Rentrée littéraire 2017
Le livre :
Ce que cachait Archie Ferber de Casey B Dolan aux éditions
Denoël, 448 pages, 22 € 90.
Publié le 19 octobre 2017.
Pourquoi cette lecture :
Il s’agit d’un partenariat avec les éditions Denoël.
J’ai choisi ce titre après la lecture du pitch.
Le pitch :
Chaque
psychiatre a, au cours de sa carrière, rencontré un patient pas comme les
autres. Un patient qui l'obsède, qui hante ses pensées et ses cauchemars. Pour
Felicity Sloane, experte médico-légale à Boston, il s'agit d'Archie Ferber,
jeune Texan timide qui a fait fortune dans la restauration. Lui et son
compagnon Matthew désirent un enfant à tout prix. Toutes leurs tentatives
d'adoption aux Etats-Unis se soldant par des échecs, ils se tournent vers
l'Afrique du Sud, pays d'origine de Matthew, où ils font appel à une mère
porteuse qui met au monde la petite Hannah.
Mais le bébé disparaît, la mère est sauvagement assassinée, et c'est Archie qui est montré du doigt. Y compris par Matthew. La seule personne capable de le sauver d'une extradition vers l'Afrique du Sud est Felicity Sloane. Celle-ci est capable de mesurer les tendances meurtrières d'un suspect grâce à des techniques de pointe. Mais cela suffira-t-il à tirer Archie d'affaire ? Et est-il réellement l'innocente victime qu'il prétend être ?
Mais le bébé disparaît, la mère est sauvagement assassinée, et c'est Archie qui est montré du doigt. Y compris par Matthew. La seule personne capable de le sauver d'une extradition vers l'Afrique du Sud est Felicity Sloane. Celle-ci est capable de mesurer les tendances meurtrières d'un suspect grâce à des techniques de pointe. Mais cela suffira-t-il à tirer Archie d'affaire ? Et est-il réellement l'innocente victime qu'il prétend être ?
Ce que j’en pense :
Les thriller sont légions dans les rayonnages de nos
librairies et les amateurs du genre ont l’embarras du choix. Ceci étant dit,
tous les titres ne se valent pas et même si la majorité sont plus
qu’honnorables, peu atteignent une envergure qui les fait rester dans l’esprits
des lecteurs un fois l’ouvrage refermé.
Avec ce nouveau roman de Casey B Dolan, on est dans la
frange haute des excellents représentants de ce courant littéraire. On est bousculé,
oppressé, mis mal à l’aise, dérangé, surpris, on frissonne, on n’a pas envie
pourtant d’arrêter notre lecture. Voilà les bases sont posées.
Les « je » narratifs s’entremêlent et on pourrait
s’y perdre, mais le talent de l’auteur est justement de laisser juste ce qu’il
faut de mystère, tout en distillant au compte goutte les informations
nécessaires à l’avancée de l’intrigue. Le dosage est précis et redoutablement
efficace.
La thématique de départ est un sujet qui peut se révéler
brûlant et déchainer bien des passions. Cela concours évidemment à rendre le
récit plus captivant encore.
Les localisations géographiques sont aussi tout sauf anodines.
Le final pourra dérouter ou décevoir, mais c’est surtout
qu’il laisse un large spectre pour que Casey B Dolan puisse nous proposer une
suite.
Affaire à suivre donc ?
Et s’il fallait mettre une note : 15 / 20
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