samedi 26 décembre 2020

L'instant mantra de Sylvain Romain

 



Le livre : 

 

L’instant Mantra de Sylvain Roman aux éditions Indigraphe, 256 pages, 16€90.

 

 

Le pitch : 

 

Baptiste rêve d’une romance digne du septième art. Un soir, alors qu’il rentre de séminaire, une enveloppe carmin l’attend dans sa boite aux lettres. Pas de cachet de la poste, pas de timbre ; ni expéditeur, ni destinataire. Il ouvre. Un doux parfum s’échappe. A l’intérieur, un carton d’invitation sur lequel sont inscrits un mantra et un acronyme imprononçable. Le début d’une longue série. Le début d’une double énigme à résoudre. Quel est ce voyage qui lui est proposé ? Qui est cette mystérieuse inconnue qui lui adresse ces missives ?

Pour Sylvain Martin, écrire, c’est apporter sa contribution à éveiller les consciences, diffuser de l’amour et favoriser la compréhension que nous avons les uns des autres. Tout au long de « L’instant mantra », son premier roman, il nous livre les jalons d’une philosophie du cœur.

 

 

Ce que j’en pense : 

 

Voilà un roman qui m’aura permis de finir l’année 2020 avec une belle touche de positivité alors que l’ambiance générale n’est pas si terrible que cela, même pour les fêtes de fin d’année, car 2021 s’annonce au mieux compliqué. Bref…

 

Plonger dans ces pages et ce jeu de piste jonché de mantra avec au bout peut-être une belle histoire d’amour, des amitiés fortes et une flopée de bons sentiments si doux que l’on peut limite en être écœuré ne devrait pas vous faire de mal. Au contraire même si ce n’est pas LE roman du siècle, il serait dommage de bouder un peu de bonheur simple. 

 

L’écriture n’est pas mauvaise, parfois un peu trop stéréotypée à mon goût et quelques maladresses ici ou là (le choix des horaires par exemple avait le don de m’horripiler par exemple, allez savoir pourquoi ?!?!), mais rien qui ne m’ait découragé. J’avais envie de cette bouffée de douceur qui était trop sucrée par instant, mais tant pis.

 

L’intrigue est cousue de fil blanc, mais là non plus je ne pense pas que c’était vraiment si essentiel que cela. On se laisse porter par cette facilité et les messages contenus dans les mantras envoyés à Baptiste me semble plus essentiel. 

 

Un roman feel good sympathique qui ne révolutionne pas tout, mais n’est pas à négliger. Il en vaut bien d’autres qui se vendent comme des petits pains en librairie. 

 

Petit plus : J’ai particulièrement apprécié l’histoire de la maison d’édition, de ses choix, de sa vision sur les textes… Je lui souhaite une longue existence et je vais faire plus attention à leurs publications maintenant que je la connais. 

 

 

 

Pour vous faire une autre idée du livre : 

 

https://youtu.be/MBi-b1wAz7g

Terrien, T'es rien ! Le jour où la Terre s'arrêta par Valott

 


Le livre : 

 

Terrien, t’es rien ! Le jour où la Terre s’arrêta par Valott aux éditions Favre, 104 pages, 14 €.

Publié en novembre 2020

 

 

 

Le pich : 

Comme le disait l’auteur de BD Moebius :

« Dessinateur est le métier le plus libre du monde. On vous enferme dans une pièce et vous faites ce que vous voulez. »

Tout dessinateur est un confiné d’origine. Il utilise sa planche à dessin comme une planche de salut et dessine pour s’évader. Dès que la pandémie a débuté, Valott a traduit ce que nous traversions grâce à la finesse de ses traits. Il a réalisé des instantanés du quotidien, tout en y ajoutant sa touche humoristique, mais aussi ses références artistiques et philosophiques ; sans faire l’impasse sur la franche rigolade, si essentielle à la survie.

Cet ouvrage, c’est l’occasion de revenir sur un phénomène qui a touché la terre entière et nous a tous réunis. Un combat à coup de crayons pour ne pas oublier que nous avons vécu une partie de l’Histoire qu’il faut faire nôtre. Il y a des leçons à tirer, des réflexions à mener et une solidarité à entretenir.

 

 

Ce que j’en pense : 

 

En Suisse, il n’y a pas que le chocolat, les montres, les banques… 

Il y a aussi des personnes inspirées qui profitent du confinement (le premier au printemps 2020) pour exercer leur métier (dessinateur) avec des horizons revus à la baisse (les quatre murs d’un appartement et les news diffusés sur les différents média). 

 

Vraiment pas évident de croquer l’actualité avec des telles œillères et une visibilité quasiment nulle sur l’avenir.

 

Drôles, mais aussi intelligentes, ces illustrations, sur le thème de la pandémie mondiale qui paralyse encore et toujours une grande partie du monde, sont des traces que nous aimerons ou pas revoir dans quelques années. 

Voilà un beau recueil à feuilleter régulièrement car magnifique coup d’œil et coup de crayon qui égratigne un peu notre statut tout puissant.



Pour vous donner une idée : 


https://issuu.com/editionsfavre/docs/terrien_t_es_rien__valott__ed._favre__2020__-_extr



mercredi 2 décembre 2020

Mes lectures de novembre 2020

 



Nouveau bilan de mes lectures mensuelles qui sont autant de nourriture pour mon esprit. 



