mercredi 27 septembre 2017

Cath et son chat tome 1 d’Yrgane Ramon, Christophe Cazenove et Hervé Richez



Le livre :

Cath et son chat tome 1 d’Yrgane Ramon, Christophe Cazenove et Hervé Richez aux éditions Bamboo, 46 pages, 10 € 60.
Publié le 22 février 2012.



Pourquoi cette lecture :

A la maison, les chats, on les aime tous. On lit pas mal de BD également et les deux choses était réunies sous ce titre… Forcément à un moment donné, j’allais la lire.



Le pitch :

Avec le chat de Cath, c'est trop l'éclate ! Enfin, ça dépend : sauf les jours où il fait ses griffes sur la moquette, où il squatte le bureau de Cath et où il transforme les factures à payer en boulettes de papier Une série pleine de fraîcheur et de tendresse qui raconte la vie quotidienne d'un père célibataire et de sa fille, aux prises avec leur félin un peu trop filou.



Ce que j’en pense :

C’est une série BD qui vise plutôt un public jeune, mais je la trouve surtout grand public. Voilà le premier tome qui nous lance dans la saga.

C’est dans l’ensemble drôle, les personnages sont attachants et la tendresse n’est pas en reste. Il y a beaucoup d’amour dans ces pages.
On ne voit pas la maman de Cath. Ses parents sont-ils divorcés ? Possible, mais le cœur du sujet n’est pas là. Cela ne pose d’ailleurs jamais de soucis dans cette lecture. Le papa ayant ce rôle sympathique de l’autorité non dénué d’amour, voir de petite filouterie aussi ! Vous le remarquerez par vous-même si vous lisez ce premier opus.

Les couleurs sont vives, plutôt féminines, mais les garçons peuvent aussi lire ce titre. Pas de sexisme.
Les petites histoires se suivent et construisent l’album. C’est une vie de famille qui s’offre à nous avec toutes ces aventures du quotidien parfois un peu plus poussées afin de donner du piquant aux lecteurs. Sushi, le félin de la maison, est comme mon Chips. Jamais en retard pour une bêtise ! Pas de grandes surprises donc pour qui connaît nos fauves de salon, mais cette lecture légère et rafraichissante nous met le sourire aux lèvres, ce qui est loin d’être négligeable.




Et s’il fallait mettre une note : 13 /20


mercredi 20 septembre 2017

Une apparition de Sophie Fontanel



Rentrée littéraire 2017



Le livre :

Une apparition de Sophie Fontanel aux éditions Robert Laffont, 252 pages, 19 € 00.
Publié le 17 août 2017



Pourquoi cette lecture :

Il s’agit d’un partenariat avec les éditions Robert Laffont.
J’avais très envie de découvrir ce titre de la journaliste que je « connais » depuis tant d’années et qui a une vision du monde féminin inspirante.



Le pitch :

" Et enfin, à cinquante-trois ans, j'ai entrepris d'apparaître. " Et si tout ce qu'on racontait sur les cheveux blancs était faux ? Et si ces monceaux de teinture, sur des millions de chevelures, aux quatre coins de la planète, cachaient en fait une beauté supplémentaire que les femmes pourraient prendre avec le temps, beauté immense qui les sauverait de bien des angoisses, de bien de servitudes ? C'est en partant de cette intuition que Sophie Fontanel, un soir d'été, décide d'arrêter les colorations et de regarder pousser ses cheveux blancs. 
Comme elle est écrivain, elle en fait un livre, sorte de journal romancé de ce qu'elle n'hésite pas à appeler une " naissance ". Les semaines, les mois passent : un panache lui vient sur la tête, à mille lieues des idées préconçues sur les ravages du temps. Elle réalise que l'âge embellit aussi les femmes et que les hommes n'ont pas pour les cheveux blancs l'aversion qu'on supposait. Elle découvre que notre société n'attendait qu'un signal, au fond, pour s'ouvrir à une splendeur inédite, d'une puissance extraordinaire. 
Ce roman est une fête. Celle de la liberté.



Ce que j’en pense :

Je n’ai pas 53 ans, mais les cheveux blancs ne sont plus absents de ma chevelure depuis un moment déjà et encore plus visibles depuis quelques mois puisque j’ai cessé de les décolorer, de les colorer… C’était pour leur redonner un peu de vie car je les avais sacrément malmenés. Depuis, je ne sais que faire… Les laisser ainsi ? Les cacher ? Cette lecture est vraiment l’occasion d’avoir un avis, une vision de plus sur le sujet : mes cheveux blancs, je les assume ou pas ?

Le style de cet ouvrage aide beaucoup le lecteur à se sentir concerné. Déjà que le choix de cette lecture ne se fait pas au hasard (même si parfois cela peut évidemment être le cas). On est présent avec Sophie. On partage certaines de ses questions purement pratiques parce que oui, on reste des pragmatiques au fond. Et puis, ce récit s’étale dans le temps. Cela crée des liens à minima surtout que c’est un écrit bien vivant.

