vendredi 31 août 2012

Un drôle de père tome 3 de Yumi Unita


Lecture d'été


Le livre : 

Un drôle de père, tome 3  de Yumi Unita chez Delcourt, 212 pages, 10€75.


Pourquoi cette lecture : 

Suite logique d'une saga débutée lors d'un emprunt réalisé au départ pour ma fille ainée, notre double lecture se poursuit. 


Le pitch : 

Daikichi, trente ans, célibataire, n'est pas ce qu'on peut appeler un Don Juan. Pas très à l'aise avec les femmes, encore moins avec les enfants, cet homme on ne  peut plus ordinaire va, du jour au lendemain, décider de devenir le tuteur légal de la fille cachée de... son défunt grand-père. Mais comment élever une jeune enfant quand on a déjà du mal à s'assumer soi-même? Un drôle de père est la première série à succès de Yumi Unita, une des auteures issues de la nouvelle vague du manga pour femmes. Elle aborde dans cette œuvre, avec beaucoup d'humanité, des thèmes aussi fondamentaux que l'amour familial, l'éducation, ou plus généralement la responsabilité individuelle. Face à l'égoïsme de la société, Daikichi fera en effet passer les intérêts de la petite Rin avant les siens. Et si le bonheur passait par le don de soi ?


Ce que j'en ai pensé : 

J'ai lu dans la foulée les tomes 2 et 3, mais j'avoue que si j'ai pris un tout petit peu moins de plaisir dans ce troisième volet, c'est peut-être lié à la fatigue car ma lecture s'est faite fort tard dans la nuit (ou tôt le matin sin on veut être précis).

J'ai trouvé que l'on était un peu moins dans l'émotion dans ces épisodes là, plus dans un tourbillon du quotidien avec ses tracas, ses déconvenues et ses petits bonheurs.
Les dessins restent toujours aussi bons et les aventures de Rin chez Daikichi sont plaisantes à suivre. 

Il évident qu'il faut connaître les différences qui peuvent exister entre le mode de vie japonais et celui que nous connaissons ici en France ou ailleurs en plus généralement en europe pour apprécier pleinement cette saga, mais de nos jours et avec l'essors qu'à connu les publications des manga chez nous, je ne doute pas que tout le monde est au parfum.

J'attends de retrouver tous les protagonistes dans le tome 4 pour refaire le plein d'émotions qui je l'espère seront plus intenses que dans cet opus. 


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20 

jeudi 30 août 2012

Un drôle de père tome 2 de Yumi Unita


Lecture d'été


Le livre : 

Un drôle de père tome 2 de Yumi Unita,  chez Delcourt, 206 pages, 10€75.


Pourquoi cette lecture ?

J'avais apprécié la lecture du premier tome au départ emprunté en bibliothèque plutôt pour ma fille aînée donc tout comme elle, je poursuis ma découverte de cette saga. 


Le pitch : 

Daikichi, trente ans, célibataire, n'est pas ce qu'on peut appeler un Don Juan. Pas très à l'aise avec les femmes, encore moins avec les enfants, cet homme on ne  peut plus ordinaire va, du jour au lendemain, décider de devenir le tuteur légal de la fille cachée de... son défunt grand-père. Mais comment élever une jeune enfant quand on a déjà du mal à s'assumer soi-même ? Un drôle de père est la première série à succès de Yumi Unita, une des auteures issues de la nouvelle vague du manga pour femmes. Elle aborde dans cette œuvre, avec beaucoup d'humanité, des thèmes aussi fondamentaux que l'amour familial, l'éducation, ou plus généralement la responsabilité individuelle. Face à l'égoïsme de la société, Daikichi fera en effet passer les intérêts de la petite Rin avant les siens. Et si le bonheur passait par le don de soi ?


Ce que j'en ai pensé

Ce second volet est sur la même lancée que le premier et je l'ai trouvé assez émouvant.

