Mes lectures en décembre 2020 :
Aller, on ferme la porte à 2020 petit à petit et voici le bilan de mes lectures de décembre. C’était parfait pour m’occuper l’esprit et être dans une ambiance plus légère.
- « Capitaine Albator, Mémoires de l’Arcadia » tome 3 de Jérôme Alquié (Nouveautés novembre 2020) : Comment vous dire ? Albator, c’est mon héros depuis 40 ans (j’en ai 45). Je l’ai aimé immédiatement. Je ne ratais jamais un épisode et ce depuis les premières diffusions dans RécréA2 (Ne peuvent connaître que les dinosaures). Que Jérôme Alquié obtienne le soutien de Leiji Matsumoto (Dieu vivant à mon échelle) fut pour moi un bonheur car je connais le talent de Jérôme que j’ai pu côtoyé rapidement lors des premières grosses conventions organisées en France (là aussi cela commence à remonter dans le temps). Pour en revenir à ce dernier volet du triptyque qu’il a dessiné, c’est de la bombe bébé !!! Graphiquement, tout y est même avec la griffe Alquié car il reste très fidèle à l’oeuvre originale bien que ce soit en couleur (les manga sont toujours en noir et blanc). On est ici dans un récit avec les Sylvidres donc on plonge dans les premières aventures du capitaine corsaire connues en France. Ne cherchez pas de chronologie pure, il n’y en a jamais eu dans les intrigues de Matsumoto. Ses personnages évoluent dans des univers parallèles où la poésie, l’honneur, l’amitié, la liberté, l’amour sont des règles qui tiennent de code d’honneur. Côté scénario, c’est simple comme toujours. Presque un peu trop rigide, mais on s’en fiche, c’est comme cela qu’on les aime Harlock (Albator) et ses compagnons.
- Terrien, t’es rien ! Le jour où la Terre s’arrêta de Valott (nouveauté novembre 2019) : En Suisse, il n’y a pas que le chocolat, les montres, les banques… Il y a aussi des personnes inspirées qui profitent du confinement (le 1er au printemps 2020) pour exercer leur métier (dessinateur) avec des horizons revus à la baisse (les 4 murs d’un appartement et les news). Drôles, mais aussi intelligentes, ces illustrations sur le thème de la pandémie sont des traces que nous aimerons ou pas revoir dans quelques années. Magnifique coup d’oeil et coup de crayon qui égratigne un peu notre statut tout puissant.
- Père fouettard corporation tome 1, 2, 3, 4 de Hikaru Nakamura (nouveauté novembre 2020 pour le 4) : Lecture de saison. Le père Noël est mort, le père fouettard a pris la relève car il y a toute une entreprise à faire tourner. Les nouvelles recrues ne manquent pas de piquant et quelques anciens vont les prendre sous leurs ailes. C’est amusant, dramatique, triste et gai, c’est une comédie qui voit sortir 1 seul volume par an. Vivement l’an prochain pour connaître la suite !
- Unsung Cinderella (Midori, pharmacienne hospitalière) tome 1 de Mamare Arai : Dans les séries médicales, c’est très souvent les médecins qui tiennent le haut du casting alors pour une fois, on va remettre les choses à leur juste place en mettant à l’honneur les pharmaciens qui sont des acteurs essentiels des rouages de la santé. Tout se passe dans un hôpital pour cette saga, mais c’est aussi un des pans de cette profession que l’on connait moins bien justement. Premier tome qui permet de tout mettre un peu en place (assez classique) donc vivement la suite pour aller encore un peu plus loin .
- Le dompteur de lions de Camilla Läckberg : J’arrive au bout de ce cycle de roman policier et cela m’attriste un peu. Plus qu’un et voilà. On s’attache aux personnages et on aime les retrouver dans leurs petites vies qui ressemblent tellement aux nôtres. Certes il y a des meurtres, des disparitions et tant d’autres actions noires qui se mêlent à leur quotidien, mais tant pis, on prend le lot avec plaisir. Cet opus est particulièrement sombre et laisse présager un ultime volume plus obscur comme peut l’être la nature humaine parfois. Heureusement qu’il y a des lueurs d’espoir.
- L’instant Mantra de Sylvain Romain : Roman facile à lire, à découvrir et qui est porteur d’une énergie très positive, ce qui est agréable en cette période plutôt moribonde (même les fêtes ont eu un petit goût amer pour beaucoup). Ce n’est pas LE roman du siècle, mais je n’ai pas boudé mon plaisir au fil de ce parcours qui ressemble à un jeu de piste jonché de mantra beaux et inspirants.
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