  • « Messages des pierres au peuple humain » de Joëlle Chautems et Fabrice Chapuis (Rentrée littéraire 2020): 46 magnifiques cartes et un livret plus minimaliste d’accompagnement compose ce coffret de belle facture qui est parfait pour débuter dans la connaissance des pierres semi-précieuses. On y croit ou pas, mais c’est juste splendide donc à minima pour le plaisir des yeux. 


  • « La voyageuse de nuit » de Laure Adler (Rentrée Litteraire 2020) : Beaucoup voulait dissuader Laure Adler d’écrire ce livre car le sujet dérange. La vieillesse ça ne vend pas du rêve pourtant à moins d’être stoppé prématurément dans l’existence, c’est notre lot à tous. Intelligent, érudit, documenté, ce livre m’a particulièrement plu dans sa seconde partie.


  • « La faiseuse d’anges » de Camilla Läckberg : On prend les mêmes et on continue. Toujours la même équipe, toujours les mêmes protagonistes de bases et toujours les même recettes d’écriture. Ce n’est pas lassant car vraiment on est attaché aux personnages. Seuls quelques nouveaux liés à la nouvelle affaire en cours vont apporter du sang neuf. Beau tableau à la fois du passé et du présent. Rien n’arrive sans raison ou presque… Et quand la fiction rejoint la réalité, alors là…


  • « Louis XIV : L’hiver du grand roi » de Max Gallo : Suite de cette biographie consacrée à l’un de nos plus grands souverains. C’est toujours aussi bien écrit, facile à lire, rendu si vivant que l’on y est presque, dans le coeur même de ce monarque que l’on croit connaître et qui pourtant nous surprend encore. On connait les grandes lignes et surtout on connaît l’issue finale, mais qu’importe, on reste accroché et on espère jusqu’à l’ultime phrase. 


  • « Spy family » tome 2 de Tatsuya Endo (Manga) - (Nouveauté novembre 2020) : Si cette famille n’est qu’un vaste mensonge, elle fonctionne néanmoins de mieux en mieux. Un espion, une tueuse et une orpheline ayant le pouvoir de lire dans les pensées des autres, c’est pas banal, mais il faut bien cela pour sauver la paix dans le monde non ? Noirceur du monde, mensonges à tous les étages pour ne laisser transparaitre que ce qui est beau, lisse et moral, vraiment ce manga lu en duo avec ma fille cadette pourrait être très déprimant, mais il reste dynamique, riche, bourré d’humour qui grince ou juste pour le plaisir, donc on devient addict. 


  • Moriarty tome 1 et 2 de Ryosuke Takeuchi et Hikaru Miyoshi (Manga) : Et si pour une fois, on changeait d’optique ? Regardons l’histoire à travers les yeux du « méchant » des aventure de Sherlock Holmes (bien qu’il ne soit présent que dans quelques aventures du détective et non pas dans toutes). Version très esthétique, quelque peu romantique, pas toujours réaliste (certains détails vont vous sauter au yeux), assez manichéenne, mais pas désagréable. C’est une lecture partagée avec ma cadette encore. 


  • « Les Tuniques Bleues n*64 : L’envoyé spécial » de Munuera et Beka (Nouveauté octobre 2020) : Je connais assez mal « Les Tuniques Bleues » car j’ai dû lire qu’un ou 2 autres albums. Mon mari lui est plus expert et me l’a fortement conseillé. Je vais en faire de même avec vous. Intrigue avec 3 volets qui se rejoignent, dessins magnifiques, couleurs splendides, du renouveau, mais en respectant la tradition et un fond de véracité supplémentaire, c’est le programme. Mention spéciale pour l’interview dans les premières pages retraçant la genèse de cet album unique.


  • « BL métamorphose » tome 4 de Kaori Tsurutani (Manga) : Avant dernier volume certainement pour cette histoire d’amitié intergénérationnelle et de passions communes qui se fichent bien que vous soyez lycéenne ou une mamie. D’ailleurs, je partage cette lecture avec ma fille cadette de 15 ans alors que j’en ai 45. Nous aimons les manga et je suis heureuse de lui avoir fait découvrir cet univers si riche il y a quelques années, mais elle m’en apprend aussi maintenant. 

vendredi 6 novembre 2020

Messages des pierres au peuple humain de Joëlle Chautems et Fabrice Chapuis


 

Le livre : 

 

Messages des pierres au peuple humain. Lithothérapie et pierres semi-précieuses de Joëlle Chautems et Fabrice Chapuis aux éditions Favre, 46 cartes et un livret d’accompagnement dans un beau coffret, 24 € 00.

Publié le 6 octobre 2020.

 

 

Le pitch : 

 

Formées bien avant l’apparition des humains, les pierres détiennent une sagesse précieuse. Si elles pouvaient parler, qu’auraient-elles à nous dire ? Cet oracle vous emmène à la découverte des caractéristiques physiques ainsi que des vertus en oligothérapie, chromothérapie et lithothérapie de ces joyaux de la terre. Chaque pierre délivre aussi un message d’espoir à l’humanité, pour nous aider à surmonter les obstacles de la vie et nous rappeler que nous faisons partie d’un tout.

