jeudi 23 mai 2013

Bad swimmers de Geoffrey Bidaut


Le livre : 

Bad swimmers de Geoffrey Bidaut de aux éditions HQN, 392 pages, 7€99. (format ebook)


Pourquoi cette lecture :

Elle s'est faite tout simplement à la suite d'un partenariat avec les éditions HQN. 
Un peu de curiosité et voilà. Il ne m'en faut souvent pas bien plus pour vouloir découvrir une maison d'édition et son catalogue, qu'il soit traditionnel ou numérique. 


Le pitch :

Ils sont six et mènent des vies d’adolescents plutôt banales. Dans les couloirs du lycée du Lac des Cieux, ils s’aiment, se détestent, s’aident, se trahissent... Mais lorsque leur professeur de français, haï de tous, est brutalement assassiné, tous sont suspects. Et chacun a ses raisons pour se mêler de l’enquête : prouver son innocence, en tirer profit, ou tout simplement éviter d’être le prochain cadavre sur la liste…


Ce que j'en ai pensé :

Je n'ai jamais aimé les paris, je trouve cela assez stupide en général car franchement on n'a rien à prouver à personne si ce n'est à soi-même et encore. En lisant le premier chapitre de cet ebook, je me dis que je vais continuer ainsi. Je ne m'en porterai que mieux, mieux que Sara, c'est indéniable. 

Petit bond dans le passé proche : 1998. Il me semble que c'était hier et pourtant 15 ans sont passés. C'est fou quand même ! 
De l'humour qui m'a fait sourire, c'est le petit plus de cette écriture plutôt banale.  Cela déstresse. Quelques belles références à l'époque, aux succès d'alors. On prend un petite claque dans les gencives ! Aïe !!!!!

Beaucoup de protagonistes sont à noter, il ne faut pas s'y perdre. Heureusement, j'y suis parvenue donc tout le monde pourra en faire de même. 
Merci à la simplicité de la narration et aux stéréotypes qui font que même avec autant de noms, on s'y retrouve : la garce, le sportif beau gosse, la petite nouvelle craquante, etc...

J'ai juste été surprise car entre la disparition de Sara, tout au début de l'ouvrage et la suite, j'ai mis longtemps pour voir le lien qui les unissait. Trop longtemps je trouve (55 pages environ durant lesquelles, je ne savais vraiment où l'auteur voulait mener sa barque et cela m'a gêné car il n'y avait rien à quoi se raccrocher). Dommage...
Et puis, peu après, j'ai trouvé que cela était du déjà vu, lu ou ce que vous voudrez. D'ailleurs, pour la petite histoire, ce roman n'est pas un inédit. C'est une réédition en version numérique. Une seconde vie quoi, même si je ne trouve rien y redire.

Une chance pour ce titre alors que très franchement j'ai trouvé le style narratif moyen, avec un faux air pour se la jouer cool alors qu'à la longue cela devient juste un peu agaçant. Je citerai par exemple le mot genre qui apparait bien trop souvent à la fin de certaines phrases pour donner un petit coup de jeune à la narration. Mais j'écris peut-être cela parce que je n'ai pas complètement réussi à rentrer dans l'histoire. J'ai constamment eu la sensation de me trouver au cœur d'un épisode de "Beverly Hills" ou dans "Scream 1". Sympa, mais je n'ai plus vraiment l'âge de ces bêtises si je l'ai eu un jour... Mais le plus terrible dans tout cela, c'est qu'on le lit ce livre. Comme pour ces trucs débiles, on reste comme hypnotisé, on aurait peur de louper le truc vraiment intéressant sauf que cela ne vient pas vraiment, pas complètement ou alors un peu trop tardivement. 
Je note néanmoins un gros effort pour l'imagination car il s'en passe des choses dans ce lycée, cependant, l'auteur aurait sans nul doute pu faire encore mieux. Le potentiel est là. Je l'ai ressenti, mais pas trouvé pleinement. La faute au style rédactionnel ? Possible, en tout cas pour moi. 

Pas mauvais-mauvais donc, mais "peut certainement mieux faire" serait l'appréciation que personnellement j'ajouterai sur le bulletin de l'auteur,lui-même professeur, à ce que j'ai pu découvrir en faisant preuve de curiosité. 
Ce n'est donc pas l'ouvrage du siècle, il a des faiblesses à mon sens, mais cela se lit sans se fatiguer. Le dernier quart de ce titre est également un peu meilleur. Léger et parfait pour un week-end ou de petites vacances pour peu qu'on ne recherche rien de plus qu'à passer le temps en se faisant peur. 



Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20. 

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