lundi 24 septembre 2018

Le mari de mon frère tome 4 de Gengoroh Tagame



Le livre :

Le mari de mon frère tome 4 de Gengoroh Tagame aux éditions Akata, 192 pages, 7 € 95.
Publié le 26 octobre 2017.


Pourquoi cette lecture :

Je tenais à terminer la lecture de cette saga que j’ai apprécié pour ce côté humain assez unique.


Le pitch :

C'est avec une idée bien précise en tête que Mike s'est rendu au Japon, où il y a rencontré Yaichi et la petite Kana. Pour tenir la promesse qu'il avait fait, avec son défunt mari... Et tandis qu'à l'école de sa nièce, sa venue semble devoir faire des remous, les choses se concrétisent et... Peu à peu, le jour fatidique de son retour pour le Canada semble s'approcher.





Ce que j’en pense :

Il est rare qu’un livre me fasse pleurer réellement et un manga encore plus, mais force est d’avouer que j’ai bien versé quelques larmes lors des dernières pages de ce quatrième et dernier tome de la saga signé Gengoroh Tagame. Cela peut paraître idiot évidemment, mais je m’étais beaucoup attachée à ces personnages et puis, cette histoire est tellement belle. Elle n’est pourtant pas extraordinaire, mais touchante car elle sonne si vrai.

Mike aura parcouru des milliers de km pour aller au Japon (où tout est très codifié, où les tabous sont encore nombreux car il y a une certaine rigidité qui perdure sur des sujets dit sensibles) et tenir ainsi une promesse, même si c’était sans son mari trop tôt disparu, c’est juste magnifique. Il y aura trouvé une nouvelle famille et bien des barrières seront franchies en trois petites semaines. Pour les lecteurs, c’est en quelques centaines de pages que le basculement peut s’opérer. C’est presque magique.

Ce manga est vraiment à faire lire et connaître. Il véhicule de belles valeurs et prouve que l’on peut évoluer, changer, accepter de voir autrement les choses, mieux les cerner, les appréhender.
Les différences, la tolérance, le questionnement, les liens que l’on tisse avec ses proches ou avec de nouvelles personnes, la sexualité, l’homosexualité, le temps qui passe, l’avenir toujours incertain, voilà autant d’éléments que l’on va aborder dans ces pages de manière sensible, intelligente et humaine.
Je regrette seulement que dans les écoles, on ne puisse pas étudier un manga comme une œuvre littéraire, pourtant là aussi on pourrait faire tomber des barrières d’un autre âge…



Et s’il fallait mettre une note : 17 / 20








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