 

 

 

Ce que j’en pense : 

 

Très beau titre qui déjà nous emporte ailleurs et c’est assez essentiel en ce moment. Pourtant, si on nous transporte loin de nos quatre murs, on nous met aussi entre les mains un magnifique objet (qui pourra être un excellent cadeau pour les fêtes de fin d’année à venir) qui nous montre les richesses de notre planète, des pierres plus précieuses qu’un simple galet, mais qui valent moins chères qu’un diamant véritable et qui peuvent vous apporter plus encore que le simple plaisir des yeux si on y croit.

 

Le coffret contient 46 cartes magnifiques où chacune des pierres est mise en valeur. C’est un régal pour les yeux. Les mains ne sont pas en reste car la qualité de l’impression est aussi de très belle facture. Le toucher est délicat. 

Il y a aussi un livret qui vous dira tout sur comment utiliser au mieux votre coffret et en fonction de vos attentes personnelles. Il n’y a pas une bonne manière de le faire, mais plusieurs et certainement une qui vous conviendra.

 

J’y suis allée personnellement en douceur. Une ou deux cartes par jour, tirées au hasard dans la pile à découvrir et puis hop, j’allais lire de quoi il retournait sur chacune des pierres. Je pouvais passer pas mal de temps à regarder les cartes. Je pense que mon esprit à bien vagabondé. L’information qui m’était ensuite distillée avait un côté plus terre à terre, mais aussi mystérieux. Mon imagination (toujours elle) m’a poussé à croire que je suivais un module pour chaman débutant de nos contrées si réfractaires à ces pratiques. J’ai apprécié. C’était très détaillé et méthodique, mais jamais ennuyeux. C’est parfait pour débuter car franchement, je n’y connaissais absolument rien.

 

 

 

Et s’il fallait mettre une note : 15 / 20


jeudi 5 novembre 2020

Mes lectures du mois d'octobre



 Petit tour d’horizon de ma nourriture de l’esprit version lecture en ce début d’automne : 


  • « Le gardien de phare » de Camilla Läckberg : Ce nouvel opus abordera des faits disons très sombres, bien tangibles, graves et d’autres plus immatériels. La construction est assez identiques aux précédents donc on n’est pas dérouté. Presque au contraire, je ne me fais plus du tout surprendre et je devine tout très rapidement depuis un moment déjà, mais ce phénomène m’est très familier (c’est un des syndromes de la blogueuse littéraire qui traine ses bottes depuis trop longtemps). Reste que cet épisode marque un tournant, plus noir, plus lent peut-être, indéniablement humain.


  • « Le goût de vivre » de Sabrina Missègue (Rentrée littéraire 2020): Un livre témoignage sur l’anorexie qui sera peu nommée, mais identifiée via un elle qui signifie tout, qui sera omniprésente. Chaque cas est différent, chaque elle est une tumeur qui ronge son hôte. Livre  qui a peiné à voir le jour, mais qui fut une bouée ainsi que le soutien sans faille de Patrick Poivre d’Arvor. Vous saurez tout en le lisant. C’est peut-être un peu longuet, répétitif, mais Elle aussi fut mainte fois de retour. Très beau témoignage pour parler de cette maladie, mais aussi pourquoi pas d’autres troubles alimentaires car ils sont tout aussi dévastateurs. Petit plus, les illustrations de Sabine Fèvre qui ponctuent le texte sont juste magnifiques.


  • « Le village perdu » de Camilla Sten (Rentrée littéraire 2020) : Un roman scandinave encore plein de suspens, d’angoisse et de mystère : Un village entier qui disparait de la surface du globe et comme ultime indice : un cadavre et un nourrisson abandonné. Un projet de tournage de documentaire sur ce fait  non résolu des décennies plus tard va être le début de la fin… 


  • « Chronique d’une station service » d’Alexandre Labruffe : C’est faire le plein de petites histoires qui nous est proposé ici par le biais du narrateur. Ces scènettes mises bout à bout forment un récit loufoque. Le final est peut-être un peu léger comme du sans plomb. 


  • « C’est arrivé la nuit » de Marc Levy (Rentrée littéraire 2020) : Retour vers le roman d’aventures et d’enquêtes pour l’auteur qui mérite d’être mieux connu. Vraiment mieux connu car oui il vend ses livres à tours de bras, mais n’est pas réellement reconnu par ses pairs. On va trouver dans ce texte : le monde actuel avec ses dérives et dangers, manipulations, prises de pouvoir, sa violence, l’univers des hackers, des services secrets… Captivant et basé sur des faits réels romancés. 

vendredi 30 octobre 2020

Le village perdu de Camilla Sten


 Le livre : 

 

Le village perdu de Camilla Sten aux éditions Seuil, 432 pages, 21 € 90.

Publié le 1eroctobre 2020 

 

 

Le pitch : 


Comment tout un village peut disparaître sans laisser de traces ?


1959. Silvertjärn. La population de cette petite cité minière s’est mystérieusement évaporée. A l’époque on a seulement retrouvé le corps d’une femme lapidé et un nourrisson.


De nos jours, le mystère reste entier.


Alice Lindstedt, une documentariste dont la grand-mère est originaire du village, part avec une équipe explorer la cité fantomatique, en quête des secrets de cette tragédie.