Daikichi s'en sort avec plus que les honneurs car sa vie est complètement chamboulée par l'arrivé de cette petite Rin qui est mignonne, mutine, bornée, têtue, mais si attachante. 
Voilà une nouvelle petite famille qui se crée et qui m'a bien touchée car moi aussi depuis que j'ai des enfants, je suis comme Daikichi, j'ai la larme bien plus facile. 
La mère biologique de Rin m'agace au plus haut point, même si je me doute que sa personnalité mérite que l'on s'y attache plus longuement car les raisons de son geste (l'abandon de sa fille) est sans doute plus complexe qu'il n'y parait. 

On rit et on est ému, c'est pas mal pour un manga qui touche un sujet pas si évident et certainement pas si léger que cela. 

La suite ? C'est certain, je vais la lire. 


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20 

mercredi 29 août 2012

La tangente vers l'est de Maylis de Kerangal

Lecture d'été 



Le livre : 

Tangente vers l'est de Maylis de Kerangal chez Gallimard (collection Verticales), 134 pages, 11€50.


Pourquoi cette lecture : 

Maylis de Kerangal, je l'ai découverte avec "Naissance d'un pont" et depuis, je ne l'avais plus lu. Voilà qui sera chose faite avec ce petit roman dont j'avais lu beaucoup de bien dans le magazine littéraire Lire.


Le pitch : 

Dès l’ouverture de ce bref roman, on prend le train en marche, en l’occurrence le Transsibérien, déjà loin de Moscou, à mi-chemin de l’Asie. Le long du corridor, se presse une foule de passagers de 3e classe bardés de bagages, d’où se détache une horde de jeunes hommes en tenue camouflage agglutinés dans la fumée de cigarettes, que le sergent Letchov conduit à leur caserne d’affectation en Sibérie. 
Parmi eux, Aliocha, grand et massif, âgé de vingt ans mais encore puceau, et comme désarmé face aux premiers bizutages qui font partie du rituel de ces transports de conscrits. Il préfère s’isoler, lui qui n’a pas su trouver le moyen d’éviter le service militaire, qui n’attend rien de bon de cette vie soldatesque et sent la menace de cette destination hors limite. A l’écart, il commence à échafauder les moyens de fausser compagnie à son régiment. 
Mais comment se faire la belle à coup sûr ? Profiter d’un arrêt à la prochaine gare pour se fondre dans la foule et disparaître. A priori, il a tout à craindre de son sergent, mais aussi des deux provodnitsa, ces hôtesses de wagons, en charge de la maintenance des lieux et de la surveillance du moindre déplacement des voyageurs. Une première tentative échoue. Aussitôt repéré, il remonte dans le train. 
Sa fébrilité suspecte a dû le trahir. Occasion manquée donc, mais sur le quai, Aliocha a croisé une jeune Occidentale qui va bientôt s’émouvoir de son sort : Hélène, une Française de 35 ans, montée en gare de Krasnoïarsk. Elle vient de quitter son amant Anton, un Russe rencontré à Paris et récemment revenu au pays gérer un énorme barrage, un homme qu’elle a suivi par amour près du fleuve du même nom. 
Malgré les barrières du langage, Aliocha et Hélène vont se comprendre à mi-mots. Toute une nuit, au gré d’un roulis engourdissant, ils vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d’un bout à l’autre du train. Les voilà condamnés à suivre un chemin parallèle, chacun selon sa logique propre et incommunicable, à fuir vers l’Est et son terminus océanique, Vladivostok. 
Une histoire fragile et fulgurante dans une langue sensuelle et fougueuse, laissant à nu des êtres pris dans la rhapsodie d’un voyage qui s’invente à contre-courant. Ce texte a été conçu dans le cadre du voyage d’écrivains dans le Transsibérien organisé par Cultures France pendant deux semaines, en juin 2010, sur la partie orientale du trajet Novossibirsk-Vladivostok. Sa première version, sous forme de fiction radiophonique, a été profondément remaniée pour le présent volume.


Ce que j'en ai pensé : 

Dans ce récit, il y a trois protagonistes : les hommes, le paysage hors du commun et le train.

