéraire et mes autres lecteurs...

Permis pour le rendre fou de plaisir sans passer pour une nympho de Melissa MacGift


Voilà, c'est ma quatrième lecture pour mon premier Read A Thon (qui s'est déroulé les 9 et 10 avril 2011).
Je suis assez contente de moi car après cinq heures et quelques minutes, je viens de terminé mon troisième ouvrage pour le Read A Thon : "Permis pour maigrir pour de bon sans se priver" de Patricia Salmon Tirard.
Le Read A Thon, qu'est-ce que c'est ? C'est une "manifestation" virtuelle organisée par les blogueurs littéraires qui sévissent sur la Toile. Le principe est assez facile à comprendre. Comme pour un marathon, il s'agit d'une course d'endurance sauf que pour le coup, on ne vous demande pas d'enchainer les foulée, mais les lectures. Durant 12 heures ou 24 heures, selon votre choix, vous avez pour mission de lire le plus possible. Il n'y a rien à gagner, c'est juste un challenge, pour le fun, pour s'amuser, pour échanger ensuite et même pendant !!!

Ouf et revenons maintenant à nos mouton ou plutôt à notre livre et ce qui m'a motivé à le choisir.

Envie de tout reprendre en main et enfin aller de l'avant, je me dis que j'ai du pain sur la planche, mais qu'importe : "Même pas peur !!!"
Cependant, pas question de me prendre trop la tête entre les mains pour y parvenir et c'est avec quelques ouvrages bien sympathiques (entre autres choses) que je me suis lancée dans le vaste chantier de " Demain, je suis la femme parfaite à mes yeux à moi !". (Oui, je sais, cela parait bien égoïste tout cela, mais "Charité bien ordonnée commence par soi-même" et puis pour donner, il faut savoir recevoir !)

L'un de ces titres, qui m'aident à retrouver le sourire et plus encore, est "Permis pour le rendre fou de plaisir sans passer pour un nympho" de Melissa MacGift.
Avouez que rien que l'intitulé est à lui tout seul tout un programme.


Qu'est-ce que vous pourrez lire en quatrième de couverture ? :

Vous voulez devenir une diva du sexe sans passer pour une fille facile ? Vous rêvez de scotcher votre homme au septième ciel ? Bref, vous souhaitez libérer votre sensualité pour vous amuser au lit comme dans la vie ? Ce permis pratique, ludique et vraiment efficace va booster votre potentiel érotique.



Ce que je pense de cet ouvrage :

Bon, Melissa MacGift joue sans complexe sur sa double nationalité (franco-irlandaise) et manie bien l'humour pour nous aider à devenir des bombes sexuelles qui surtout pensent à elles car, oui, on veut bien faire plaisir à nos moitiés, mais zut, on veut aussi prendre notre pied (pardon pour l'expression, mais c'est celle qui correspond le mieux je trouve à l'esprit de ce livre totalement féminin et qui s'assume !).

Disponible en version de poche chez J'ai Lu, ce titre ne va pas vous ruiner, il coûte le prix d'un bon magazine (ou un peu plus, mais on reste en dessous de la barre symbolique des 5 € donc pas de quoi finir sur la paille non plus).
Bien fichu et surtout très ludique, il nous propose, après avoir lu chaque chapitre (12 en tout), de répondre à un petit questionnaire. Si on a tout bon, on peut valider notre point sur notre permis (oui, comme le permis de conduire, il nous faut 12 points pour être à bloc).
C'est simple et ludique. La mise en page est agréable.
Je me suis bien amusée avec tout ceci et puis tout n'est pas si idiot que cela. On apprend même certaines petites choses ou on se rafraichit la mémoire.

Evidemment parfois, on enfonce des portes ouvertes, mais cela ne fait pas de mal de se redire les choses.
Oui, mesdames et mesdemoiselles, on se met bien trop de barrières ou alors on s'arrête sur des idées toutes faites qui ne nous font aucun bien (ce serait plutôt le contraire puisqu'elles nous barre le chemin du septième ciel).