Mais la piste de l’ancien pasteur du temple déterrera la mémoire d’un sombre passé…

Un passé qui hante encore le présent et semble avoir réveillé les ombres du village perdu.

 

 

Ce que j’en pense : 

 

Quand le mystère et le suspens, voir l’horreur se mêlent habilement, cela peut donner un ensemble qui vous fera frissonner et vous titillera les neurones. Pour ce faire, essayez de ne pas lire le pitch car je trouve qu’il gâche un peu les beaux efforts fait par l’éditeur pour mettre dans l’ambiance le lecteur via une belle couverture : choix des couleurs, de l’illustration…

L’auteur, elle, plongera aussi les lecteurs tout de suite dans le bain. Le décor est rapidement planté et on a envie de faire partie de l’équipe d’Alice pour découvrir ce qui s’est passé dans ce village reculé de tout. 

 

J’ai apprécié le choix des aller-retour entre les faits relatés dans le passé et ceux dans le présent. Ce n’est pas toujours agréables dans certains récits, mais là, c’était la meilleure option. On ne s’y perd pas, au contraire même si on s’enfonce toujours plus profondément dans le cœur du mystère. 

La tension monte, monte et monte encore. On ressent cette angoisse et les protagonistes ne sont pas toujours ce que l’on pourrait croire au premier abord. L’auteur nous distille là aussi petit à petit des éléments qui font que l’on pourra en aimer certains d’emblée et d’autres beaucoup moins, mais rien n’est jamais définitif. 

Laissez-vous surprendre, c’est un bon titre qui va jusqu’au bout alors vous aussi, non ? 

 

 

 

Et s’il fallait mettre une note : 16 / 20


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vendredi 16 octobre 2020

Le goût de vivre. L’anorexie n’est pas un combat sans faim de Sabrina Missègue


 
Rentrée littéraire 2020 

 

 

Le livre : 

 

Le goût de vivre. L’anorexie n’est pas un combat sans faim de Sabrina Missègue aux éditions Favre, 288 pages, 20 € 00.

Publié le 24 septembre 2020

 

 

Le pitch : 

 

Après un séjour linguistique aux États-Unis où elle a intégré une école de danse, Sabrina Missègue ne pèse plus que 27 kilos pour 1,59 m… Elle a perdu 20 kilos en 9 mois. Celle qui dévorait la vie à pleines dents avait fait sa révérence. Avec authenticité et sans fausse pudeur, elle retrace ici sa longue et douloureuse bataille contre une anorexie sévère qui s’est immiscée dans son corps sans aucun bruit. L’histoire révèle aussi ce lien avec Patrick Poivre d’Arvor qui l’a délivrée de cette perversion incrustée dans son souffle et dans sa chair. Une rencontre bouleversante qui lui a permis d’aller puiser, tout au fond d’elle, la force pour terrasser cette « âme sœur » pernicieuse. Les chapitres ne divulguent pas un discours de victime, mais de battante qui s’est guérie par ses propres ressources, sans aucun médicament.

 

 

Ce que j’en ai pensé : 

 

Voici un livre témoignage sur une maladie qui touche essentiellement les femmes et qui peut avoir une issue fatale : l’anorexie.

Ce n’est pas le premier, j’en ai lu plusieurs déjà au fil des années, et ce ne sera pas le dernier. Il se démarque néanmoins de ceux que j’ai parcouru. 

 

Il s’étale plus dans le temps car le récit débute lorsque l’auteur n’est encore qu’une adolescente et il se termine presque 20 ans plus tard. Le combat est donc long, voir jamais terminé. Chassez le mal par la porte, il reviendra par la fenêtre, la porte du garage, la lucarne du grenier. 

 

Peut-être pour la première fois, certaines comparaisons sont posées. L’anorexie ici n’est que rarement nommé, mais on parlera d’elle, on la compare à une tumeur, une jumelle maléfique, une présence tellement envahissante que l’hôte n’a plus d’existence en dehors. 

Le récit de Sabrina est chaotique parfois, comme son existence pour chasser l’intruse, celle qui lui vole sa vie. Il y a des redites, mais c’est comme les multiples rechutes alors qu’elle pensait avoir franchi des étapes cruciales. 

 

Chaque cas est différent et chaque malade doit gérer une version très personnelle du mal qui l’affecte. Les causes ne sont pas unanimes, les manières de s’en sortir sont donc toutes aussi diverses. Sabrina en parle très bien. Tout comme des bonnes intentions des autres qui ne sont pas touchés, qui pensent être gentils, mais qui blessent involontairement l’éternelle convalescente. L’importance d’être simplement présent avec de l’amour est souligné. 

 

De belles illustrations ponctue le récit. Un vrai plus qui renforce les paroles de l’auteur qui conclue avec quelques conseils avisés si on connaît une personne qui lutte contre Elle.

 

 

Et s’il fallait mettre une note : 13 / 20 

mercredi 7 octobre 2020

Mes lectures du mois de septembre


 


  1. « La sirène » de Camilla Laëckberg : Créature légendaire (issue du folklore scandinave pour sa version mi-femme mi-poisson) qui va cette fois charmer et dérouter de son chemin un autre protagoniste de cette saga. Je puis juste vous dire qu’il n’est pas pêcheur, pour le reste, lisez donc… C’est toujours aussi agréable car l’enquête est prenante, mais la vie en dehors de celle-ci avec les personnages récurrents est tout aussi intéressante car on s’attache  à eux un peu plus à chaque volume. 


