vendredi 29 janvier 2016

Les enfants de la résistance, tome 1 : premières actions de Benoît Ers et Vincent Dugomier




Le livre : 

Les enfants de la résistance, tome 1 : premières actions de Benoît Ers et Vincent Dugomier aux éditions Le Lombard, 52 pages, 10 € 60. 
Publié le 7 mais 2015. 



Pourquoi cette lecture : 

Pour la thématique et parce que j'ai pu en faire une lecture commune avec ma grande Pestouille. 
J'ai vécu aussi deux ans dans les Ardennes donc voilà une région que je connais un peu et cela aide forcément à se plonger dans une lecture même si ce n'est pas à une période historique que j'ai pu connaître directement. 





Le pitch : 


Dans un petit village des Ardennes occupé par l'armée allemande, trois enfants refusent de se soumettre à l'ennemi. Mais comment s'opposer à un si puissant adversaire quand on n'a que dix ans ? 






Ce que j'en pense : 

Ce premier tome est une petite perle car non seulement l'histoire est belle, mais réaliste même si elle est forcément romancée pour les besoins du scénario de la BD.  
Tout part des réactions un peu abruptes et parfois très maladroites de François et de son ami Eusèbe. On suit leur péripéties dans ce tout début de conflit (seconde guerre mondiale). On y voit aussi très bien les réactions de la population française, celle des campagnes et celles des villes comme à Paris. On y décèle aussi de belles nuances. Tous les Allemands ne sont pas mauvais... Tous les Français ne sont pas collaborateurs ou des résistants. Rien n'est généralisé, mais tout est abordé. La vérité est forcément un amas de différences de point de vu, d'actions et de réactions. 

La mise en page est classique. 
Les couleurs pas trop vives. Cela renforce le côté historique, une histoire qui vient d'un passé pas si lointain. 
Les dialogues sont simples, efficace. 

Cette BD s'adresse à un jeune public, mais je reste persuadée que des adultes en apprendraient beaucoup après sa lecture. 
Une partie assez détaillée avec des documents et des explications est disponible à la fin de l'album. Voilà une excellente initiative ! C'est un début pour aller vers un approfondissement de la connaissance et compréhension de cette période troublée, difficile et indéniablement plus complexe qu'il n'y paraît. 

À lire et à faire lire ! 




Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20 



mercredi 27 janvier 2016

Journal d'un écrivain en pyjama de Dany Laferrière



Le livre : 

Journal d'un écrivain en pyjama de Dany Laferrière aux éditions Grasset, 312 pages, 19 € 00.
Publié le 4 septembre 2013.



Pourquoi cette lecture : 

Ce sera ma seconde lecture des écrits de Dany Laferrière. 
J'avais apprécié la première sans être devenue fan. Celle-ci me fera peut-être changer d'avis qui sait ? Je reste de toute manière curieuse et je pense que pour connaître un auteur, il faut avec lu ou essayer de lire plusieurs de ses titres. 



Le pitch : 

"Le pyjama est un étrange habit de travail", nous dit Dany Laferrière qui, après trente années d'écriture, décide de parler à ses lecteurs. Suite de scènes où fiction, réflexion, récit, méditation s'entremêlent avec cette désinvolture qui caractérise son style. Notes à un écrivain en pyjama met sous nos yeux l'itinéraire de cet écrivain pour qui la vie est une aventure exaltante qui se conjugue entre lire et écrire. 

Il évoque ses auteurs favoris, classiques ou contemporains, comme s'il s'agissait de vieux amis qu'il a l'habitude de retrouver au café du coin. De "Comment débuter une histoire" à "La description d'un paysage" en passant par "La mémoire de l'enfance", sans oublier "Le fouet de Truman Capote", les conseils et l'humour de l'auteur de L'Enigme du retour.



Ce que j'en pense : 

Cet ouvrage est une suite de chroniques sur l'écriture et le travail créatif de l'écrivain tout en montrant ce dernier sous un jour peut-être moins flatteur, mais certainement plus réaliste. J'aime la proximité ainsi créer. Déjà que les grands lecteurs apprécient celles et ceux qui les transportent par leurs mots, là, on peut entrer dans leur petit monde pas si idyllique, remplie de labeur et de solitude. 

