Le pitch :
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Bruno, treize ans, vit dans un orphelinat près de Salerne, et est soumis au harcèlement constant de ses camarades. Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l’institution supportable. L’été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs. C’est là que Bruno rencontre Caterina, une étrange petite fille qui vit au dernier étage de la maison et qui lui fait découvrir les recoins de l’imposante bâtisse. Mais le jeu prend vite une tournure sinistre : Bruno commence à être tourmenté par d’inexplicables cauchemars, qui le laissent exténué à son réveil. La mise au jour, dans la propriété d’Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants. À qui appartiennent ces corps ? Et pourquoi tout le monde semble savoir quelque chose que personne ne veut révéler ?
Cette histoire est celle d’une amitié, de souvenirs brisés et d’un tueur brutal qui se nourrit de la peur de ses victimes. C’est l’histoire de Bruno, et de l’été où il est devenu l’Homme sans Sommeil.
« Un livre hautement recommandé pour tous les amateurs de thrillers et de romans noirs. » - Milan noir
Ce que j’en pense :
L’auteur, Antonio Lanzetta, que j’avoue humblement n’avoir jamais lu auparavant et qui m’était totalement inconnu, m’a été présenté comme étant le Stephen King italien. Le moins que je puisse dire, c’est que la comparaison n’est pas anodine. Elle peut être lourde à assumer. D’ailleurs, je ne m’aventurerai pas sur ce terrain car je n’aime pas trop faire des comparaisons entre les auteurs qui doivent avoir chacun leur style, leurs qualités voir quelques défauts même si tout ceci est subjectifs. Et puis, mes lectures de Stephen King remontent à si longtemps que ce serait sans fondement.
En revanche, je puis dire que j’ai pris du plaisir à lire et découvrir ce roman classé dans le registre des thrillers. C’est déjà bien non ?
« L’homme sans sommeil » se lit aisément et même si au tout début, on doute un peu de ce que l’on croit comprendre, qu’on se demande si on a bien lu… On est vite conforté ou non dans nos impressions et on plonge dans l’intrigue.
J’ai pris mon temps pour lire ce roman qui a une longueur parfaite. Ni trop, ni trop peu. J’ai eu envie de m’immerger et de vivre complètement cette histoire. Parfois, on dévore littéralement un livre, mais on est aussi un peu déçu du coup de quitter tout ce que nous happait.
Les personnages sont en nombre raisonnable et on les identifie très bien. Aucune confusion. Chacun a son importance et amène une pierre à l’intrigue qui elle-même est bien construite. Pour une fois, je n’ai pas tout deviné à l’avance avec des ficelles plus ou moins grosses et sans être non plus totalement surprise, c’était agréable.
Je n’en dirai pas beaucoup plus car je trouve que ce serai vous gâchez votre lecture. Entrez donc dans cette histoire venue du passé qui n’est peut-être pas terminée.
Une petite remarque sur la belle couverture de ce livre. Beau choix d’illustration, de couleurs, de typologie… Sobre, mais efficace tout en étant élégant.