Alors non le sexe, ce n'est pas sale.
Oui, c'est bon pour le moral, notre beauté (voir le livre) et même notre santé, ainsi que pour notre espérance de vie !
Oui, avoir un sexualité épanouie est possible quand on a les bonnes cartes en main (et on les a toutes, sauf que le mode d'emploi, ben lui souvent, on l'a perdu !)
Oui, un petit livre comme celui-ci peut vous aider et au pire, il vous fera passer un bon moment (même ça c'est pas négligeable en cette période où tout fout le camp et surtout notre bonne humeur).

Bon aller, faîtes donc comme moi et dîtes-vous que ce qui est amusant ne peut absolument pas vous faire de mal.


Ma note finale : 17 / 20

dimanche 1 mai 2011

Le CV de Dieu de Jean-Louis Fournier


Voilà, c'est ma sixième lecture pour mon premier Read A Thon (qui s'est déroulé les 9 et 10 avril 2011) : "Le CV de Dieu" de Jean-Louis Fournier
Le Read A Thon, qu'est-ce que c'est ? C'est une "manifestation" virtuelle organisée par les blogueurs littéraires qui sévissent sur la Toile. Le principe est assez facile à comprendre. Comme pour un marathon, il s'agit d'une course d'endurance sauf que pour le coup, on ne vous demande pas d'enchainer les foulée, mais les lectures. Durant 12 heures ou 24 heures, selon votre choix, vous avez pour mission de lire le plus possible. Il n'y a rien à gagner, c'est juste un challenge, pour le fun, pour s'amuser, pour échanger ensuite et même pendant !!!

C'est aussi l'auteur que Pimprenelle nous avait proposer de découvrir lors du mois d'avril (Rendez-vous entre blogueurs littéraires sur la Toile). J'ai donc fait d'une pierre deux coups et même trois coups car ce titre se trouvait depuis quelques temps dans ma "whist-List" livresque.


Ce que l'on peut lire en quatrième de couverture :

Le ciel était fini, la Terre était finie, les animaux étaient finis, l'homme était fini.
Dieu pensa qu'il était fini aussi, et sombra dans une profonde mélancolie. II ne savait à quoi se mettre. II fit un peu de poterie, pétrit une boule de terre, mais le coeur n'y était plus. Il n'avait plus confiance en lui, il avait perdu la foi. Dieu ne croyait plus en Dieu. II lui fallait d'urgence de l'activité, de nouveaux projets, des gros chantiers. II décida alors de chercher du travail, et, comme tout un chacun, il rédigea un curriculum vitae.


Ce que j'en ai pensé au final :


Un tout petit livre qui se dévore rapidement et qui devrait vous faire sourire.
Pour ma part, je l'ai lu très tardivement dans la nuit et à la suite d'autres bons ouvrages et je me suis surprise à rire toute seule dans mon lit. je veux bien que cela soit un effet de la fatigue, mais quand même.

Beaucoup d'humour donc, mais une ébauche aussi de problèmes très actuels comme les problèmes de religions, de racisme avec les différentes couleurs de peau des hommes, le profit et d'économie, d'écologie…etc C'est fugace, mais bien présent et c'est souvent en riant que l'on aborde les aspects les moins drôles de la vie. On dédramatise un peu et l'on pose sans doute les véritables questions, l'air de rien, de ne pas y toucher.
Un petit livre plus grave qu'il n'y parait au premier abord donc.

Une écriture très fluide, qui se lit vite et aisément. C'est très plaisant et parfait pour une petite soirée tranquille ou un dimanche après-midi.
Une imagination presque sans borne de la part de l'auteur que je découvre. Il a de la suite dans les idées, on n'a pas le temps de s'ennuyer, on n'est pas comme Dieu d'ailleurs on n'est pas éternel nous !!!

Mon seul reproche, c'est trop court donc vivement que je lise la suite des aventures de Dieu.

A lire sans modération, pour rire, pour se détendre et pour réfléchir, mais alors un tout petit peu parce qu'il n'est pas certain qu'on ait l'option intelligence surtout si on prend de l'âge (les cons, ce sont ceux qui vivent le plus vieux !!! Arg !)

Ma note : 15 / 20