dimanche 29 janvier 2023

Éteignez tout et la vie s'allume de Marc Levy



Lu par Marc Levy, Marc Levy, Lorenzo Lefèbvre, Odile Cohen

Durée 2 h 39 


Date de parution : 22/11/2022



Quatrième de couverture : 


Elle avait entendu l’histoire de gens qui se sont rencontrés au bon et au mauvais moment, de ceux qui se sont aimés jusqu’au bout, de ceux qui ont aimé sans pouvoir le dire, de ceux qui pensent « au début j’ai tout raté » et puis ensuite..



Ce que j’en pense : 


C’est à Sylvain Tesson (auteur, explorateur/aventurier) que Marc Levy a emprunté l’idée du titre de son dernier roman. Quand une formule est belle, pourquoi ne pas lui faire honneur après tout, en reconnaissant évidemment l’origine de celle-ci. 


Intrigue assez courte, qui s’écoute très bien et très agréablement. Le choix d’avoir Marc Levy comme voix off de lecture et de faire incarner les deux protagonistes (Adèle et Jérémy) par deux autres lecteurs est judicieux. On a ici comme une petite pièce de théâtre. J’ai apprécié le rendu final. 

Le texte n’est pas très long et cela s’y prête également très bien. 


L’histoire en elle-même n’est pas si originale que cela. Je pense que je l’ai certainement plus apprécié en version audio que je ne l’aurais fait en lecture classique. Je m’y serais très probablement plus ennuyée. Dans ce cas précis, je ne doute pas de la plus value de cette version. 


Cela tient peut-être au fait aussi que cette histoire ne pourrait pas vraiment se tenir dans la réalité. Il y a bien des aspects qui sonnent faux, factices, impensables… 

Les protagonistes aussi font penser à des personnages de papier aussi. Pas à de vraies personnes.  

On est dans une histoire. Pas vraiment une fable, mais pas un récit réaliste. Bref, j’ai apprécié, sans aimer totalement. Il m’a manqué une profondeur que je n’a pas trouvé. 


jeudi 19 janvier 2023

Le livre de maître Mô


 

Quatrième de couverture : 

 

Les formidables histoires d’un avocat humaniste, talentueux et attachant. 20 récits extraordinaires de la justice ordinaire, parfois drôles, souvent déchirants, toujours étonnants.
  
Jean-Yves Moyart était avocat au barreau de Lille, sa ville natale. « Avocat provincial », comme il aimait à se décrire, pénaliste dans l’âme, il se donnait corps et âme à son métier. La nuit, il profitait de ses insomnies pour raconter les histoires qu’il avait vécues. Il les publiait sur son blog sous le pseudonyme de Maître Mô.
Les récits les plus forts ont été rassemblés dans un livre – Au guet-apens – qui a suscité bien des vocations. Personne n’a su comme lui raconter l’humanité des prétoires. Ses histoires ont la force du réel. Si la fiction a besoin de vraisemblance pour être crue, la vie est capable de tout. La justice ordinaire est souvent extraordinaire.
Ce livre, aujourd’hui épuisé, méritait une nouvelle vie. Cette édition est augmentée de textes inédits.
  
De nouvelles générations de lectrices et de lecteurs pourront ainsi découvrir le cœur immense de cet avocat humaniste qui « portait la peine des autres, se consumait pour eux et ne riait que de lui », selon les mots de la chroniqueuse judiciaire du Monde Pascale Robert-Diard.

 

 

Ce que j’en pense : 

 

Pour être un bon avocat, il faut bien des qualités. 

Celles liées à l’aisance orale, à la narration des faits sont plus que recommandées, mais elles ne sont pas les seules. Reste que dans l’écriture de récits, ne pas être maladroit avec les mots, la syntaxe et un peu de style, ça le fait. 

J’avoue que je n’avais jamais entendu parler de Jean-Yves Moyart avant cette écoute et je le regrette. Indéniablement, c’était un homme à découvrir et si possible de son vivant. 

Heureusement les écrits restent et Hugues Martel, que j’avais déjà eu l’occasion d’entendre, lui prête sa voix et lui redonne vie à travers ses mots.  

 

Le recueil est celui de chroniques qui ne sont absolument pas rangées par ordre chronologique, ni même par thématique. D’ailleurs la seule qui vaille pour ce document serait : la nature humaine, ses valeurs, ses faiblesses et la vie. 

La justice est elle aussi rendue plus humaine même si l’auteur note aussi bien des aspects qu’il faudrait revoir. Mais rien n’est parfait et il faut faire avec… Mais c’est rude comme pour la toute première histoire qu’il nous livre… 

 

Chacune des affaires relatées est prenante. Elles sont racontées simplement, mais avec humanité. Il n’y a pas un côté binaire : bien, pas bien. Que des destins marqués, brisés, à reconstruire… On se sent concerné car ce ne sont que des hommes, des femmes, des enfants… Des gens bien ordinaires confrontés un jour à un ou des malheurs… 

 

Cette écoute était tout sauf désespérante néanmoins car Maître Mô était un homme d’une nature qui vous pousse à l’optimisme envers et contre presque tout…