Le livre :
Le mari de mon frère tome 4 de Gengoroh Tagame aux éditions
Akata, 192 pages, 7 € 95.
Publié le 26 octobre 2017.
Pourquoi cette lecture :
Je tenais à terminer la lecture de cette saga que j’ai
apprécié pour ce côté humain assez unique.
Le pitch :
C'est
avec une idée bien précise en tête que Mike s'est rendu au Japon, où il y a
rencontré Yaichi et la petite Kana. Pour tenir la promesse qu'il avait fait,
avec son défunt mari... Et tandis qu'à l'école de sa nièce, sa venue semble
devoir faire des remous, les choses se concrétisent et... Peu à peu, le jour
fatidique de son retour pour le Canada semble s'approcher.
Ce que j’en pense :
Il est rare qu’un livre me fasse pleurer réellement et un
manga encore plus, mais force est d’avouer que j’ai bien versé quelques larmes
lors des dernières pages de ce quatrième et dernier tome de la saga signé
Gengoroh Tagame. Cela peut paraître idiot évidemment, mais je m’étais beaucoup
attachée à ces personnages et puis, cette histoire est tellement belle. Elle
n’est pourtant pas extraordinaire, mais touchante car elle sonne si vrai.
Mike aura parcouru des milliers de km pour aller au Japon
(où tout est très codifié, où les tabous sont encore nombreux car il y a une
certaine rigidité qui perdure sur des sujets dit sensibles) et tenir ainsi une
promesse, même si c’était sans son mari trop tôt disparu, c’est juste
magnifique. Il y aura trouvé une nouvelle famille et bien des barrières seront
franchies en trois petites semaines. Pour les lecteurs, c’est en quelques
centaines de pages que le basculement peut s’opérer. C’est presque magique.
Ce manga est vraiment à faire lire et connaître. Il véhicule
de belles valeurs et prouve que l’on peut évoluer, changer, accepter de voir
autrement les choses, mieux les cerner, les appréhender.
Les différences, la tolérance, le questionnement, les liens
que l’on tisse avec ses proches ou avec de nouvelles personnes, la sexualité,
l’homosexualité, le temps qui passe, l’avenir toujours incertain, voilà autant
d’éléments que l’on va aborder dans ces pages de manière sensible, intelligente
et humaine.
Je regrette seulement que dans les écoles, on ne puisse pas
étudier un manga comme une œuvre littéraire, pourtant là aussi on pourrait
faire tomber des barrières d’un autre âge…
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