mercredi 21 décembre 2022

Les enfants de la discorde de Jonathan Werber

 


La quatrième de couverture : 


Décembre 1793, Nantes.
Quand le jeune soldat républicain Simon Delmotte revient chez lui après avoir participé à la guerre de Vendée, il découvre que sa famille a été victime de la Révolution. Son père a été assassiné, sa mère arrêtée et leur atelier d'horlogerie saisi. Très vite, il soupçonne un homme : Jean-Baptiste Carrier, l'impitoyable consul qui tient la région d'une poigne de fer.
Avec la complicité du juge Phelippes et de l'intrigante courtisane Charlotte, Simon élabore une vengeance à la hauteur du criminel. Mais face à lui se dresse toute la brutalité de ce nouveau régime dont Carrier contrôle chacune des ficelles.
Pour avoir une chance d'obtenir justice, Simon devra affronter la Terreur et plonger dans les noirceurs de son âme... en prenant garde de ne pas s'y noyer.



Ce que j’en pense : 


J’ai toujours apprécié les romans historiques. J’apprécie que le cadre soit posé sur un socle de véracité, mais ensuite, peu m’importe que l’auteur explore le champ des possibles en usant et abusant de la fiction. Du moment que cela se tient, pourquoi pas ? 

Dans ce roman, c’est le cas. On est plongé dans la période de la Convention. La guerre de Vendée est toujours là. On ne revient pas des lignes de combats indemne et la société toute entière vit dans un chaos contenu par la peur, la terreur et la misère aussi. On va y croiser des personnages bien réels, des fictifs, des faits qui se sont passés ou ont pu se passer. L’intrigue est bien menée. 


La nature a horreur du vide et si le pouvoir change de mains, il est toujours détenu par quelques-un. Les tyrans sont toujours remplacés. En cela, l’Histoire est hélas trop souvent un éternel recommencement. Ce roman a donc des relents actuels ou dans une histoire pas si lointaine (je pense à certaines scènes qui ne peuvent que faire penser à des faits liés à l’extermination juive, des personnes non conformes au standard nazi ou de tous les opposants au régime hitlérien durant le seconde guerre mondiale). 


Dans l’ensemble, j’ai apprécié cette lecture, mais j’y ai trouvé quelques longueurs. Peut-être un manque de rythme ou une baisse justement de celui-ci. Mais c’est comme dans la vie, on n’est pas toujours à 100%. Et puis certaines scènes sont assez dures donc il fallait certainement contrebalancer.


Petit plus pour la couverture qui est très agréable et change un peu. Il y a eut du travail sur ce point et c’est important. Beaucoup de lecteurs sont attirés par une couverture attractive ou qui se démarque. Beau travail collectif d’édition. 


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