Avec une écriture plus exigeante qu'un roman de gare, Maylis de Kerangal nous dresse ici une version pas si magique que cela du Transsibérien. On est assez loin des images chiques, luxueuses et un peu glamour que j'en avais en tête et forcément faussées par ma nature un brin trop romantique et des lectures plus légères.
Je ne me suis pas ennuyée avec ce livre, mais j'ai été moins emballée que lors de ma lecture précédente de cette auteur. La magie n'a pas complètement prise sur moi cette fois, mais ce sont des choses qui arrivent.

Les personnages d'Aliocha et d'Hélène ne m'ont pas convenu. Je n'ai pas ressenti beaucoup de sentiments favorables ou défavorables envers eux. Je crois que leur histoire à glisser sur moi sans véritablement me toucher. 
Trop ternes, trop fugaces, trop indécis ? Peut-être un peu de tout ceci et sans doute d'autres choses que je n'ai pas forcément su identifié.

Dommage, mais on se retrouvera certainement Maylis et moi au détour d'un autre livre. 


Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20 




Les bonus : 



mardi 28 août 2012

La trappe de MIA

Lecture d'été


Le livre : 

La trappe de MIA, ebook disponible pour 0,99€ sur Amazon par exemple, mais disponible en d'autre format depuis le site personnel des auteurs.


Pourquoi cette lecture ? 

Il s'agit d'un nouveau partenariat avec le duo d'auteurs qui compose MIA.
C'est la seconde fois que je les lis, mais c'est toujours un plaisir. Si cela peut donner en prime un petit coup de pouce (mise en lumière) à ces écrivains qui se lancent, surtout quand je trouve qu'ils ont des arguments plus que valables pour jouer dans la cours des grands, c'est tout bénef.


Le pitch : 

Un homme,
Une trappe,
Un Gardien...
... et sept minutes à attendre, avant le Jugement.

Venez partager ses derniers instants sur la Trappe...


Ce que j'en ai pensé : 

Plus court et dans un registre différend de leur premier opus, "La trappe" se lit néanmoins très facilement et avec plaisir. Voilà encore une lecture que j'ai beaucoup apprécié durant mes vacances. 

Les protagonistes sont nombreux, cela doit être une signature du style des MIA car c'était déjà le cas dans leur autre titre. Heureusement, on ne s'y perd pas trop, il semblerait qu'ils aient trouver la parade pour ne pas perdre le lecteur en cours de route. Très fort ! 
Cette multiplicité de personnages offre une richesse humaine indéniable à ce récit. Au delà des faits, c'est l'humanité qui prime, qui est au coeur de tout.

Un brin futuriste, ce roman court (cette nouvelle une peu longue) n'est pas pour autant à classer dans le registre SF. C'est juste une façon de faire en sorte que ce récit semble très contemporain et venant en même temps d'une autre époque : proche et lointain tout à la fois.
Cela aussi ressemble fort à une des caractéristiques du style des MIA car c'était déjà le cas dans leur précédent opus, peut-être de manière légèrement moins marqué néanmoins. 

Plaisant jusqu'au bout, on ne lâche pas cette lecture qui distrait, mais aussi fait réfléchir sur ce que l'on peut souhaiter pour notre avenir. 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

lundi 27 août 2012

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir de J. Heska




Lecture d'été



Le livre : 

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir de J. Heska, 


Pourquoi cette lecture ?

Ce n'est pas mon premier partenariat avec l'auteur, J. Heska, et comme notre entente est des plus cordiale, nous avons décidé de renouveler l'expérience.
J'aurai ainsi pu découvrir les deux titres qui composent l'oeuvre actuelle de J. Heska. Cela aura été fait dans le désordre, mais qu'importe, il ne s'agit pas d'une saga et les genres sont différents.


Le pitch : 

« Je m’appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu’un de populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie. 
Un jour, je suis tombé sur un article dans un magazine censé m’aider à régler un certain nombre de problèmes dans ma vie. Ça m’a emmené un peu plus loin que prévu… 

Ah oui, le "un peu plus loin", c’est devenir le chef de file involontaire d’un mouvement philosophique qui a révolutionné le monde. » 


Jérôme est un jeune informaticien plutôt gauche et mal dans sa peau qui a du mal à s’intégrer à la société. Un jour, il tombe sur un article dans un magazine de psychologie bon marché censé aider les gens à régler un certain nombre de problèmes dans leur vie. Dans son cas, la thérapie préconisée va le conduire beaucoup plus loin que prévu. Jérôme va en effet jeter les bases d’une véritable théorie pour contrer la méchanceté humaine et devenir malgré lui le chef de file d’un mouvement philosophique, le « cimondisme », qui va prendre une ampleur inattendue et finir par révolutionner le monde. 