Chaque chronique est un conseil, une analyse sur point donné, une réponse à une interrogation pour l'apprentie écrivain qui sommeille peut-être en nous. Cela pourrait être ennuyeux, mais pas du tout car cela reste très vivant, remplie de bon sens, d'exemples parlants sans être dénué d'une grande culture mise à la portée du plus grand nombre. Bravo ! 
Cependant, il m'est arrivé de ne pas être d'accord. Je n'ai pas apprécié certaines remarques faites à l'encontre de Daniel Pennac. Je l'ai trouvé aussi sévère avec une œuvre de Meier. 

Attention, Dany Lafferière ne nous donne pas ici une recette toute faite pour écrire le prochain best-seller. Cela n'existe pas et c'est tant mieux. Mais l'ensemble est judicieux et peut nous être utile en plusieurs circonstances. 

J'ai apprécié plus cette lecture que ma précédente : L'art presque perdu de ne rien faire. J'ai pu m'y plonger plus sereinement et je pense que la thématique me convenait indéniablement plus.  
Ce livre peut se lire d'une traite ou se picorer afin de mûrir certains points. On peut aussi le garder sous le coude pour s'y replonger de temps en temps, pour vérifier où se remettre en mémoire tel ou tel aspect alors abordés. 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 



lundi 25 janvier 2016

Les quatre de Bakerstreet tome 2 : Le dossier Raboukine de Djian, Etien et Legrand




Le livre : 

Les quatre de Bakerstreet tome 2 : Le dossier Raboukine de Djian, Etien et Legrand aux éditions Vents d'Ouest, 55 pages, 13 € 90
Publié le 21 avril 2010. 



Pourquoi cette lecture : 

Lecture conseillée par mes Pestouilles, j'avoue que je me suis laissée prendre au jeu. 



Le pitch : 

Londres, 1890. Billy, l’apprenti détective, Charlie, la petite fille grimée en garçon, et Black Tom le monte-en-l’air sont trois gamins des rues unis par une solide amitié. Accompagnés du matou Watson, ils arpentent les bas-fonds de l’East End, menant enquêtes, filatures et autres missions de confiance pour le compte d’un certain... Sherlock Holmes. Ce nouvel opus voit nos héros se mêler d’une ténébreuse affaire impliquant des révolutionnaires russes exilés à Londres et la police secrète du Tsar... Nos protagonistes vont avoir fort à faire pour déjouer machinations, trahisons et mauvais coups...



Ce que j'en pense : 

Ce second tome est largement aussi bon si ce n'est meilleur que le premier. 
On touche cette fois à une problématique politique assez cruciale de cette toute fin du XIX ème siècle. C'est fort habilement fait. 

On retrouve aussi toutes les qualités qui font la force de cette bande dessinée : graphismes soignés remplis de détails, des personnages fins, complexes qu'on n'a pas fini de découvrir pour notre plus grand plaisir, des couleurs de qualité qui font que l'on se croirait presque devant un excellent film...

Disponible en rayon jeunesse, cet album mérite pourtant d'avoir un public plus large encore. 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20




vendredi 22 janvier 2016

L'encyclopédie des loisirs créatifs de Julia Seal




Le livre : 

L'encyclopédie des loisirs créatifs de Julia Seal aux éditions Gründ, 320 pages, 29 € 95
Publié le 12 septembre 2013.



Pourquoi cette lecture : 

A la maison, les filles et moi-même sommes très portées sur les loisirs créatifs. On a toutes des compétences différentes en la matière et on adore en découvrir d'autres, trouver de l'inspiration. 
Cet ouvrage déniché en médiathèque est en théorie pour nous. 


Le pitch : 

De la peinture textile à la création de bijoux, en passant par la mosaïque et la carterie, découvrez plus de 50 techniques et autant de projets pour tout faire vous-même ! 

Réalisez facilement vos objets à l aide des photographies en pas à pas, des textes simples et des conseils sur le matériel dont vous aurez besoin. Les outils et le matériel sont photographiés et expliqués en détail ; ils sont bon marché et vous pourrez vous les procurer facilement. 

Pleine d'inspiration et de conseils pratiques, L encyclopédie des loisirs créatifs est le livre indispensable pour ne jamais être à court d idées ! 



