mercredi 7 octobre 2020

Mes lectures du mois de septembre


 


  1. « La sirène » de Camilla Laëckberg : Créature légendaire (issue du folklore scandinave pour sa version mi-femme mi-poisson) qui va cette fois charmer et dérouter de son chemin un autre protagoniste de cette saga. Je puis juste vous dire qu’il n’est pas pêcheur, pour le reste, lisez donc… C’est toujours aussi agréable car l’enquête est prenante, mais la vie en dehors de celle-ci avec les personnages récurrents est tout aussi intéressante car on s’attache  à eux un peu plus à chaque volume. 


  2. « On n’est jamais mieux soigné que par soi-même » du Dr Frédéric Saldmann : J’avais détesté son précédent ouvrage (médiocre et franchement indigne d’un médecin selon moi), mais j’ai souhaité lire néanmoins celui-ci (on a tous le droit de se planter après tout ou de ne pas être en accord avec certains propos). Bien m’en a pris, je l’ai trouvé complet, bien pensé, remplis de bons exemples et de bon sens. Un ouvrage qui porte un titre véridique et qui laisse à penser que l’on enfonce des portes ouvertes. Peut-être parfois, mais on oublie bien trop souvent et trop vite les évidences, la sagesse de nos anciens et même les bonnes résolutions. Alors faisons-nous du bien ! 


  3. « Le dernier roi soleil » de Sophie des Déserts : Jean D'Ormesson, l’écrivain du bonheur disait-on ? Oui, possible, il aimait quoiqu’il en dise être au centre de l’attention. Il savait se cacher derrière des citations et des anecdotes racontées des centaines de fois. Il disait ainsi beaucoup sans rien dévoiler. Ce livre permet d’aller un peu plus loin, mais le personnage restera complexe. Je l’appréciais en tant qu’écrivain. Je l’aurais étranglé en tant qu’éditorialiste plus d’une fois.Je l’aurais secoué comme un prunier si je l’avais connu à certaines périodes de sa vie. J’ai été touchée lors d’une rencontre avec lui parce que comme le soleil, il n’est pas toujours agréable quand il brûle la peau, éblouie les yeux, mais il réchauffe en hiver et se fait caressant au printemps…. Une lecture instructive.


  4. « Spy-Family » tome 1 de Tatsuya Endo : Une histoire avec des espions, des tueurs, une enfant particulière… En gros c’est un 007 qui rencontre une Catherine Tramell (Basic Instinct) qui ont pour « fille » une orpheline qui pourrait être issue de la Fondation des X-Men. C’est drôle pourtant. J’adore l’humour grinçant et qui permet d’aborder le sujet : On a tous des cadavres dans le placard ! Une lecture commune avec ma cadette qui nous a rajouté des expressions à notre univers déjà un peu space (pour qui nous observerait) : « Maman n’existe pas » ou « Pas de bras, pas de chocolat. Pas de tête, pas de cahuètes ! ». Vivement la suite !!!! 


  5. « La première enquête d’Agatha » de M.C Beaton : Une nouvelle que tout le monde peut trouver gratuitement sur le net (téléchargement légal) et qui permet de faire la connaissance d’Agatha Raisin que l’on peut suivre ensuite dans une ribambelle d’aventures plus ou moins loufoques qu’il me tarde de lire par épisode. Oui parce que c’est sympathique me semble-t-il avec cette entrée en la matière, mais bon, je ne veux pas d’indigestion donc ce sera avec modération. J’espère aussi que les romans seront un peu plus fouillés car là, cela va vraiment trop vite en besogne même si on sent le potentiel. J’ai mordu à l’hameçon déjà.


  6. « City Hunter Rebirth » tome 6 de Sokura Nishiki : Suite de ces nouvelles aventures de Ryo où l’on fait donc du neuf avec du vieux, mais sans baisse de qualité par rapport à l’original ce qui est assez rare pour être souligné. Graphiquement, c’est toujours un régal. Le scénario est riche tout en suivant sa trame revisitée. Du coup, c’est encore une lecture que je partage avec ma cadette qui apprécie de plus en plus ces personnages venues d’une époque où les dinosaures broutaient dans nos plaines. Non je plaisante !!!! C’était à l’époque de cro-magnon évidement… 


  7. « Neun » tome 3 de Tsutomu Takahashi : Suite de mes lectures de ce manga pas très gai. Ben oui, un récit uchronique avec pour base le IIIème Reich en 1940, on a connu plus fun. On est dans un thriller où l’auteur a imaginé qu’Hitler avait eu une descendance via des clonages de son ADN et des inséminations artificielles. Rien que cela !  Pour le reste, c’est assez réaliste, les dessins sont noirs, puissants. On sent la documentation afin de parfaire le scénario. Il y a des morts violentes, des aspects un peu surnaturels, mais cela colle aussi avec ce fait que certains dirigeants hauts placés du Reich avaient des quêtes plus ou moins rationnelles. Si, si !!! 


  8. « Louis XIV. Le Roi soleil » tome 1 de Max Gallo : Cette fois c’est du véritable roi soleil dont il est question et non pas de Jean d’Ormesson. Première partie de cette biographie en deux volets signée par le regretté Max Gallo. C’est vivant comme récit et vous avez l’impression d’être une entité sans corps qui suit ce destin hors norme. On est aux premières loges et c'est grandiose. Première partie de l'histoire de Louis, la plus glorieuse, la plus héroïque, la plus brûlante… 


  9. « Les aérostats » d’Amélie Nothomb : C’est le dernier « bébé» de l’auteur belge et il va vite, très vite. Ça monte, on sent le malaise et puis pouf, plus rien. Le feu d’artifice est résumé à un bouquet final expéditif. Dommage, je ne retrouve pas le plaisir de lire sa prose complètement barrée. J’appréciais tant cette folie littéraire.  

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