Le livre :
Seuls tome 10 : la machine à démourir de Vehlmann et Gazzotti aux éditions Dupuis, 48 pages, 10 € 60.
Publié le 18 novembre 2016
Pourquoi cette lecture :
J'ai simplement eu l'occasion de lire cette BD sans rien connaître de la saga. Ma curiosité l'a encore une fois emporté et je me suis laissée prendre.
Le pitch :
Perdus dans la neige, Terry et le Maître des couteaux trouvent refuge dans un gigantesque hangar qui abrite le 5e Salon du jouet. Après avoir couru "partout comme un gros dingo pour tout essayer", Terry a une illumination géniale : avec les moyens du bord ? et une bonne dose d'optimisme enfantin ?, il va tenter de construire une "machine à démourir" qui devrait leur permettre de quitter le Monde des Limbes et de retourner dans le monde des vivants. Mais l'apparition de Camille, qui offre au Maître des couteaux une mystérieuse pierre ensanglantée, va rendre ce dernier fou de rage. Et c'est à ce moment-là que Terry va vraiment regretter d'avoir offert une tronçonneuse comme cadeau de Noël à son ami amateur d'objets très tranchants...
Loin de lui, ses amis vivent également des aventures éprouvantes : Dodji est toujours le jouet du Maître Fou qui lui fait vivre une initiation aussi absurde qu'impitoyable ; Yvan se retrouve en bord de mer dans la maison de vacances familiale ; Leïla est enfermée dans la chambre blanche pour un sommeil éternel et sans rêve...
Ce que j'en pense :
Débarquer dans une saga au dixième tome, voilà qui sera fait. Quand je pense que je déteste de prime abord lire un ouvrage issu d'une série si je n'ai pas lu auparavant les épisodes précédents, me voici servi.
C'est de ma faute et aussi celle des auteurs. Oui parce que si je n'avais rien compris j'aurai vite abandonné, mais non, même en ayant de grosses lacunes, on s'immerge bien dans le récit. On a évidemment envie de lire les tomes précédents afin de mieux tout saisir, mais c'est de bonne guerre et une preuve que l'histoire est prenante, accrocheuse.
Ce ne sont pas les graphismes que je préfère (c'est un trait de crayon qui fonctionne au niveau du rythme, des émotions, mais que je ne trouve pas ultra esthétique), ni même les couleurs que je trouve plutôt ordinaires. Ce qui m'a accroché, c'est vraiment le scénario avec une bonne mise en images.
J'ai trouvé qu'il y avait une grande douleur au fond des cœurs de ces enfants, cela m'a touché. Ils ne se plaignent pas forcément d'ailleurs, ils sont seuls...
Encore une fois, je trouve que plusieurs niveaux de lecture sont possibles. On peut lire et relire ces titres à différents âges et en retirer tout de même quelque chose. C'est à tiroirs.
Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20
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