Le livre :
L'amour chien d'Aymeric Patricot aux édition Storylab, 1€49, ebook disponible en plusieurs format.
Pourquoi cette lecture :
C'est par mail que j'ai été contactée et que l'on m'a proposé cette lecture. Intriguée et curieuse de découvrir cette maison d'édition inconnue, j'ai accepté.
Le pitch :
Elle est élégante et cultivée, il est réfléchi et honnête. Rien ne laissait présager la passion soudaine et envahissante d’Amandine pour les chiens, ni les conséquences que celle-ci allait avoir dans leur vie bien huilée…
L’air de ne pas y toucher, Aymeric Patricot donne une vision à la fois amusée et satirique de la haute bourgeoisie.
Ce que j'en ai pensé :
"L'amour chien" appartient à une collection qui propose des textes qui se lisent en théorie en moins d'une heure sur des supports numériques. Ils sont donc parfait pour le public citadin qui emprunte les transports en commun. Hop, cinq minutes de lecture par ici, dix grappillées là.
Je ne suis pas dans ce cas précis, ceci dit quand on a des journées bien remplies, une lecture "minute", c'est bien agréable.
Vous l'aurez compris, je trouve l'idée et le concept fort intéressants. Ce n'est pas complètement novateur, mais se positionner sur ce créneau n'est point sot à mon sens.
Pour en revenir plus précisément au contenu de ce texte, disons qu'il ne m'a toujours caresser dans le sens du poil.
Si j'ai aimé le coté désuet que j'ai ressenti lors de sa lecture, j'ai trouvé qu'il manquait de mordant.
Cela se lit aisément. C'est simple au niveau du style et efficace. Juste, un manque de saveur durable. Lecture express, lecture kleenex ? Non, on peut être plus performant, j'en suis certaine.
Je suis une amoureuse des animaux donc j'ai parfois été un brin choquée que nos amis à quatre pattes soient traités comme moins que rien. À peine comme une vulgaire marchandise. Grrrrr
Attention, je montre les crocs et je grogne si cela se reproduit.
A trop vouloir tenir en laisse le récit, l'auteur n'a pas libéré tout le potentiel de la bête ! Quel dommage.
On tourne un peu en rond, on se mord la queue. Ça manquerait presque de caractère, non d'un chien !
Les personnages humains ne restent pas assez longtemps en lumière pour que l'on s'y attache ne serait-ce qu'un peu. Ils passent et puis s'en vont.
Les compagnons à quatre pattes, c'est presque pire !
On manque de constance, voyons.
Mention peut mieux faire.
Retour à la niche sans jouer à la baballe cette fois-ci.
Et s'il fallait mettre une note : 10 / 20