Rentrée littéraire 2019
Le livre :
Cléopâtre d’Alberto Angela aux éditions Harper Collins, 528 pages, 22 € 00.
Publié le 2 octobre 2019
Pourquoi cette lecture :
Il s’agit d’un partenariat avec les éditions Happer Collins.
Le pitch :
Revivre l’Histoire, sur les traces de Cléopâtre
Peu de femmes peuvent se vanter d’avoir autant marqué les esprits que Cléopâtre. La dernière reine d’Égypte antique a séduit les puissants mais a surtout fait de son nom un symbole de puissance. Alberto Angela, vulgarisateur de génie, nous entraîne sur les pas de cette femme d’exception. Dans un monde antique dominé par les hommes, elle a permis au royaume d’Égypte de connaître une expansion fulgurante. Femme de pouvoir, douée dans l’art de la négociation comme dans celui de la guerre, elle est une grande stratège et une figure incroyablement visionnaire. Si, après deux mille ans, elle continue de nous fasciner et de nous inspirer, c’est peut-être parce qu’au-delà des images et du fantasme, elle est le visage de la modernité.
Alberto Angela est connu pour mettre l’Histoire à portée de tous grâce à ses émissions culturelles à succès. Son secret ? Faire revivre l’Histoire à travers les yeux de ceux qui en furent les acteurs. Il est l’auteur de nombreux best-sellers, comme Les Trois Jours de Pompéi (Payot, 2014).
Peu de femmes peuvent se vanter d’avoir autant marqué les esprits que Cléopâtre. La dernière reine d’Égypte antique a séduit les puissants mais a surtout fait de son nom un symbole de puissance. Alberto Angela, vulgarisateur de génie, nous entraîne sur les pas de cette femme d’exception. Dans un monde antique dominé par les hommes, elle a permis au royaume d’Égypte de connaître une expansion fulgurante. Femme de pouvoir, douée dans l’art de la négociation comme dans celui de la guerre, elle est une grande stratège et une figure incroyablement visionnaire. Si, après deux mille ans, elle continue de nous fasciner et de nous inspirer, c’est peut-être parce qu’au-delà des images et du fantasme, elle est le visage de la modernité.
Alberto Angela est connu pour mettre l’Histoire à portée de tous grâce à ses émissions culturelles à succès. Son secret ? Faire revivre l’Histoire à travers les yeux de ceux qui en furent les acteurs. Il est l’auteur de nombreux best-sellers, comme Les Trois Jours de Pompéi (Payot, 2014).
Ce que j’en pense :
L’Histoire est une passion depuis l’enfance, mais l’Antiquité n’est pas une période que je maîtrise même si lors de ma formation d’historienne j’ai pu l’aborder de manière plus ou moins approfondie. On se concentre toujours sur des périodes trop restreintes et hélas, je suis passée à côté de celle qu’Alberto Angela se propose de nous faire revivre dans son livre sur Cléopâtre. Une chance pour moi et bien d’autres lecteurs curieux.
L’ouvrage est résolument grand public et accessible à tous. J’apprécie et en même temps j’avais un peu peur que ce soit trop généraliste.
Pas du tout, c’est poussé dans les détails et le travail fournis fut important. On a accès aux sources qui sont bien citées, l’étude a été rigoureuse. Très bon point.
Alberto Angela est un passeur de savoir. Il nous raconte le règne de Cléopâtre comme si on était des contemporains. On vit l’Histoire tant ses descriptions sont précises. Evidemment, il brode comme on dit car les sources ne sont pas toujours aussi précises, ni crédibles totalement, ni même contemporaines des faits cités. Mais il s’attache à rester dans le cadre du plus plausible. Il reconstitue et essaie de combler les vides par ce qui est vraisemblable. L’erreur est donc toujours possible, mais dans une moindre mesure. On a là une biographie romancée, mais solide.
L’écriture est fluide. On lit une histoire qui nous livre un pan de l’Histoire du monde.
Le style est agréable. Il joue beaucoup sur nos sens qui sont sollicités par des descriptions qui entrainent nos esprits loin, très loin de notre époque. C’est très visuel et l’auteur nous plonge dans ce monde antique familier et surprenant aussi.
L’approche à visée vulgarisatrice reste riche. Les lecteurs les plus exigeants apprécieront la longue bibliographie, les cartes disponibles en fin d’ouvrage.
Mon bémol est que j’ai eu le sentiment de ne pas être assez avec Cléopâtre. Pour poser les bases du décors politique notamment, Alberto Angela est obligé de revenir très longuement sur la dernière journée et la mort de César que nous pouvons suivre minute après minute. Idem pour la suite car on ne peut comprendre l’attitude de la reine qu’en saisissant toutes les subtilités, les jeux de pouvoir qui surviennent, les batailles et les destins de figures parfois moins connus que Cléopâtre. Encore une fois, l’auteur se soucis de tous les détails car ces derniers sont en réalité plus cruciaux qu’on ne le pense. Un rien aurait pu changer la face du monde.
Avec cette lecture j’ai beaucoup appris et que j’ai pu ainsi compléter ma vision de cette période. Ce livre ravira bien d’autres lecteurs, j’en suis certaine et on peut l’offrir aux amoureux de l’Histoire.
Et s’il fallait mettre une note : 15 / 20
Bonus :
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