Le livre :
Chers hypocondriaques de Michel Cymes aux éditions Stock,
184 pages, 17 € 50.
Publié le 2 mai 2018.
Pourquoi cette lecture :
Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Stock.
Je suis intéressée par tout ce qui peut toucher à la santé
de manière assez générale et les ouvrages de Michel Cymes sont souvent drôles,
remplis de bons conseils et permettent de se coucher moins bête tout en
stimulant notre cerveau, ce qui permet d’éloigner le spectre de maladies pas très
joyeuses. Ce n’est pas moi qui le dit, mais lui et je veux bien le croire.
Le pitch :
"Avec
le développement de l'information santé sur internet et dans tous les médias,
l'hypocondrie se porte bien ! Inconvénient : elle déverse des tombereaux
d'anxiété sur toutes celles et tous ceux qui veulent vivre mieux et le plus
longtemps possible. On est tenté de penser au pire au moindre pépin. Dans
l'immense majorité des cas, on se trompe. Et mon expérience de médecin me le
prouve : il suffit de se pencher avec un peu de sérieux sur les symptômes que
présente le patient pour, très souvent, constater qu'il a surinterprété les choses.
Ce livre, je l'ai écrit pour vous rassurer, vous convaincre que ce dont vous souffrez n'est peut-être pas si grave, vous dire que oui, vous allez mourir, mais pas forcément tout de suite ! Je ne prétends pas rivaliser avec Molière et son inoubliable Malade imaginaire mais, vous verrez, le décalage qui existe entre vos craintes et la réalité est parfois assez cocasse... " M. C.
Ce livre, je l'ai écrit pour vous rassurer, vous convaincre que ce dont vous souffrez n'est peut-être pas si grave, vous dire que oui, vous allez mourir, mais pas forcément tout de suite ! Je ne prétends pas rivaliser avec Molière et son inoubliable Malade imaginaire mais, vous verrez, le décalage qui existe entre vos craintes et la réalité est parfois assez cocasse... " M. C.
Ce que j’en pense :
Les hypocondriaques ont toujours existé, mais il semblerait
que leur nombre explose depuis quelques années. La faute à ? Sans doute à
un trop plein d’informations. Presque un comble si on y pense. S’inquiéter de
sa santé, douter en attendant d’avoir un avis médical professionnel, qui n’a
jamais été concerné ? Alors on va chercher dans nos ressources et ces
dernières ont été décuplées avec celles du web. Je l’ai fait aussi et je pense
continuer à le faire, mais sans doute ai-je la sagesse de prendre du recul (pas
toujours facile vous me direz) et de croiser les sources. Là, c’est une manie
ou une habitude qui me vient de ma formation d’historienne. Et puis, je ne
pense pas toujours au pire non plus. La douleur, l’intensité des maux ou la gêne
occasionnée ne sont pas garants d’un mal incurable ou foudroyant.
Dans ce livre, Michel Cymes cherche surtout à rassurer les
hypocondriaques, même si c’est difficile car ces personnes sont assurément des
patients qui ne vont pas bien du tout, mais heureusement, la plupart du temps,
ils se trompent dans leur diagnostic. L’essentiel est dans leur tête et aussi
dans leur corps car leur souffrance est réelle.
On l’est d’ailleurs tous plus ou moins hypocondriaque,
régulièrement ou occasionnellement, mais ce livre est là pour nous montrer qu’il
n’est pas utile de se faire plus de mal que ce que l’on éprouve déjà. Le stress
est un facteur aggravant dans la plupart des cas.
Comme tous les autres ouvrages de Michel Cymes que j’ai pu
lire, celui-ci est facile d’accès, assez complet puisqu’il offre un tour d’horizon
de beaucoup de situations que l’on peut rencontrer dans nos existences. Il y
aura toujours des points qui n’auront pas été abordés, mais il serait vain de
vouloir tous les traiter dans un seul titre.
On apprend en s’amusant car ce cher docteur a toujours
quelques bons mots qui font qu’on le reconnaît entre mille. Son humour me
convient et son côté à la bonne franquette aussi. Bref, il est dans ses livres
comme à la télévision (même si je la regarde si peu que je ne l’y vois pas
souvent du coup).
Un livre intéressant que l’on pourra garder et offrir aussi
car il peut apporter un peu de réconfort, rassurer, aider à prendre justement
un peu de recul. S’inquiéter et consulter, c’est légitime, mais avec raison et
justesse.
« Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent »
(Knock)… Mais on peut dire aussi que : « Négliger de s’occuper
de sa santé, c’est déraisonnable ; s’en occuper trop, c’est bien pire. »
(Chauvot de Beauchêne)
Et s’il fallait mettre une note : 16 / 20
2 commentaires:
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