Ce que j'en pense : 

Ce livre est effectivement une encyclopédie sur la thématique des loisirs créatifs car s'il ne reprend peut-être pas toutes les techniques existantes, il en propose tout de même énormément et de manière claire. Il y a les essentielles tout du moins. Je pense qu'il est impossible ou alors sur plusieurs volumes de montrer les variantes de chaque procédé. 
Avoir déjà un tel panel est une chance pour celle et ceux qui veulent découvrir ou débuter, s'essayer à un projet nouveau. Il y a ensuite toujours moyen de trouver d'autres ouvrages plus spécialisés pour aller plus loin dans un procédé qui nous sied particulièrement. 

J'avoue que mes filles et moi-même avons envie de nous lancer. Nous le ferons au fil des mois car hélas les journées sont trop courtes pour tout faire. C'est le drame des personnes ayant plusieurs passions et qui ont des tonnes d'idées chaque jour. Et comme on aime aussi en chercher de nouvelles, on ne risque pas de s'en sortir. Mais c'est un bon mal je crois. 

Chaque technique est illustrée par des projets pas à pas. 
Les photos sont bien prises et les explications facilement compréhensibles même pour les pas doués comme moi. Je vous assure que je peux être une grosse quiche par moment. 
Le matériel demandé est très basique, peu cher. Tout le monde peut se lancer. 

Mon seul bémol, c'est que le livre est épuisé donc il faut se tourner vers les librairies d'occasion (que j'aime beaucoup, mon porte-feuille aussi). 



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 



jeudi 21 janvier 2016

Sorcelleries tome 2 : Que la lumière soit fête de Valéro -Guarnido



Le livre : 

Sorcelleries tome 2, Que la lumière soit fête de Valero-Guarnido aux éditions Dargaud, 48 pages, 10 € 60. 
Publié le 30 octobre 2008. 



Pourquoi cette lecture : 

Pour le fun, pour le plaisir de partager une lecture avec mes filles et parce que le premier volet m'avait beaucoup plu. 



Le pitch : 

Il était tait une fois une petite fée qui décida d'aller au pays des sorcières. Une adorable petite peste qui s'installa chez trois vieilles sorcières déboussolées par cet embarrassant "couffin"! De mémoire de sorcière, jamais une fée n'avait osé s'introduire sur leurs terres, isolées de tout, y compris du monde moderne. Un sortilège se serait-il abattu ici-bas...?




Ce que j'en pense : 

On prend les mêmes personnages que pour le premier volet et on les fait avancer dans l'intrigue. Jusque-là, tout est normal et d'ailleurs même si on en verra plus d'un de tour de magie et/ou de sorcellerie, on restera dans une certaine normalité. 
La BD possède toujours à mon sens plusieurs niveaux de lecture, ce qui satisfait pleinement chaque tranche d'âge des lectrices de la maison (10, 13 et 40 ans) 

On a gardé tous les points positifs du premier tome : dessins, dialogues, humour, petits clins d'œil ici ou là... Bref, on s'amuse avec cette lecture tout en ayant la possibilité d'y trouver une réflexion plus pointue qu'il n'y paraît. 

J'ai grandement apprécié cette suite et j'espère pouvoir dénicher le troisième tome. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20



mercredi 20 janvier 2016

Je me souviendrai de tout - journal mélancolique de Guy Bedos




Le livre :

Je me souviendrai de tout - journal mélancolique de Guy Bedos aux éditions Fayard, 231 pages, 18 € 00. 
Publié le 9 septembre 2015.



Pourquoi cette lecture :

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions Fayard. 
J'ai choisi ce titre parce que Guy Bedos je l'ai vu depuis ma petite enfance à la télévision et même si je ne peux pas dire que je suis fan, disons que j'ai envie de gratter un peu la carapace du vieux lion. L'avoir aussi vu parler de ce livre lors d'une émission (On n'est pas couché sur France 2), m'a aussi donné envie d'aller d'aller plus loin. 



Le pitch :

Artiste engagé à la plume bien pendue, Guy Bedos évoque son passé, les hommes et femmes qu'il a eu la chance de croiser, de Jacques Prévert à Pierre Desproges en passant par Simone Signoret ou Coluche. Entre la vie qui le rassure et la mort qui le séduit, ce "suicidaire qui s'attarde" promène sa mélancolie et nous invite dans ses souvenirs. Il parle de l'amour, des femmes, de sa famille, de ses enfants avec qui il partage le goût de la scène et de l'écriture. 