Ce que j'en ai pensé : 

Voilà un livre que j'ai dévoré de bout en bout. Une lecture parfaite pour les vacances, légère et fraîche de par son style d'écriture, mais avec un fond plus grave qui nous permet de réfléchir sur le monde (du travail, mais pas que) dans lequel on évolue sans pour autant se taper la tête contre les murs. L'essentiel étant à mon sens de déjà prendre conscience d'un état de fait, de méditer sur notre propre implication dans tout ceci.
J. Heska mène donc sa petite révolution d'une main ferme, mais avec lenteur et douceur. On se sent brusquer juste ce qu'il faut pour s'interroger et agir pourquoi pas à notre niveau, ce qui est / serait déjà un premier pas. 

On sent le vécu dans ce roman présenté sous forme de source historique qui a changer l'humanité. Ce petit cahier, ici retranscrit tel un objet revenant du futur, est une forme d'écriture assez maligne et correspond bien à son auteur pétri comme beaucoup de trentenaires de multiples sources cinématographiques originaires des USA. Je vous laisse le soin de trouver les titres de tous ces longs métrages, c'est très amusant.
Je me suis reconnue dans cette ambiance, dans cet univers, dans ces doutes, craintes et autres. Je pense que je ne serai pas assurément la première, ni la dernière.

"Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir" est donc un coup de coeur littéraire pour moi car comment résister à cette satire rondement menée avec une telle justesse, une bonne dose d'humour pour ne pas lasser le lecteur, le tout dans ma ville de coeur : Lyon, la capitale des Gaules. 

PS : Même le prix de cette version numérique est doux et c'est un auteur en devenir, n'hésitez plus. 


Et s'il fallait mettre une note  : 17 / 20 

samedi 25 août 2012

La tour de Folkstorm de Jeff Balek

Lecture d'été


Le livre : 

La tour Folkstrom de Jeff Balek chez les éditions Onlit, format epub/mobi, 140 pages, 0,99€.


Pourquoi cette lecture ? 

Je suis en partenariat avec cette maison d'édition (Onlit) et je peux ainsi découvrir l'ensemble de leur catalogue qui s'étoffe chaque mois de nouveaux titres, dans des genres littéraires tous très différents pour que chaque lecteur trouve ce qu'il recherche.
Je pioche, je pioche et je recherche les pépites.


Le pitch : 

Yumington 1887. Accro aux feuilles à mâcher, scientiste convaincu, excentrique à l'occasion, le jeune Ockham Stryker vient d’être libéré de ses obligations militaires après avoir parcouru les mers de l’Empire. Il rentre à Yumington pour prendre ses nouvelles fonctions d’adjoint au chef de la police. À peine débarqué, un gamin de rue lui vole son portefeuille. Cet incident anodin le met sur la piste de l'un des plus étranges complots qu’a connu la ville de Yumington.


Ce que j'en ai pensé : 

Voilà un petit polar écrit dans un style assez classique dans sa trame, mais avec juste ce qu'il faut d'éléments novateurs pour que même si l'action se déroule en 1887, on a presque l'impression que c'est contemporain. 

Facile à lire, idéal pour se détendre en week-end, en soirée ou comme pour moi, durant les congés estivaux, je vous invite à découvrir le premier volet des aventures d'Ockham Stryker car "La tour de Folkstrom" n'est qu'un tome 1. J'avoue que la perspective de retrouver ce jeune enquêteur n'est vraiment pas pour me déplaire. Il est logique, malin, méticuleux, mais pas imperfectible. Il sait faire preuve d'une grande humanité envers ses congénères tout en étant capable de se défendre avec classe et maîtrise.

Les décors et les ambiances sont admirablement bien rendu, c'est comme si on y était. Les descriptions donnent les informations nécessaires et notre imagination fait le reste du travail. Simple, mais diablement efficace et sans longueur donc. 

