Le livre :
L'atelier des poisons de Sylvie Gibert aux éditions Plon, 355 pages, 19 € 90.
Publié le 17 mars 2016.
Pourquoi cette lecture :
Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Plon choisi via la lecture du pitch. Comme n'importe qui en librairie ou en médiathèque.
Le pitch :
Paris, 1880. A l'académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n'est pas facile. L'apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d'un véritable talent et, surtout, d'une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. Du talent, Zélie Murineau n'en manque pas. De la force de caractère non plus. N'a-t-elle pas déjà prouvé qu'elle était prête à tout pour parvenir à ses fins ? Pourtant, lorsque Alexandre d'Arbourg, le commissaire du quartier du Palais-Royal, lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d'autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n'est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc « ses yeux ».
Des auberges mal famées jusqu'aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l'aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.
Ce que j'en ai pensé :
Beau roman qui mêle habilement plusieurs intrigues avec des protagonistes aux caractéristiques propres, uniques et caractères bien trempés. Des duos se forment, des équipes, on s'épaule mutuellement pour des raisons diverses, mais l'important, c'est d'arriver au bout.
On ne s'ennuie pas durant cette lecture. On y découvre aussi un Paris à la fois trés proche de ce que l'on connaît de nos jours et en même temps assez éloigné car certaines mentalités ont tout de même évoluer depuis 1880. Heureusement aurait-on envie de crier !!! Tout n'est point parfait cependant mais ceci est un autre débat.
Le lecteur peut se laisser transporter via la plume de l'auteur qui croque bien l'époque et les décors.
Pour un peu, on s'y croirait dans l'atelier avec ces apprenties peintres. Ces rumeurs, ces humeurs, ses petites rancœurs.
Et le pendant masculin dans les bureaux dû commissaires ou dans les estaminets, plus viriles, plus violents, plus bruts..
Les murmures de la ville, les silences de la campagne, des antagonismes ? Possible, mais creusons un peu... Il y a des beaux personnages à découvrir, des lieux à imaginer...
La documentation est soignée et le rendu tout autant.
Je ne regrette pas ces heures passées dans ces pages.
Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20
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