Le livre :
Bienvenue au motel de pins perdus de Katarina aux
éditions Denoël, 570 pages, 21 € 90.
Publié le 7 février 2019
Pourquoi cette lecture :
Il s’agit d’un partenariat avec les éditions Denoël.
C’est même un envoi surprise de la part de cet éditeur qui
savait que j’avais lu le premier roman de cet auteur.
Le pitch :
On
meurt tous un jour... pas forcément dès le premier chapitre ! C'est pourtant ce
qui arrive à Henny. Mais elle se refuse à quitter notre monde sans avoir
accompli une dernière tâche : retrouver, réconcilier et rendre heureux ses
anciens amis. Drôle, farfelue et émouvante, Henny est l'amie qu'on rêve d'avoir
à ses côtés... vivante de préférence !
Ce que j’en pense :
Ce n’est pas le premier roman de Katarina Bivald qui passe
entre mes mains (j’avais lu à sa sortie « La bibliothèque des cœurs cabossés »).
Je connais donc un peu son « fond de commerce » si je puis dire, même
si parfois on peut être surpris.
Cette fois-ci, je n’ai pas noté de grande révolution. Dans l’ensemble,
« Bienvenue au motel des pins perdus » reprend beaucoup des codes
utilisés dans ma précédente lecture. J’avais apprécié donc ce n’est pas un
problème en soit.
Pas de grand mystère concernant la destinée d’Henny puisqu’elle
meurt d’emblée. Le plus surprenant, c’est l’avoir comme narratrice plutôt bien
vivante. Le procédé n’est absolument pas novateur, mais amusant. Encore une
fois, avec le style plutôt léger de l’auteur cela matche bien, même si j’aurais
quelques remarques à faire un peu plus loin. On reste dans le cadre d’une
comédie et pas celui d’une tragédie même si tout n’est pas drôle et enjoué.
Le livre va s’attacher principalement à cette bande d’amis d’enfance
qui formait un cercle ressemblant aux « Trois mousquetaires » qui
étaient bien quatre également. Henny étant réduite au rôle du fantôme, on
retombe sur nos pattes.
La narration va alterner entre le présent et des flash-back
plus ou moins lointains qui mettront en lumière des éléments qui sinon n’auraient
pas ou peu de sens pour nous les lecteurs.
Quelques bémols sont à préciser maintenant.
J’ai regretté que le récit ne s’étire un peu trop. Au début,
on avait une certaine dynamique et puis petit à petit, c’était moins vrai. Il y
a même eu des passages où j’avais l’impression de m’enliser. Bref, le rythme
est un peu trop inégal et cela dessert l’intrigue pourtant sympathique.
J’ai regretté également qu’Henny ne bénéficie d’aucun
pouvoir d’influence sur les événements. Tant qu’à faire, avoir un fantôme sous
le coude, c’est bien, mais c’est encore mieux s’il peut se manifester même de
manière indirecte, incomplète… Qu’on le ressente à minima. Bref, on avait une
note de surnaturel, l’auteur aurait pu pousser le curseur un peu plus pour
pourquoi pas redynamiser son intrigue.
Avec des faux airs de romans feel good, ce livre offre une
approche très humaine des relations qui évoluent dans le temps, de l’importance
des choix de chacun volontaires ou non d’ailleurs, de ce que l’on a pu exprimer
ou non, de ce que l’on a fait ou pas… Sur ce point, j’ai retrouvé l’esprit de
ma première lecture de Katarina Bivald.
C’est une lecture plutôt de détente à faire partager.
Parfaite pour un long week-end ou une semaine de congés.
Et s’il fallait mettre une note : 13 / 20
1 commentaire:
La couverture acidulée et le résumé m'ont beaucoup attiré à sa sortie. Mais je rencontre beaucoup d'avis mitigés le concernant. Je n'ai donc pas passé le pas de l'achat pour le moment =)
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