La construction de l'intrigue n'est pas sans me rappeler certains de mes classiques du genre. Cela ne m'ennuie pas le moins du monde car loin de simplement copier ses prédécesseurs, Jeff Balek apporte sa petite touche bien à lui et à son époque dans moults petits détails qui font toute l'originalité d'une oeuvre. 

Un auteur que je découvre véritablement à travers son écriture et pas seulement avec ses statuts Facebook. Une agréable surprise qui n'en n'est pas tout à fait une car je me doutais déjà que j'apprécierai certainement son univers.
Je vous conseille à votre tour d'aller lire ce policier qui vous fera passer un moment agréable dans les transports, dans votre fauteuil favoris ou tout au fond de votre lit.


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

vendredi 24 août 2012

L'étoile du désert, tome 2 d' Enirco Marini et Stephen Desberg



Lecture d'été


Le livre : 

L'étoile du désert, tome 2  d'Enrico Marini et Stephen Desberg, aux éditions Dargaud, 13€99, 56 pages. 


Pourquoi cette lecture : 

J'apprécie beaucoup en général les titres d'Enrico Marini et de Stephen Desberg donc quand je trouve des nouveautés avec ces noms là, je me débrouille pour pouvoir les lire. 
Là j'ai eu la chance de trouver d'un seul coup les 2 volumes donc j'ai enchainé mes lectures. 


Le pitch : 

Tout débute en 1870 à Washington. Matt Montgomery occupe un poste important au ministère de l'intérieur: une petite vie routinière de haut fonctionnaire, sans éclat. Mais cet équilibre rassurant éclatera un soir où il rentre chez lui: sa femme gît sur les marches de leur maison, tuée de façon épouvantable. Comble de l'horreur, leur fille a subi le même sort. Qui a commis un tel crime et surtout , pourquoi? Matt Montgomery se lance alors dans l'Ouest profond, à la recherche de l'assassin...


Ce que j'en ai pensé : 

Il me tardait de retrouver Matthew et heureusement je n'ai pas eu à attendre. 
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il détonne dans cette pseudo ville du bout de la ligne de chemin de fer, il paie de sa personne, mais reste attachant comme lui est attaché à ses principes. 

Wakita, la belle indienne au sang chaud, peu farouche, mais fière, me plait beaucoup également.



Virilité, duel de personnalité, c'est à celui qui dominera l'autre sans cesse. Les noms d'oiseaux fusent, mais c'est le contexte qui veut cela. L'homme est un loups pour l'homme, c'est bien connu. 
Mais quand les masques tombent, ce n'est pas forcément faire preuve de faiblesse. C'est admirablement bien rendu.
Les sauvages ne sont pas ceux que l'on nomme ainsi. Sous nos airs bien polisses, on peut faire bien pire que les plus immondes barbares.

Les certitudes sont battues en brèche et si l'on ne peut pas faire revivre le passé, il faut bien aller de l'avant, même loin de toute civilisation.

Leçon de vie, d'humilité aussi, ainsi se termine cette histoire que je vous encourage vivement à découvrir.
Cette BD est prenante, profonde et belle comme à dû l'être l'étoile du désert… 


Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20 


jeudi 23 août 2012

L'étoile du désert, tome 1 d'Enrico Marini et Stephen Desberg


Lecture d'été



Le livre : 

L'étoile du désert, tome 1  d'Enrico Marini et Stephen Desberg, aux éditions Dargaud, 13€99, 54 pages. 


Pourquoi cette lecture : 

J'apprécie beaucoup en général les titres d'Enrico Marini et de Stephen Desberg donc quand je trouve des nouveautés avec ces noms là, je me débrouille pour pouvoir les lire. 


Le pitch : 

Tout débute en 1870 à Washington. Matt Montgomery occupe un poste important au ministère de l'intérieur: une petite vie routinière de haut fonctionnaire, sans éclat. Mais cet équilibre rassurant éclatera un soir où il rentre chez lui: sa femme gît sur les marches de leur maison, tuée de façon épouvantable. Comble de l'horreur, leur fille a subi le même sort. Qui a commis un tel crime et surtout , pourquoi? Matt Montgomery se lance alors dans l'Ouest profond, à la recherche de l'assassin...