Comme il l'a fait pendant un demi-siècle, il ne peut s'empêcher de passer au crible l'actualité avec un esprit décapant. Il s'en prend à tous, de la gauche de François Hollande à la droite de Nicolas Sarkozy, sans oublier la tribu Le Pen. Dans ce livre fait d'émotion et d'humour, Guy Bedos évoque ses passions et nous communique son irrépressible envie de rire et de se moquer, y compris de lui-même.




Ce que j'en pense : 

Je reconnais d'emblée le ton et j'aurais envie de dire la voix également de Guy Bedos. Le style est identique à ce que l'on peut entendre lors de ses diverses interventions radio ou télévisée (puisqu'il a arrêté sa carrière sur scène). C'est piquant, incisif et même un peu corrosif. Il n'a jamais mâché ses mots. Il ne commence pas dans ce livre qu'on se le dise. 

Beaucoup de politique forcément, avec un engagement qui ne varie pas car Guy Bedos n'est pas du genre girouette. Mais il est aussi question de ses proches (enfants adorés qui font leurs propres chemins artistiques), sa femme Joe, ses amis, des personnes qu'il admire... 

Ce livre n'est ni gai, ni triste. Il est comme une compilation de billets d'humeur, comme un récit très personnel de ce qu'il peut voir, lire, entendre. Guy Bedos reste à l'affût. On ne change pas sa nature. 
Ceci dit, il me fait l'effet d'un clown triste. Il en va souvent ainsi avec les êtres hypersensibles, à fleur de peau. Les réactions sont instantanées sauf pour ce qui le touche plus personnellement. Le reste est plus ou moins habilement caché par une carapace. La pudeur prend le relais. 

Un livre comédie humaine, on rit, on pleure, on est en rage, on est en joie... 
Pas si surprenant, mais diablement humain. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20



mardi 19 janvier 2016

Les quatre de Bakerstreet, tome 1 : l'affaire du rideau bleu de Djian, Etien et Legrand



Le livre : 

Les quatre de Bakerstreet, tome 1 : l'affaire du rideau bleu de Djian, Etien  et Legrand aux éditions Vents d'Ouest, 55 pages, 13 € 90.
Publié le 21 janvier 2009.



Pourquoi cette lecture : 

Pour une fois, ce sont les Pestouilles qui m'ont conseillé cette lecture !



Le pitch : 

Trois détectives en herbe pour une enquête digne du maître de Baker Street !
Billy, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l'East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais ruffians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d'un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d'espions des rues... Mais lorsque la fiancée de Black Tom est kidnappée sous leurs yeux, nos héros vont devoir mettre au plus vite à profit les leçons de leur mentor pour la retrouver saine et sauve... en s'adjoignant les services d'un quatrième larron pour le moins inattendu. Place aux Quatre de Baker Street, la plus jeune équipe de détectives de l'époque victorienne !




Ce que j'en pense : 


Cette bande dessinée, je l'ai trouvé dans un rayon jeunesse, mais tout le monde peut la lire surtout si on est fan de Sherlock Holmes. 

On a tous les bons ingrédients pour une saga de qualité : intrigue classique, mais rudement efficace servie par de très beaux graphismes riches en détails, de belles couleurs, un découpage parfait pour chaque séquence, des dialogues bien menés avec un rythme adéquat, des protagonistes sympathiques, attachants et/ou repoussants à souhait... 

J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je pense que cette série va continuer à me plaire car ce premier tome m'a mis l'eau à la bouche. Je devine que dans les suivants je vais en apprendre plus sur Billy, Charlie et Black Tom. 




Et s'il fallait mettre une note : 14 /20



lundi 18 janvier 2016

La sagesse du bibliothécaire de Michel Melot






Le livre :

La sagesse du bibliothécaire de Michel Melcot aux éditions L'œil neuf, 114 pages, 12 € 20. 
Publié le 8 mars 2003. 



Pourquoi cette lecture :

C'est un titre déniché dans le catalogue d'une des médiathèques que je fréquente car oui si j'achète ou bénéficie de partenariats, j'emprunte encore ! 
Le titre m'a immédiatement donné envie d'aller plus loin et puis il m'a été chaudement recommandé par une... Bibliothécaire ! 