  2. « On n’est jamais mieux soigné que par soi-même » du Dr Frédéric Saldmann : J’avais détesté son précédent ouvrage (médiocre et franchement indigne d’un médecin selon moi), mais j’ai souhaité lire néanmoins celui-ci (on a tous le droit de se planter après tout ou de ne pas être en accord avec certains propos). Bien m’en a pris, je l’ai trouvé complet, bien pensé, remplis de bons exemples et de bon sens. Un ouvrage qui porte un titre véridique et qui laisse à penser que l’on enfonce des portes ouvertes. Peut-être parfois, mais on oublie bien trop souvent et trop vite les évidences, la sagesse de nos anciens et même les bonnes résolutions. Alors faisons-nous du bien ! 


  3. « Le dernier roi soleil » de Sophie des Déserts : Jean D'Ormesson, l’écrivain du bonheur disait-on ? Oui, possible, il aimait quoiqu’il en dise être au centre de l’attention. Il savait se cacher derrière des citations et des anecdotes racontées des centaines de fois. Il disait ainsi beaucoup sans rien dévoiler. Ce livre permet d’aller un peu plus loin, mais le personnage restera complexe. Je l’appréciais en tant qu’écrivain. Je l’aurais étranglé en tant qu’éditorialiste plus d’une fois.Je l’aurais secoué comme un prunier si je l’avais connu à certaines périodes de sa vie. J’ai été touchée lors d’une rencontre avec lui parce que comme le soleil, il n’est pas toujours agréable quand il brûle la peau, éblouie les yeux, mais il réchauffe en hiver et se fait caressant au printemps…. Une lecture instructive.


  4. « Spy-Family » tome 1 de Tatsuya Endo : Une histoire avec des espions, des tueurs, une enfant particulière… En gros c’est un 007 qui rencontre une Catherine Tramell (Basic Instinct) qui ont pour « fille » une orpheline qui pourrait être issue de la Fondation des X-Men. C’est drôle pourtant. J’adore l’humour grinçant et qui permet d’aborder le sujet : On a tous des cadavres dans le placard ! Une lecture commune avec ma cadette qui nous a rajouté des expressions à notre univers déjà un peu space (pour qui nous observerait) : « Maman n’existe pas » ou « Pas de bras, pas de chocolat. Pas de tête, pas de cahuètes ! ». Vivement la suite !!!! 


  5. « La première enquête d’Agatha » de M.C Beaton : Une nouvelle que tout le monde peut trouver gratuitement sur le net (téléchargement légal) et qui permet de faire la connaissance d’Agatha Raisin que l’on peut suivre ensuite dans une ribambelle d’aventures plus ou moins loufoques qu’il me tarde de lire par épisode. Oui parce que c’est sympathique me semble-t-il avec cette entrée en la matière, mais bon, je ne veux pas d’indigestion donc ce sera avec modération. J’espère aussi que les romans seront un peu plus fouillés car là, cela va vraiment trop vite en besogne même si on sent le potentiel. J’ai mordu à l’hameçon déjà.


  6. « City Hunter Rebirth » tome 6 de Sokura Nishiki : Suite de ces nouvelles aventures de Ryo où l’on fait donc du neuf avec du vieux, mais sans baisse de qualité par rapport à l’original ce qui est assez rare pour être souligné. Graphiquement, c’est toujours un régal. Le scénario est riche tout en suivant sa trame revisitée. Du coup, c’est encore une lecture que je partage avec ma cadette qui apprécie de plus en plus ces personnages venues d’une époque où les dinosaures broutaient dans nos plaines. Non je plaisante !!!! C’était à l’époque de cro-magnon évidement… 


  7. « Neun » tome 3 de Tsutomu Takahashi : Suite de mes lectures de ce manga pas très gai. Ben oui, un récit uchronique avec pour base le IIIème Reich en 1940, on a connu plus fun. On est dans un thriller où l’auteur a imaginé qu’Hitler avait eu une descendance via des clonages de son ADN et des inséminations artificielles. Rien que cela !  Pour le reste, c’est assez réaliste, les dessins sont noirs, puissants. On sent la documentation afin de parfaire le scénario. Il y a des morts violentes, des aspects un peu surnaturels, mais cela colle aussi avec ce fait que certains dirigeants hauts placés du Reich avaient des quêtes plus ou moins rationnelles. Si, si !!! 


