Le livre :
Le sculpteur de Scott McCloud aux éditions Rue de Sèvres, 485 pages, 25 € 00.
Pourquoi cette lecture :
Elle m'a été proposée par Gilles Paris qui connait bien maintenant mes goûts et sait aussi que j'apprécie très souvent les parutions des éditions Rue de Sèvres.
Le pitch :
En mal d'inspiration, David Smith, jeune sculpteur torturé se voit proposer un pacte qui lui permettra de réaliser son rêve d'enfance : sculpter ce qu'il souhaite à mains nues. Mais rien n'est éternel et tout a un prix. En échange de sa vie, il aura deux cents jours pour créer son OEuvre. Et il va le payer encore plus cher : au lancement du compte à rebours, il rencontre le grand amour... De quoi ébranler toutes ses certitudes.
Une interprétation moderne, implacable et poétique du mythe de Faust.
Ce que j'en pense :
Roman graphique conséquent, on sait d'avance que l'on se lance dans du "lourd".
Si l'intrigue ne révolutionne rien en elle-même, elle reste néanmoins une belle version contemporaine. On suit le récit d'autant plus volontiers que le graphisme n'est pas désagréable bien que ce ne soit pas mon préféré, le découpage des séquences est dynamique et donne l'impression au lecteur de voir défiler devant ses yeux comme un D.A (dessin animé) des scènes très mouvementées.
Les couleurs se réduisent à des teintes camaïeux de bleu/gris. Des coloris neutres, plutôt froids qui rendent bien compte de la situation du personnage central, de son métier/art, du matériel brut... On a les sens engourdis comme David Smith. Enfin jusqu'au pacte avec le "faucheur".
Ensuite, c'est plus confus, on doit faire face au temps qui est compté et à cette donnée imprévue : l'amour. Cela donnera naissance à une œuvre universelle et si personnelle en même temps. Immense.
Lisez ce roman graphique, vous comprendrez l'essence de l'existence...
Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20
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