La quatrième de couverture :
Arnaldur Indridason met tous ses talents d’auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maîtrise de l’intrigue, du découpage, du rythme de l’action ainsi que du suspense, au service d’un grand roman historique et d’une œuvre littéraire magnifique sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.
Au XVIIIe siècle, l’Islande est une colonie danoise, gérée par les représentants de la Couronne qui souvent usent de leur autorité pour s’approprier des biens, en profitant en particulier des lois qui condamnent les adultères à la peine de mort. Le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie à travers son palais jusqu’au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié un travail délicat. Une amitié insolite va naître entre les deux hommes. À travers la terrible histoire du père de l’horloger, le souverain va découvrir la réalité islandaise et se sentir remis en cause par la cruauté qui s’exerce en son nom.
Des ateliers du palais aux intrigues de la cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague, nous accompagnons ces héros dans leur recherche tragique et vitale.
Un grand roman captivant et violent qui émeut le lecteur et le trouble en un crescendo qui va le laisser ébloui et inquiet devant la complexité du monde des sentiments que nous révèle Arnaldur Indridason.
Ce que j’en pense :
Je connais un peu l’écriture d’Indridason avec ses romans policiers. C’est très différent ici. J’avoue que j’avais très envie d’être justement un peu bousculée, surprise par ce changement de registre, de thématique, de catégorie qui est en réalité un retour aux sources pour l'auteur (si on s'en tient à sa formation et ses débuts professionnels).
Ce fut hélas un peu la douche froide pour moi.
J’ai été effectivement décontenancée. Là n’est pas le problème en soi. Je le souhaitais, pas de déception sur ce point.
J’ai été déçue en revanche par certains passages et par le style de l’auteur. Des répétions, des tournures, des situations qui m’ont paru lourdes, pesantes. Envie d’aller plus vite même si une certaine lenteur n’est pas toujours désagréable. Là, cela m’a agacé.
Et pourtant, j’ai aussi trouvé certains passages très bien. De beaux détails, plus de profondeur (ce qui rendait le reste plus insupportable au final). Bref, une désagréable sensation de déséquilibre.
Je ne nie pas le travail, ni le soin apporté par son auteur à ce récit. Ce serait lui faire injure.
Juste, je crois que je ne suis pas parvenue cette fois à me laisser porter par cette histoire qui est pourtant originale, belle et aurait du me faire voyager dans le temps et les contrées. L’Islande tout de même ! Et puis un roi, un personnage de condition plus humble, mais à l’histoire riche, d’autres personnages encore ayant des existences rudes, tragiques, courageuses ou au contraire plus perfides comme leurs ambitions. Il y avait de la matière à...
Le roi a bien rencontré son horloger, son histoire et le reste.
Personnellement, j’ai raté ce rendez-vous. Décidément, les histoires de timing…
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