  8. « Louis XIV. Le Roi soleil » tome 1 de Max Gallo : Cette fois c’est du véritable roi soleil dont il est question et non pas de Jean d’Ormesson. Première partie de cette biographie en deux volets signée par le regretté Max Gallo. C’est vivant comme récit et vous avez l’impression d’être une entité sans corps qui suit ce destin hors norme. On est aux premières loges et c'est grandiose. Première partie de l'histoire de Louis, la plus glorieuse, la plus héroïque, la plus brûlante… 


  9. « Les aérostats » d’Amélie Nothomb : C’est le dernier « bébé» de l’auteur belge et il va vite, très vite. Ça monte, on sent le malaise et puis pouf, plus rien. Le feu d’artifice est résumé à un bouquet final expéditif. Dommage, je ne retrouve pas le plaisir de lire sa prose complètement barrée. J’appréciais tant cette folie littéraire.  

mardi 15 septembre 2020

Bilan de mes lectures en Août 2020


 


L’été n’est décidément jamais comme on s’y attend. Il parait que l’on a plus de temps avec les vacances, c’est faux me concernant surtout quand les soucis ne font que s’accumuler. Mais au moins j’arrive tout de même à m’évader le temps de lire quelques pages. 

La rentrée n’est pas mieux puisque ce n’est que maintenant que j’arrive à vous faire de court bilan du mois d’août !!!! Pas grave, mieux vaut tard que jamais. Je ferai mieux pour septembre.


  1. « Patients zéro, histoires inversées de la médecine » de Luc Perino : Un livre qui met en avant pour une fois les patients qui ont permis des découvertes majeures. D’ordinaire, ce sont toujours les médecins qui sont mis à l’honneur, mais rendons à César ce qui appartient à César. Lecture agréable même s’il y est question de pathologies plus ou moins graves, l’auteur a su mettre beaucoup d’humanité dans son écriture. Les cas sont variés, étalés sur de larges périodes, bien documentés, mais accessibles au grand public. Un chapitre, un cas donc lecture qui peut se faire par tranche pour ne pas se lasser ou qui peut correspondre à des temps de trajets si c’est votre cas.
  2. « Soif » d’Amélie Nothomb : Il s’agit de la cuvée de la rentrée littéraire 2019. Etonnant de ma part d’être en retard d’une année car en général, je dévore les écrits d’Amélie, mais cette fois, presque je suis restée sur ma faim si j’ose dire ! Je n’étais pas plus emballée que cela et j’ai reculé le moment de lire ce texte. Cela s’est confirmé. Si l’écriture est toujours aussi intéressante, je n’ai pas pu cette fois me plonger dans le récit aussi totalement que d’ordinaire. Cela peut arriver, rien de dramatique.
  3. « Les fantômes du passé » de Gaëlle Parrin-Guillet : Un polar historique (époque victorienne) se déroulant à Londres. Ce n’est pas un premier opus, mais une « suite » qui peut heureusement se lire sans problème majeurs. L’auteur nous donne des éléments pour raccrocher les wagons, ça se passe super bien. Style agréable, histoire bien ficelée, assez classique néanmoins, mais ça fonctionne sans que l’on éprouve réellement de lassitude ou une impression trop forte de déjà vu, déjà lu. 


Voilà c’est déjà fini, mais promis le bilan de septembre sera bien plus conséquent, avec des titres et des genres toujours différents. 


jeudi 27 août 2020

D'une mort lente d'Emelie Schepp



Le pitch :  

Plusieurs personnes sont retrouvées mortes à leur domicile, leurs corps comme des poupées incomplètes, mutilés avec une précision chirurgicale. Il n’y a aucun lien apparent entre les victimes. Des nuits blanches attendent la police de Norrköping et la procureure Jana Berzelius.
Mais cette dernière a d’autres cauchemars que le tueur au scalpel. Un homme qui la connaît depuis l’enfance. Un homme qui pourrait révéler à tous que Jana a été élevée et entraînée pour tuer. Cet homme est sa véritable menace. Et il vient juste de s’échapper.


Ce que j'en pense : 

La canicule est terminée, du moins nous l’espérons tous, mais j’ai pu faire baisser mon ressenti des températures extérieures grâce à cette lecture. 

Rassurez-vous, on doit aussi apprécier le récit calé sous un plaid, au coin du radiateur avec une tasse de chocolat chaud sauf si certains détails vous retournent un peu l’estomac. 


Tiré d’une série, on peut lire chaque tome de manière indépendante. Il y a un début et une fin qui ne se ferment pas concernant les protagonistes récurrents, mais pour le reste, c’est très bien ficelé. 

J’ai moi-même pris le train en marche avec cet opus et ce fût sans souci majeur même si évidemment j’ai senti des blancs que j’ai plus ou moins comblé grâce aux stratèges de l’auteur. 


On a tout ce qu’il faut dans ce titre : des morts dans des conditions disons-le atroces, des personnages qui ont peur, d’autres qui sont torturés par leur passé, des innocents qui prennent en pleine figure les revers, des écorchés de l’existence, des monstres... L’environnement est sombre comme il faut.

On a tout, mais une certaine lenteur sur le premier tiers du récit fut pesante, sans être non plus ingérable. Une impression de traîner un boulet qui heureusement par la suite se retrouve largué peu à peu. Ajoutons à cela qu’il fallait se familiariser avec les protagonistes assez nombreux, ce n’est clairement pas là que j’ai pris le plus de plaisir. 


L’ensemble reste classique avec quelques petites pointes intéressantes sur les conditions de travail dans le monde des secours (ambulanciers, secouristes, mais aussi policiers), la fatigue, le burn out... Sans être exceptionnel, ce roman possède des atouts qu’une lecture indépendante ne permet peut-être pas de déterminer au mieux. Je reste donc prudente sur mes réserves. 


