Le livre :
Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol aux éditions du livre de poche, 665 pages, 7 € 90.
Publié le 19 mars 2014.
Pourquoi cette lecture :
Voilà un autre de mes livres qui était dans l'une de mes trois bibliothèques réservées à ma PAL monstrueuse. Les passionnés me comprendront. Quand on aime, on ne compte pas et on amasse assez rapidement. Il y aujourd'hui une bonne occasion et une excellente excuse. Et il y a tant à lire. De temps en temps donc, je sors un titre de cette réserve. Un petit plaisir très personnel.
Il n'y a pas de date de péremption pour découvrir une œuvre littéraire et c'est tant mieux. On a ainsi tout son temps. Un grand luxe dont il faut jouir assurément dans notre monde actuel.
Ce livre fut un gros succès. J'espère le trouver aussi à mon goût.
Le pitch :
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
Ce que j'en pense :
Galerie de portraits d'entrée de jeu et autant de personnalités différentes sont à découvrir dans ce roman qui me permet aussi de découvrir fort tard et bien après tout le monde, l'écriture de Katherine Pancol.
Mieux vaut tard que jamais dit-on non ? Je suis assez d'accord. Un auteur, un ouvrage, c'est quand on veut, quand on peut, quand l'occasion se présente. C'est une rencontre. Le temps m'a fait défaut jusqu'à présent et c'est bien loin de l'effet de mode que je me lance dans la saga de Joséphine et de ses proches. Être à contre courant n'est pas pour me déplaire.
Écriture simple, mais assez efficace pour nous raconter ces vies qui se croisent.
Très, voir peut-être un peu trop réaliste, on peut vite s'identifier à un ou plusieurs protagonistes. Chacun possède des traits de caractère bien marqués, mais on découvre des nuances, des fêlures, des faiblesses ou des ressources insoupçonnées au fil des pages.
Quand je disais que peut-être tout ceci était un peu trop réaliste, je faisais référence à leurs existences plus ou moins malmenée. Même les plus gâtés en apparence ont leur lot. Et tout cela ne m'a pas fait rêver ou transporter. J'ai plutôt eu des remontés mélancoliques et des pensées plus mornes, plus sombres. La nature humaine et la société actuelle me déçoivent trop souvent. Ce roman met justement le doigt dessus à divers niveau. Même en ne privilégiant pas seulement les lectures gaies, j'avoue que je ne me retrouve pas autant plongé dans des pensées ou des quotidiens qui me parlent autant. Les échos me sont limites désagréables et pourtant je suis allée au bout du récit.
Masochisme ? Peut-être un peu (lol). Espoir que cela change ? Toujours.
Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20
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