Le livre :
Risque zéro d’Olga Lossky aux éditions Denoël, 332 pages, 20
€ 90.
Publié le 3 janvier 2019
Pourquoi cette lecture :
Il s’agit d’un partenariat choisi dans le catalogue des
publications de la maison d’édition Denoël.
Une thématique intrigante et que je trouvais assez actuelle m’a
attiré vers ce titre.
Le pitch :
Au
milieu du XXIe siècle, Providence a révolutionné le suivi médical grâce à la
"plume d'ange", une puce sous-cutanée qui contrôle la santé et
l'environnement de ses adhérents en temps réel. Son objectif : le risque zéro.
Agnès Carmini vit dans ce monde millimétré, où repas et temps de sommeil sont
dictés par les logiciels. Victorien, son mari, a beau être l'un des concepteurs
du projet, elle ne parvient pas à se satisfaire pleinement de ce système, dont
la régularité apaise pourtant ses angoisses.
Agnès continue d'exercer comme anesthésiste à l'hôpital public, un des derniers bastions à refuser la médecine numérique, et se ressource dans la hutte en paille de ses grands-parents, qui ont choisi un mode de vie autarcique. Tout bascule le jour où une adhérente Providence meurt au bloc. Agnès est accusée de négligence tandis que l'opinion publique s'émeut. Le risque zéro ne serait-il qu'un mythe ou, pire, un simple argument de vente ? Que fait donc l'épouse d'un dirigeant de Providence dans ce service de médecine traditionnelle, loin des innovations prônées par la prestigieuse entreprise ? La tornade médiatique va contraindre Agnès à faire voler en éclats les contours de son existence programmée.
Agnès continue d'exercer comme anesthésiste à l'hôpital public, un des derniers bastions à refuser la médecine numérique, et se ressource dans la hutte en paille de ses grands-parents, qui ont choisi un mode de vie autarcique. Tout bascule le jour où une adhérente Providence meurt au bloc. Agnès est accusée de négligence tandis que l'opinion publique s'émeut. Le risque zéro ne serait-il qu'un mythe ou, pire, un simple argument de vente ? Que fait donc l'épouse d'un dirigeant de Providence dans ce service de médecine traditionnelle, loin des innovations prônées par la prestigieuse entreprise ? La tornade médiatique va contraindre Agnès à faire voler en éclats les contours de son existence programmée.
Ce que j’en pense :
Ce roman voit son intrigue se dérouler dans un futur
relativement proche : dans les années 2040/2050. Le lecteur n’est donc pas
submergé par des détails techniques. C’est un peu comme aujourd’hui, mais avec
des avancées technologiques assez évidentes qui ne peuvent guère nous
surprendre. Point besoin donc d’être un féru du genre SF pour se plonger dans
ces pages. Cela reste de la littérature et la technologie un sujet qui permet d’aller
plus en avant encore sur le questionnement humaniste qui est le cœur même de
cette intrigue.
On aura beau mettre toujours plus de technologie partout, l’être
humain reste ce qu’il est, l’humanité imparfaite.
Les personnages sont très attachants. On peut même
facilement s’identifier à eux ou leur trouver des points communs avec nos
proches. Cette particularité facilite encore plus l’immersion dans l’intrigue
avec en prime une belle écriture fluide.
Alors oui, je suis rentrée dans ce livre par la grande
porte, mais j’en suis sortie par la petite.
J’ai avalé les pages et dévoré les trois parties de ce
roman, mais le final m’a laissé sur le carreau. L’auteur a utilisé des ficelles
connues. Elle les a bien employées, le problème n’est vraiment pas d’ordre
technique. Son écriture est restée agréable jusqu’au bout du bout, mais je
pense que son roman pouvait se passer de ce tour de passe-passe justement. Pour
moi, cela n’apporte rien de plus à l’intrigue. Au contraire, j’ai même trouvé
que cela empêchait d’aller plus loin encore dans le raisonnement initial :
une mise en garde envers une technologie trop poussée, trop présente qui
priverait les êtres humains d’une existence plus riche, certes moins
sécuritaire, mais plus en phase avec le principe même de la vie, c’est à dire
fragile, précaire aussi, mais avec des fulgurances.
Et s’il fallait mettre une note : 12 / 20
2 commentaires:
Que notre quotidien soit analysé par des puces est vraiment flippant... Mais pas tellement si on considère que les applications de santé, les montres connectées et autres gadgets collectent déjà un tas d'informations sur nous, nos habitude de consommation et notre santé (et pour certaines société, en profiter pour revendre ses informations).
Une science fiction qui à l'air dans l'ère du temps !
Merci pour ton retour d'expérience sur cette lecture.
Disons que ces applications, ces outils connectés peuvent être des plus. Je les utilise et j'en suis très contente. Comme pour les réseaux sociaux, il faut être vigilant et prendre le meilleur. Il y aura toujours des paramètres que l'on ne contrôlera pas, mais c'est déjà le cas dans d'autres domaines qui ne sont pourtant pas issus du numérique.
Soyons plein de bon sens.
Merci pour ton commentaire.
Enregistrer un commentaire