Le pitch :


Le bibliothécaire aime les livres comme le marin aime la mer. Il n'est pas nécessairement bon nageur mais il sait naviguer. L'océan du savoir qui grise tous les savants, rend modeste le bibliothécaire. La bibliothèque est ce lieu indispensable où le savoir décante. Regardez comme cet océan furieux se calme dans la bibliothèque ! Le bibliothécaire sait lire les livres sans les ouvrir. Son regard transperce les couvertures. Il visite la page de titre, l'auteur, les éditeurs, va directement au colophon, relève la date, le format, le nombre de pages, s'attarde sur la table des matières, vérifie s'il y a des index. Il évalue enfin sa robustesse et la qualité de son papier, celle de sa mise en page et de son impression. Tout est dit. Si les auteurs savaient cela, ils feraient de faux livres uniquement pour les bibliothèques. 



Ce que j'en pense : 

Les gros lecteurs sont des amoureux des livres. Ces derniers sont aussi le plus souvent des rats de bibliothèques et/ou de librairies, mais pour garder de bonnes relations avec leurs banquiers, ils gardent l'option emprunt d'ouvrages largement ouverte. Et s'ils ont un feeling d'enfer avec le/la libraire, ils sont généralement proches du bibliothécaire aussi.  
J'avoue, je suis de ce groupe d'individus et la lecture de ce livre fut agréable car l'auteur m'a parlé d'un petit monde que je connais bien, qui est un peu mon second "home sweet home". 

Niveau stylistique, là aussi c'est certainement un petit peu académique, mais j'en ai fait mon affaire (j'ai lu tant d'ouvrages universitaires et/ou de recherches que je suis rodée) et très honnêtement, cela passe tout seul. 

Belle analyse, progression graduelle, c'est en douceur que l'on va au cœur des choses. 
On découvre ou redécouvre certains aspects plus techniques. On va au bout du bout et on aborde des points plus philosophiques. 

C'est un ouvrage qui ne peut que plaire aux amateurs de livres, de bibliothèques... 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20



vendredi 15 janvier 2016

3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber




Le livre :

3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber aux éditions Marabout, 352 pages, 6 € 50. 
Publié le 27 août 2014. 



Pourquoi cette lecture : 

Voilà un succès de librairie qui me plaisait bien, mais je n'ai jamais eu le temps de le lire. Je le découvre donc avec un décalage, mais cela ne me dérange pas. Je pense toujours qu'il n'y a pas de date de péremption sur nos lectures. 



Le pitch : 
L’auteure nous fait partager les expériences qu’elle a vécues au cours d’une année ou elle a mis en application les cours de psychologie positive qu’elle a suivis, il se dégage de "3 kifs par jour" les principaux exercices et principes à mettre en œuvre pour être plus heureux : simples, concrets, efficaces, et validés par la science.



Ce que j'en pense : 

Un ouvrage positif qui n'est ni vraiment un manuel avec des recettes toutes prêtes, ni un traité théorique trop complexe. Il s'agit véritablement d'apprendre à changer ses habitudes en utilisant des outils simples, mais vérifiés scientifiquement par le biais de l'expérience. 
L'auteur partage avec nous les siennes et nous donne également des explications assez claires sur ce que l'on doit connaître, comprendre et ressentir pour nous aussi tirer profit de nos propres expériences (différentes, mais pas moins intéressantes). 

J'ai apprécié grandement cette lecture qui dans mon cas venait après d'autres plus ou moins sur une thématique semblable. J'ai retrouvé des références connues et cela a donné un sens plus pratique à certaines peut-être trop pointues. 

J'aime que ce ne soit pas un livre de plus sur le bonheur. On reste dans le domaine scientifique, rationnel, possible, réfléchi, pensé, vérifié... On n'est pas avec des gourous, ni des marioles. 
C'est mis à la portée de tous sans être trop simpliste. 

Un excellent ouvrage pour débuter l'année dans de bonnes perspectives. 



Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20




jeudi 14 janvier 2016

Sorcelleries tome 1 : Le ballet des mémés de Valéro - Guarnido




Le livre : 

Sorcelleries tome 1, le ballet des mémés de Valero-Guarnido aux éditions Dargaud,  48 pages, 10 € 60. 
Publié 11 janvier 2008. 



Pourquoi cette lecture : 

Petite lecture mère et filles. Juste pour le plaisir. 