Le point fort est certainement l’histoire de tous les personnages récurrents, même si pour cette fois, il me manquait des éléments. J’essaie d’avoir une vision globale et de deviner un peu la logique de l’auteur. 


Je pense essayer de lire d’autres titres de la saga afin de justement conforter ou non mes impressions. 




mercredi 15 juillet 2020

Shadows house, tome 1 de So-Ma-To




C’est avec 2 ans de retard sur le Japon que l’on peut lire ce manga, mais ce n’est guère important car je dis toujours qu’il n’y a pas de date de péremption sur les livres et puis, il y a tant à lire déjà !!!! 📚 Pour les amoureux des univers gothiques, ce titre est très bien. Ambiance sombre, mystérieuse car beaucoup d’inconnus et nous sommes à l’imagine d’Emilico (ou bien est-ce l’inverse ??? Qui sait vraiment 🤔?). Le style du récit flirte avec le genre du conte, mais on sent que c’est plus complexe. Nous n’en sommes qu’au premier volume, c’est logique. Autant Kate reste indéchiffrable et pour cause, elle n’a pas de visage, tout juste une silhouette. Autant Emilico est expressive. Elle est attachante même quand elle est exaspérante 😉. L’équilibre tient. Graphismes très beaux. 👍🏻 Bonne pioche chez mon libraire donc 😁 Le pitch : Emilico est une poupée vivante au service de Kate, une jeune fille appartenant aux Shadows, famille d’ombres sans visage. Dans le vaste manoir familial, le travail d’Emilico se limite pour le moment à nettoyer la suie projetée par sa maîtresse… Mais au fil des rencontres, elle découvrira le monde dans lequel elle vit, commencera à s’interroger sur le sens de son existence et se liera d’amitié avec son entourage… Cependant, une poupée doit-elle avoir une conscience ? #lecture #manga #bookstagram
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Docteur, puis-je vous voir avant six mois ? de Nicole de Buron







Petite lecture sortie de ma PAL sans fin. C’était un achat chez un bouquiniste donc pour pas cher car déjà en version poche. Je ne regrette pas. Belle découverte que ce titre qui date du début des années 2000, mais qui n’a pas vraiment pris une ride. Pas certain qu’il faille s’en réjouir pour tout d’ailleurs. C’est drôle, mais un poil grinçant et justifié à mon sens. Je dois trop connaître le fonctionnement des hôpitaux qui pourtant ne déméritent pas le plus souvent. C’est plus profond hélas le cancer qui ronge notre système de santé, mais je m’égare... Laissez-vous tenter par ce livre où tout se termine bien ou presque car la vie n’est jamais un long fleuve tranquille, paroles de Buron 🤣 #livre #lecture #bookstagram Le pitch : Une panne d’électricité, une marche qui se dérobe, une chute dans l’escalier, et vous voilà en mille morceaux, indisponible pour des semaines, des mois peut-être. Est-ce grave ? Au début, on ne sait pas bien. Aux urgences les diagnostics relèvent de la fantaisie, la lecture des radios dépend des goûts et des couleurs. Votre médecin de famille fait de la randonnée au Népal, celui de S.O.S. Médecins ne s’intéresse qu’à vos livres. Et vous ne marchez toujours pas. Il faut opérer, mais quand ? Le professeur Rocher, le meilleur, vient lui aussi de se casser le genou… Quand la patiente s’appelle Nicole de Buron, cette simple histoire de fracture tourne à la sarabande épique et à la comédie moliéresque. Chacun se reconnaîtra un peu dans cette satire du monde, parfois effrayant, de la médecine.
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12 bis avenue du maréchal Joffre d'Anne de Kinkelin



Le pitch : 

« Qu’avais-je, moi, pour commencer ? Une adresse : 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre 78800 Houilles. Je n’aimais rien dans cette localisation. »

12 bis, avenue du Maréchal-Joffre, à Houilles. C’est son adresse. Banale, comme elle. Hôpital-maison-bac avec mention : un pur esprit dans un corps frêle et l’âme perdue dans un sfumato proche de la brume du lac de Côme. Mais voilà qu’un jour, réfugiée sur son toit, Léa acte la rupture. L’été est là. L’heure des possibles. Le moment rêvé pour quitter les siens et surtout, vérifier si la banalité du lieu où l’on vit détermine la grandeur de son destin.
Elle tient l’itinéraire parfait : parmi les milliers d’occurrences trouvées sur Google, quatre « 12 bis », des êtres dont elle ignore tout et veut tout savoir. 2615 kilomètres plein Sud, de Mérignac à La Colle-sur-Loup en passant par Tarbes et Biarritz, pour goûter à l’art des jardins sauvages, vivre sa vie à l’envers, rire de la colère et – qui sait ? – apprendre à aimer sa mère.

Ce que j’en pense : 

Qu’est-ce qui fait que des gens ordinaires ont une destinée peut-être extraordinaire ? Si on avait la recette, peut-être y aurait-il plus de gens à la vie tout sauf banale. Mais encore faut-il prendre pour acquis que la banalité est un fardeau, une tare, un frein. Rien n’est moins certain. 

