jeudi 17 avril 2014

Central Park de Guillaume Musso




Le livre : 

Central park de Guillaume Musso aux édition XO, 383 pages, 21 € 90.


Pourquoi cette lecture :

Ce sera mon second Guillaume Musso. Eh oui, je ne fais que découvrir cet auteur qui vend pourtant ses ouvrages comme des petits pains. 
Je suis tombée sur son dernier livre par pur hasard au rayon des nouveautés de la médiathèque en bas de chez moi et je l'ai tout bêtement emprunté. Curiosité quand tu nous tiens !!!


Le pitch : 

Alice et Gabriel n'ont aucun souvenir de la nuit dernière pourtant, ils ne sont pas près de l'oublier. New York, huit heures du matin. Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Elysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin. 
Impossible ? Et pourtant... Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D'où provient le sang qui tache le chemisier d'Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ? Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n'ont pas d'autre choix que de faire équipe. La vérité qu'ils vont découvrir va bouleverser leur existence.


Ce que j'en pense : 

Tout comme Alice, on découvre l'environnement dans lequel l'auteur nous a plongé en quelques lignes. On est sans doute moins surpris qu'elle car nous, les lecteurs, nous sommes là pour vibrer au fil des pages, mais on n'en sait pas plus qu'elle. Pas terrible comme réveil même ou surtout après une soirée bien arrosée (son dernier souvenir). 
Pour Gabriel, le réveil fut encore plus brutal. 
Au moins, on plonge immédiatement dans le mystère. 

Et l'action ne tarde pas à montrer le bout de son nez aussi. Faut dire qu'Alice et Gabriel sont dans de beaux draps, sans papiers, sans argent, seuls et attachés l'un à l'autre par des menottes, du sang sur le chemisier...
Pourquoi tout ceci ? S'ils le savaient !!! 

On navigue dans les rues, les différents quartiers de New-York. On y est vraiment. Guillaume Musso sait dépeindre cet univers urbain. Ça va vite, comme la vie là-bas. On tourne les pages pour voir ces deux là s'en tirer alors qu'ils cumulent les handicapes. Heureusement qu'ils ont des caractères bien trempés pour faire face. C'est usant les gens comme cela dans la vraie vie, mais dans les romans... On les aime bien au fond ces caractériels ! Mais on ne voudrait pas être à leur place...

Y a de gros clichés, mais ce n'est pas si grave. On les accepte volontiers du moment qu'on a une belle histoire qui nous fait vibrer. C'est un peu comme ces films qui ne révolutionnent pas leur catégorie, mais qu'on se plait à visionner tout de même. Et on n'y boude pas notre plaisir. 
Là, c'est exactement pareil. On se laisse prendre au jeu. Les rebondissements sont multiples et si nombreux que les temps morts n'existent pas. C'est une lecture facile, mais haletante. 

Les personnages sont eux aussi un tantinet stéréotypés, mais peu importe. Ils se fondent bien dans le décors, dans ce récit qui vous fait tourner les pages. Je ne suis en rien élitiste aussi toute lecture qui se passe bien, qui me captive est déjà une bonne lecture. On s'évade en quelques lignes à peine de notre quotidien. C'est parfait. Je ne ressortirai sans doute pas grandi ou plus intelligente après avoir terminé ce livre, mais j'y aurai pris du plaisir. C'est tout aussi important et puis, on ne peut pas être trop sérieux tout le temps. Faut relâcher la pression ! (Là ce sont Alice et Gabriel qui l'ont la pression) 

Bon roman, enquête qui est tortueuse à souhait, je ne suis pas mécontente d'avoir renouveler l'expérience et ce d'autant plus que j'ai plus apprécié ce livre que l'autre titre de Guillaume Musso lu il y a un bon moment déjà. 



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 




4 commentaires:

zazy a dit…

Je n'en ai lu qu'un seul et j'ai compris !!
Oui je sais, ça fait très bien de dire que l'on n'aime pas cet auteur, mais vraiment, non.
Comme le chante Dutronc père : tous les goûts sont dans la nature, tous mes goûts sont dans ma nature

Emeralda a dit…

Mais tout à fait, il en faut pour tous les goûts, mais je n'aime pas que l'on dise non je n'aime pas avant d'avoir goûter au moins...

coinlectureheloise a dit…

J'envisage de le lire, je ne connais pas Musso, ce sera donc une découverte.

Emeralda a dit…

J'espère que tu y prendras du plaisir surtout.