mercredi 11 juillet 2012

Un drôle de père, tome 1 de Yumi Unita


Le livre : 

Un drôle de père, tome 1  de Yumi Unita, aux éditions Delcourt, 10€75, 198 pages.


Pourquoi cette lecture : 

C'est un emprunt en bibliothèque et au départ, c'était pour ma fille aînée de 9 ans. Comme elle a beaucoup aimé, je me suis décidée à lire aussi ce début de saga. 
Le plaisir de la lecture, cela se partage.


Le pitch : 

Daikichi, trente ans, célibataire, n'est pas ce qu'on peut appeler un Don Juan. Pas très à l'aise avec les femmes, encore moins avec les enfants, cet homme on ne peut plus ordinaire va, du jour au lendemain, décider de devenir le tuteur légal de la fille cachée de... son défunt grand-père. Mais comment élever une jeune enfant quand on a déjà du mal à s'assumer soi-même? Un drôle de père est la première série à succès de Yumi Unita, une des auteures issues de. la nouvelle vague du manga pour femmes. Elle aborde dans cette œuvre, avec beaucoup d'humanité, des thèmes aussi fondamentaux que l'amour familial, l'éducation, ou plus généralement la responsabilité individuelle. Face à l'égoïsme de la société, Daikichi fera en effet passer les intérêts de la petite Rin avant les siens. Et si le bonheur passait par le don de soi ?



Ce que j'en ai pensé : 

Ma fille de 9 ans et demi avait beaucoup apprécié cette lecture et pour mieux comprendre cet engouement, je me suis lancée également. Les manga, cela me connait depuis des lustres, mais cela ne fait que 2 mois environ que je m'y suis remise. J'ai bien dû faire une pause de 4 ou 5 ans environ donc je ne connais plus autant ce qui sort, ce qui est bien ou pas en théorie. Bref, je redécouvre pas mal de choses et c'est très agréable tout compte fait. 

Tout débute par un décès et une petite fille qui reste en plan. Rin n'a que 6 ans et Daikichi qui en compte 30, n'est pas vraiment disposé à devenir le "père" d'une enfant, mais le destin, un peu aidé va pousser l'un vers l'autre ces deux personnes. 
Ce manga est émouvant, quelques fois drôle, mais surtout attendrissant. 
Le jeune homme et la petite fille vont s'apprivoiser, se découvrir. Daikichi n'hésitera pas longtemps pour trouver des solutions assez radicales pour que Rin soit au mieux. C'est touchant car les liens qui les unissent sont quelques peu ténus. 

Pas de couleur, c'est un manga.
Très dynamique, on se croirait avec eux la plupart du temps. Le découpage des scènes est bien pensé comme souvent. 
Les dessins sont agréables et collent bien aux actions : mélange de planches plus soignées que d'autres pour un effet dynamique. 
Une histoire assez simple qui permet de se remettre en cause. Qu'est-ce que l'on aurait fait face à une situation identique ? Sous des airs un peu léger, les problématiques abordées le sont beaucoup moins. 

Voilà donc une série à suivre… 


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20 


4 commentaires:

Acr0 a dit…

Je l'ai croisé au détour d'un rayon et j'ai moi aussi emprunté à la bibliothèque pour voir ce que cela donnait ; j'accroche beaucoup et pour le coup, je suis la parution du prochain tome attentivement. Par contre, dans les derniers tomes, je ne sais pas si tous les sentiments des personnages sont accessibles ou même compréhensibles pour le jeune public...

Emeralda a dit…

Je verrai bien si Océlina suit tout, mais elle est très en avance donc... Et puis, elle peut aussi y trouver son compte et le recevoir différemment de nous les adultes.

Merci pour tes impressions perso.

Mélanie De Coster a dit…

l'histoire semble intéressante, mais j'ai toujours du mal avec la manière dont les sentiments des personnages de manga sont exprimés en dessin (merci en tout cas d'avoir posté quelques images)

Emeralda a dit…

Je trouve que cela aide à mieux situé le type de récit.