Léa est une jeune fille qui a eut une vie basée sur le mensonge, l’imposture, le non dit, la maladie.... Comme tout le monde, elle va se chercher une fois qu’elle aura pu mettre à distance l’épée de Damoclès qui menaçait de s’abattre sur elle trop vite. 
Sa quête sera comme elle, sans fards, brute. 
Les réponses seront là, mais pas sous la forme imaginée et tant mieux car l’existence ne se planifie pas de A à Z. Il y a les aléas, les surprises, les autres... 

Roman avec un début, mais surtout une fin ouverte sur tant de possibles que sa lecture ne laisse pas de marbre. 
On peut tous se reconnaître dans les protagonistes, même partiellement. Ce livre trouvera un écho et peut-être encore plus maintenant dans ce monde qui n’est plus tout à fait le même depuis le début de l’année 2020. 

La chronologie est peut-être un peu rapide, mais après tout, le temps file et il serait bon de le retenir en profitant du seul qui vaille la peine : le présent. 

Les masques portés par les tricheurs finissent toujours par tomber et l’important n’est pas de se morfondre, mais de vivre, de construire, de se reconstruire car la vie, c’est une succession de hauts et bas. D’ailleurs, nous aussi, on porte des masques plus ou moins opaques. En prendre conscience, c’est se réveiller, se révéler. 

Suivons l’exemple de Léa qui a ouvert la porte de sa destinée en forçant un verrou, son adresse postale. On a chacun les siens alors essayons. On a tout à y gagner.... 



mercredi 20 mai 2020

Tout le monde n’a pas la chance d’être vegan – Petit manuel d’un véganisme pratique et pacifiste ! de Laurence Pieau



Le livre : 

Tout le monde n’a pas la chance d’être vegan – Petit manuel d’un véganisme pratique et pacifiste ! de Laurence Pieau aux éditions Harper Collins, 220 pages, 19 € 00.
Publié le 3 juin 2020 


Le pitch : 

En France, le régime carné vacille. Etudes scientifiques à l'appui, on sait désormais que ne plus manger de viande ni de produits laitiers est un bienfait pour la santé. Un bienfait pour l'environnement. Une démarche éthique. Convertie à la cause du véganisme sur le tard, Laurence Pieau, journaliste de renom et fondatrice d'Alternative Vegan, s'attache aujourd'hui à faire connaître les principes de ce mouvement sans jamais culpabiliser ni imposer. 
Car, non, les végans ne sont pas ces êtres vengeurs pâles comme des morceaux de tofu. Mêlant ici le récit de sa propre transition à un manuel complet, émaillé d'interviews de médecins, de chercheurs et de nutritionnistes, elle livre un texte aussi sérieux que drôle, loin des discours moralisateurs. Ne vous reste plus qu'à franchir le pas ! 

A propos de l'auteur : Laurence Pieau est journaliste. En 2019, elle quitte la direction des rédactions du pôle Infotainment de Mondadori France (Closer, Télé Star, Télé poche) pour créer Alternative Vegan, un nouveau média web indépendant ayant pour mission d'enquêter, entre autres, sur les scandales liés à l'alimentation, la santé, l'environnement et la cause animale.



Ce que j’en pense : 

Si vous avez envie de découvrir le véganisme sans crainte.
Si vous êtes déjà un peu intéressé par le sujet, même par simple curiosité.
Si vous avez déjà commencé à diminuer votre consommation de viande et autres produits issus du monde animal.
Si vous avez des idées toutes faites, mais que vous restez ouvert.
Si…. Oh vous avez compris, ce livre plein de bonne humeur, d’informations vérifiées, est fait pour vous ! 

Personnellement, je suis quasiment vegan depuis le début de l’année (soit depuis 5 mois). Mon moteur était pour ma santé en premier lieu, pour l’environnement, pour que l’on arrête de faire tourner le monde à l’envers… ensuite. 
J’ai été encouragée à me documenter sur ce courant alimentaire (que je connaissais un peu parce que j’adore cuisiner et que franchement, toutes les recettes m’intéressaient pour peu qu’elles soient gourmandes) par une connaissance qui elle-même avait pris un virage à 180° depuis peu. Mais ce que j’ai apprécié, c’est de tomber sur des sources très bienveillantes. J’ai vite compris que l’on ne devenait pas vegan d’un claquement de doigts, que c’était un cheminement, que le rythme était propre à chaque individu, que chaque pas était important et que se mettre la pression n’était pas bon. Personne n’est parfait et rien ne sert de vouloir brûler les étapes. Déjà changer certains comportements, habitudes est positif. 
Dans ce livre, j’ai retrouvé cette bienveillance avec en sus une base solide d’informations. Je maîtrisais déjà assez bien le sujet, mais comme toujours, on apprend quand même à chaque nouvelle lecture. 

Ce livre est à glisser presque entre toutes les mains.
C’est bien écrit. 
C’est factuel et pratique.
C’est vérifié et vérifiable. 
C’est instructif.
C’est propice à de nouvelles recherches, expériences, au dialogue et à l’échange.
Personne n’est là pour vous juger ou vous dire quoi faire. Vous êtes libre, seulement vous êtes informé. C’est peut-être un détail pour certains, mais c’est celui qui peut faire toute la différence. 
Lisez et voyez…


Et s’il fallait mettre une note : 15 / 20