Le pitch :

Il était une fois... Une petite fée qui décida d' "aller au pays des sorcières. Une adorable petite peste qui s'installa chez trois vieilles sorcières déboussolées par cet embarrassant " couffin " ! De mémoire de sorcière, jamais une fée n'avait osé s'introduire sur leurs terres, isolées de tout, y compris du monde moderne. Un sortilège se serait-il abattu ici-bas ? 


Ce que j'en pense : 

Alors oui, c'est une bande dessinée du secteur jeunesse, mais nous sommes trois à l'avoir lu à la maison : mes deux filles et moi-même. Nous y avons toutes pris beaucoup de plaisir et on s'est bien amusées lors de nos échanges. 
On en a toutes fait une lecture différente. Mes Pestouilles sont restées un peu plus en surface que moi car j'ai trouvé dans ce titre, bien caché sous les gags, une large critique de notre société et de ses nombreuses dérives : consommation, ultra-connexion, culte de l'image, etc. 
Après tout que l'on soit sorcière, fée ou autre, peu importe. 

Belle brochette de personnes qui m'ont fait beaucoup rire. Les trois vieilles sorcières sont terribles. Je les adore ! Je les imagine parfaitement dans un film signé Pixar. 
Beaux dessins qui sont dynamiques et portés par des répliques qui font mouche. 
Excellente zizanie semée par une si petite et si mignonne petite fée. Elle promet également. 

Allez pour oublier la grisaille, allez donc faire un petit détour par le bal des mémés ! 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20



mercredi 13 janvier 2016

Les lutins urbains tome 3 : Les lutins noirs de Renaud Marhic



Le livre : 

Les lutins urbains tome 3 : Les lutins noirs de Renaud Marhic aux éditions P'tits Louis collection romans jeunesse, 136 pages, 8 € 50. 
Publié en octobre 2015. 



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec l'auteur et ce depuis la parution du premier tome. 
J'aime toujours découvrir des nouveaux talents et des nouvelles plumes même en jeunesse. 




Le pitch : 

On les croyait disparus à jamais,
chassés de nos contrées par la modernité.
Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne, les lutins se sont faits urbains !
Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs
d’agaceries, tracasseries, et espiègleries…
                                                                                        
Rien ne va plus dans la Grosse Cité ! Voilà que trois Lutins noirs ont été signalés. Aussitôt, des travailleurs africains sans-papiers sont devenus millionnaires. Tandis qu’une dangereuse société secrète tente de s’infiltrer dans les quartiers…
Gustave Flicman, notre jeune policier, est chargé d’enquêter. Et si tout cela avait à voir avec Chelou, ce rhinocéros qu’il devait conduire à l’abattoir et qui s’est échappé en chemin ?
Entre les sortilèges des Lutins noirs et les attaques du Bambou Masqué, une course de vitesse s’engage pour retrouver l’étrange animal.
Manquerait plus que les Lutins Urbains s’en mêlent, tiens...




Ce que j'en pense : 

Déjà la troisième tome de cette saga et l'on ne peut pas dire que cela s'essouffle. On ne va pas véritablement s'en plaindre en tant que lecteurs hein ?! 
Alors oui, cette série s'adresse tout d'abord à un public plutôt jeune, mais même les grands qui ont gardé beaucoup d'humour et l'imagination de leurs jeunes années comme l'auteur peuvent y trouver plus que leur compte. 

L'intrigue est toujours amusante, même les aspects un peu dramatiques deviennent drôles, il y a forcément un rebondissement surprenant sorti de derrière les fagots. 
De l'action, de la réflexion, de l'humour, un peu de narration, de la fantaisie... On a de tout. 
Les personnages sont déjantés. On ne peut pas dire autrement, mais on les aime aussi pour cela et puis, c'est le propre des lutins, non ? 

Belle couverture accrocheuse et des illustrations qui raviront les enfants, voir susciteront des commentaires comme chez moi. Mais toujours dans le bon sens. Échanger, parler de son livre, de ce qu'on y trouve, c'est aussi cela la magie de la lecture. 
Personnellement, j'ai un faible pour les apartés de l'auteur. 

Je suis certaine que petits et grands lecteurs vont attendre sagement, mais avec une certaine impatience la suite dans un quatrième volume. 




Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20