jeudi 5 novembre 2020

Mes lectures du mois d'octobre



 Petit tour d’horizon de ma nourriture de l’esprit version lecture en ce début d’automne : 


  • « Le gardien de phare » de Camilla Läckberg : Ce nouvel opus abordera des faits disons très sombres, bien tangibles, graves et d’autres plus immatériels. La construction est assez identiques aux précédents donc on n’est pas dérouté. Presque au contraire, je ne me fais plus du tout surprendre et je devine tout très rapidement depuis un moment déjà, mais ce phénomène m’est très familier (c’est un des syndromes de la blogueuse littéraire qui traine ses bottes depuis trop longtemps). Reste que cet épisode marque un tournant, plus noir, plus lent peut-être, indéniablement humain.


  • « Le goût de vivre » de Sabrina Missègue (Rentrée littéraire 2020): Un livre témoignage sur l’anorexie qui sera peu nommée, mais identifiée via un elle qui signifie tout, qui sera omniprésente. Chaque cas est différent, chaque elle est une tumeur qui ronge son hôte. Livre  qui a peiné à voir le jour, mais qui fut une bouée ainsi que le soutien sans faille de Patrick Poivre d’Arvor. Vous saurez tout en le lisant. C’est peut-être un peu longuet, répétitif, mais Elle aussi fut mainte fois de retour. Très beau témoignage pour parler de cette maladie, mais aussi pourquoi pas d’autres troubles alimentaires car ils sont tout aussi dévastateurs. Petit plus, les illustrations de Sabine Fèvre qui ponctuent le texte sont juste magnifiques.


  • « Le village perdu » de Camilla Sten (Rentrée littéraire 2020) : Un roman scandinave encore plein de suspens, d’angoisse et de mystère : Un village entier qui disparait de la surface du globe et comme ultime indice : un cadavre et un nourrisson abandonné. Un projet de tournage de documentaire sur ce fait  non résolu des décennies plus tard va être le début de la fin… 


  • « Chronique d’une station service » d’Alexandre Labruffe : C’est faire le plein de petites histoires qui nous est proposé ici par le biais du narrateur. Ces scènettes mises bout à bout forment un récit loufoque. Le final est peut-être un peu léger comme du sans plomb. 


  • « C’est arrivé la nuit » de Marc Levy (Rentrée littéraire 2020) : Retour vers le roman d’aventures et d’enquêtes pour l’auteur qui mérite d’être mieux connu. Vraiment mieux connu car oui il vend ses livres à tours de bras, mais n’est pas réellement reconnu par ses pairs. On va trouver dans ce texte : le monde actuel avec ses dérives et dangers, manipulations, prises de pouvoir, sa violence, l’univers des hackers, des services secrets… Captivant et basé sur des faits réels romancés. 

Aucun commentaire: