mardi 7 septembre 2021

La familia grande de Camille Kouchner



Edition du Seuil

208 pages

Publication en janvier 2021


Quatrième de couverture : 


« Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants. » C.K. 

C’est l’histoire d’une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l’été. 

C’est le récit incandescent d’une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande. 


Camille Kouchner, 45 ans, est maître de conférences en droit. La Familia grande est son premier livre.


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Camille a mon âge et donc je ne peux que me retrouver dans son récit autobiographique au moins sur le plan chronologique, les évènements marquants, l’évolution de la société… Ensuite, c’est plus compliqué car nous ne venons pas du tout du même milieu social et nous n’avons rien en commun dans notre manière de vivre. Mais est-ce pour autant nécessaire pour comprendre l’autre ? Je ne crois pas. Et j’avais très envie de l’écouter ou plutôt de la lire. 


Je découvre donc son enfance, sa famille, son éducation, ses joies, ses peines, ce qu’elle aime ou pas, ses doutes, ses peurs, ses remords, ses certitudes, ce qu’elle nous livre de la Familia Grande… 

Je l’écoute car elle nous parle à coeur ouvert dans son ouvrage. Elle fait trois pas en avant, quatre en arrière, mais on suit et on progresse néanmoins. Parfois on s’y perd un peu, mais après on retrouve son chemin. Camille fait de même. 

J’ai senti que l’écriture de ce premier livre n’avait pas été facile. Pourtant il a été certainement salvateur et libérateur, tout autant que laborieux, compliqué, peut-être dévastateur. 


Il y a de la légèreté dans ces pages, mais aussi une sorte de mélasse qui contamine un peu tout et englue bien des personnages qui sont en réalité cette fois de véritables personnes. 

Il y a de la gaieté, de la joie, du bonheur…

Mais aussi de la colère, de la frustration, de l’incompréhension, de la tristesse.

C’est le chemin de la vie emprunté par une enfant qui va devenir adulte. Elle va porter beaucoup (trop) sur ses épaules de secrets. L’inceste en sera un, mais il n’est pas le coeur du livre, il en est un maillon. 


Lecture que je recommande car il n’y a pas de voyeurisme. C’est un récit grave et léger comme l’est l’existence. 


 

2 commentaires:

zazy a dit…

Je ne l'ai pas lu et, il en a tellement été question dans les media que je n'ai aucune envie de le lire, peut-être un peu, beaucoup plus tard

Emeralda a dit…

Je comprends ta position et souvent je fais de même afin de ne pas être influencée. Après, je me tiens assez éloignée du tapage médiatique donc je n’avais comme info que le fait que c’était sulfureux. Or le livre est bien différent.