Le livre :
Artifices de Didier Fossey aux éditions Flamant noir, 385
pages, 19 € 50.
Publié le 18 juin 2018.
Pourquoi cette lecture :
C’est sur un pitch accrocheur que je me suis décidée.
Le pitch :
Avril 2013 - Hôpital psychiatrique de Cadillac.
Après trois années
d'internement, un tueur en série est autorisé à quitter sa cellule, sous haute
surveillance, pour des sorties régulières dans le parc...
Deux ans plus tard... Forêt de Rambouillet.
Un corps est retrouvé ligoté à un
arbre, sauvagement mutilé par des feux d'artifice. La violence du crime
est sans précédent. L'enquête est confiée à Boris Le Guenn, commandant au
36 quai des Orfèvres. Une experte en explosifs vient l'épauler dans cette
affaire.
Tandis que d'autres meurtres se succèdent sur le même mode opératoire, un inconnu s'introduit au domicile du commandant Le Guenn et se met à le harceler par téléphone. Il semble en savoir long sur lui...
Tandis que d'autres meurtres se succèdent sur le même mode opératoire, un inconnu s'introduit au domicile du commandant Le Guenn et se met à le harceler par téléphone. Il semble en savoir long sur lui...
Qui peut bien lui en vouloir ? Et si le
passé de chacun était un premier indice ?
Ce que j’en pense :
Avec un titre et une quatrième de couverture de ce type, je
me suis dit que j’allais passer un moment de lecture disons haletant, voir haut
en couleurs. J’ai eu raison.
Je n’ai pas lu le premier volet des aventures de Boris Le
Guenn, mais ce n’est pas si grave. Ce ne sera pas la première fois que je
rentre dans un univers glauque d’enquêtes macabres et tordues. Au pire, il m’a
manqué des détails que l’on récupère un peu au vol, au détour d’une phrase. Et
puis, il semblerait bien que l’auteur nous remette à niveau dans les premiers
chapitres au cas où. Un peu comme dans certaines séries où l’on a un épisode
double. Au début du second, on vous retrace les grandes lignes du premier, ainsi
même en arrivant en court de route, vous n’êtes pas totalement perdus.
Le moins que je puisse dire, c’est que cette lecture fut
facile grâce à l’écriture de Didier Fossey qui, sans tomber dans tous les
travers et clichés du genre, livre là un récit bien ficelé et plaisant
littérairement parlant. Concilier les deux n’étant pas aussi aisé qu’on
pourrait le croire.
Autre qualité, c’est complètement addictif et reposer ce
livre pour simplement dormir, manger, aller travailler sera compliqué.
Le personnage de Boris Le Guenn est intéressant, même
au-delà de l’enquêteur. Je me suis attachée à lui, à ses qualités, à ses
défauts, à sa façon de raisonner, à son questionnement qui lui aussi va au-delà
du sujet de ce roman. Sa vie personnelle et professionnelle se mêle, tout
devient complexe et cette affaire est décidément une très sale affaire comme il
en existe hélas de manière bien réelle. Cela aussi l’auteur a su le faire
passer à ses lecteurs.
Le reste de l’équipe de Boris n’est pas moins intéressante.
Chaque protagoniste apporte sa pierre à l’édifice qu’est ce roman. J’étais bien
avec eux aussi.
Difficile d’écrire un avis complet sans trop en dévoiler. Ce
qu’il faut retenir surtout, c’est que c’est un super roman et que vous partiez
ou non en vacances, vous allez être aux abonnés absents le temps de le dévorer.
Et s’il fallait mettre une note : 16 / 20
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