Pas de jugements, pas de propagandes pour un camp ou un autre. On est vraiment dans le témoignage d’une expérience qui intéresse plus d’une personne. A chacun ensuite de voir ce qui le tente le plus. On reste tout de même sur un choix de couleur de cheveux pas sur autre chose. Vous restez vous-même quoiqu’il arrive. Votre personnalité profonde ne change pas. Peut-être serez-vous comme Sophie, plus serein, plus libre d’une certaine manière, plus en accord avec vous, mais n’attendez pas d’autres miracles.

L’image est tellement importante aujourd’hui que même si la thématique du récit n’est pas de la première urgence : faut-il ou non se teindre les cheveux pour cacher l’un des effets de l’âge qui avance ? Cela reste un fait de société. Il faut paraître jeune, en pleine forme, dynamique, plaire… Et pas seulement dans l’univers des paillettes, des people que fréquente Sophie Fontanel. La mode, le style finit toujours pas redescendre vers les couches sociales moins exposées et donc c’est bien toute la société qui est influencée.
Les diktats fashions sont d’autant plus durs à dégommer que bien solidement ancrés dans les mentalités depuis des lustres. Il faut donc des aventuriers, des précurseurs et de l’audace. Il y a aussi ce besoin de plus d’authenticité dans ce monde factice, de reprendre le contrôle sur certains pans de son existence.
Commencer par ses cheveux, c’est plutôt accessible et en théorie facile…



Et s’il fallait mettre une note : 14 /20





lundi 11 septembre 2017

Survivre de Frederika Amalia Finkelstein



Rentrée littéraire 2017



Le livre :

Survivre de Frederika Amalia Finkelstein aux éditions l'Arpenteur, 140 pages, 14 € 00.
Publié le 17 août 2017


Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec les éditions l'Arpenteur obtenu dans le cadre de l'opération Masse Critique de la communauté de lecteurs Babelio


Le pitch : 

Le soir du 13 novembre, j'ai compris que la guerre pouvait éclater en bas de chez moi - une forme inouïe de guerre. La peur et la méfiance sont devenues normales : je vis en attendant le prochain attentat. Le soir du 13 novembre, ma génération s'en est prise à elle-même : les assassins avaient le même âge que les assassinés. Survivre est un hommage à cette génération, née avec les écrans, ultraconnectée, et pourtant en proie à une immense solitude. 
Nous voulons être libres : parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. F. A. F.



Ce que j'en pense : 

Les attaques, les attentats sont devenus banals dans nos journaux télévisés ou autres sites d'actualité. Triste constat, mais réalité qui n'est plus seulement fictive ou lointaine lorsque ce sont nos villes, nos rues qui sont touchées. Les mesures de sécurité peuvent renforcer l'angoisse de certains même si c'est la sécurité du plus grand nombre qui est avant tout visée. A n'en pas douter, c'est une nouvelle forme de guerre plus latente que d'autres qui émerge et son lot de victimes est moins évident à dénombrer. 

Se plonger dans les pages de ce livre, c'est accepter d'écouter et de suivre une jeune femme, Ava, qui est banale elle-aussi en apparence. Rien ne la distingue vraiment dans la foule, elle est un quidam. Le lecteur pense qu'il va s'ennuyer et pourtant, par petites touches, il est accroché. C'est qu'elle se livre entièrement et qu'elle n'hésite pas à confier des pensées pour le moins dérangeantes (mais qui nous passent aussi par la tête si on est honnête). Le lecteur va mieux la cerner cette jeune fille et il ne pourra pas rester insensible : même la détester, ne pas la comprendre, la trouver plus qu'étrange, c'est déjà quelque chose. 

L'ensemble du roman reste toutefois dur, éprouvant à force de lire toujours plus de détails sanglants, glaçants, terrifiants. L'auteur soumet le lecteur à rude épreuve en le choquant, en heurtant sa sensibilité de manière régulière tout au long de l'ouvrage. Certes, une dénonciation de tout ce que peut véhiculer les réseaux sociaux, Internet de façon plus générale, le tout relayé par les médias dits professionnels est faite, mais est-ce la meilleure méthode ? Je ne sais pas. Y en a-t-il d'ailleurs une bonne ? 

Cette lecture laisse un goût amer. Difficile de dire si on a aimé ou pas. On cogite, on rejette, on absorbe, on réagit. Il faut aussi digérer et cela peut prendre du temps. 



Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20 

lundi 4 septembre 2017

C'est la rentrée (2017) même ici



L'été n'est pas encore tout à fait terminé, mais déjà on sent que l'automne n'est plus si loin. On a d'ailleurs pour la plupart repris le chemin du travail, de l'école (entre aujourd'hui journée officielle de rentrée scolaire et les matinées suivantes pour d'autres), du train train quotidien...
Reste le plaisir de la lecture qui n'a pas réellement de saison. Il nous accompagne en général toute l'année, avec quelques fois des petites baisses de régime, mais globalement le lecteur d'un jour restera un lecteur pour toujours.

Le blog reprend du service en ce 4 septembre 2017 avec un rythme et un style de publications qui risque de changer un peu. Rien de révolutionnaire pour l'instant au niveau du contenu, plutôt des variations. Quant à la fréquence des billets, elle sera sans doute un peu plus aléatoire, mais chaque semaine aura bien son lot de mise en ligne.

En attendant justement la prochaine, je vous souhaite de très belles lectures.