Avant première 2018
Le livre :
L’écarlate de Venise de Maria Luisa Minarelli aux éditions
AmazonCrossing, 336 pages, 9 € 99.
Publié le 6 février 2018
Pourquoi cette lecture :
Il s’agit d’un partenariat choisit sur présentation de ce
titre par AmazonCrossing.
Le pitch :
Idéaliste et passionné, Pisani est un précurseur des Lumières qui a compris depuis longtemps que ce qui est légal n’est pas toujours juste. Amoureux de sa ville, il la voit avec tristesse sombrer dans la décadence. Ses enquêtes ne font que renforcer ce sentiment en levant définitivement le voile sur la part d’ombre d’une société en proie aux conflits familiaux, aux rumeurs destructrices et au vice.
Aidé de son ami avocat Zen, de Nani le gondolier sans scrupule et de la belle et indépendante Chiara, Pisani mène l’enquête sans relâche, des chantiers de l'Arsenal aux prisons du palais des Doges, en passant par les maisons de jeux et les palais de la noblesse… Jusqu’à découvrir la vérité, aussi amère que surprenante.
Un roman policier captivant, porté par une écriture élégante et précise !
Ce que j’en pense :
Me présenter un roman d’inspiration polar historique avec
pour cadre Venise et époque le XVIII ème, c’était presque assurément me faire
fondre assurément de bonheur au moins sur le papier. Qu’en fut-Il dans les
faits ?
Cette lecture a été globalement plaisante pour toutes les
raisons déjà évoquées quelques instants auparavant.
Le style de l’auteur est agréable, fluide et plaisant. Pas grand-chose
à redire sur ce point.
Il y a aussi indéniablement eu de bonnes recherches avant
l’écriture car ce roman est truffé presque à chaque paragraphe de détails très
précis sur les mœurs, habitudes, coutumes des Vénitiens de cette période. Idem
pour les décors qui sont admirablement décris sans pour autant que cela
alourdisse trop le récit.
Les personnages sont eux aussi assez détaillés et on les
imagine sans peine évoluer dans la Sérénissime de 1752. Chacun a sa place, son
rôle, ses caractéristiques parfois limite caricaturales, mais cela passe assez
facilement. On n’y accorde que peu d’importance au fond.
J’ai trouvé les protagonistes masculins vraiment sensibles.
Ils laissent poindre des moments de faiblesse auxquels je n’aurai pas cru. Cela
ne m’a pas dérangé à proprement parlé, mais réellement surprise. Un peu de
changement, je ne dis pas non.
L’intrigue en elle-même reste classique. Elle est bien
menée, c’est le principal. Je me suis prise au jeu si j’ose dire et j’ai passé
un bon moment. Ce ne sera pas ma lecture de l’année, mais elle laisse un
agréable souvenir général qui perdurera même si les détails s’estomperont.
Et s’il fallait mettre une note : 14 / 20
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