Ce que j'en ai pensé : 

Quand un personnage de BD ressemble à deux gouttes d'eau à Sir Sean Connery, je l'avoue, j'ai un peu tendance à me jeter dessus comme la misère sur le monde. Je ne suis qu'une faible lectrice et femme aussi. Je suis sensible aux beaux ténébreux, bornés, solitaires, ayant un sens de l'ordre, du devoir et de l'honneur à l'extrême. 



Voilà un titre où l'on peut rencontrer de la violence, mais elle n'est pas excessive, ni voyeuriste. Elle reflète plutôt une époque qui n'avait que peu de choses à nous envier sur ce point. 

Peu de texte parfois, mais comme dans certains films, le silence en dit plus long encore qu'un flot de paroles.
Les dessins sont magnifiques, fins, détaillés et leur mise en couleur nuance absolument tout. 

Un monde s'effondre pour Matthew (mon sosie de Sean Connery) avec la mort de son épouse et de sa fille. 
Tout n'est pas immuable, tout n'est pas toujours bien ordonné; le désordre, le hasard, l'incertitude, l'incompréhension le rendent fou. Cela n'a pas de sens, ce ne peut être cela la civilisation ! 
D'ailleurs les recherches de Matthew vont le conduire au bout du monde, où la loi du plus fort s'impose le plus simplement qui soit. 
On est en plein western, avec des méchants et des gentils (comme au Pays de Candy, mais plus rude !), les Indiens et les blancs (beurk, distinction à la noix !), la civilisation et la vie sauvage…

C'est brûlant comme le soleil à son zénith ! 


Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 


mercredi 22 août 2012

Le livre de Johannes de Jorgen Brekke



Lecture de l'été


Le livre : 

Le livre de Johannes de Jorgen Brekke, aux éditions Balland, 24€90, 480 pages.


Pourquoi cette lecture : 

J'ai repéré cet ouvrage au début de l'année (janvier 2012), mais comme je n'ai ni le budget, ni le temps de tout lire, les mois s'écoulent avant que je ne le déniche, par hasard, en bibliothèque durant l'été. 
Le thème, le genre si je puis dire et ce doux mélange d'horreur, de crimes et d'histoire, j'avoue, cela m'inspire… 


Le pitch : 

En août 2010, le cadavre décapité et écorché d’Efrahim Bond est retrouvé au musée Edgar Allan Poe de Richmond, Virginie. L’assassin a, par ailleurs, emporté sa peau. L’enquêtrice Felicia Stone s’aperçoit rapidement que peu avant sa mort, la victime avait envoyé un morceau de la reliure en cuir d’un livre pour analyse. Quand elle prend connaissance des résultats de celle-ci, elle ne doute plus que le meurtre soit lié à ce mystérieux ouvrage relié… en peau humaine. L’auteur nous transporte alors cinq siècles en arrière, sur les traces de ce mystérieux manuscrit intitulé Livre de Johannes qui décrit les observations du premier médecin de l’histoire pratiquant des autopsies. 
Selon la rumeur, le chirurgien ne se contentait pas de subtiliser des corps dans les cimetières mais fabriquait lui-même les cadavres indispensables à ses travaux ! Quelle fascination cette histoire séculaire exerce-t-elle sur l’assassin et pourquoi écorche-t-il chacune de ses proies, car Efrahim Bond n’est que la première victime d’une longue série ?


Ce que j'en ai pensé : 

Il s'agit d'un premier roman et s'il n'est pas parfait, il ne doit pas être si mauvais car il été passé au crible par un comité de lecture avant moi. Des professionnels qui ont l'oeil et qui savent ce qui va plaire ou pas. 
Et je confirme, j'ai eu le sang glacé à la lecture du prologue. Cela partait donc très bien. 

Cependant, la suite fut un peu plus décevante. 
Le premier tiers du roman est fractionné entre des passages relatant la genèse du livre de Johannes et les débuts d'enquêtes de part et d'autre de l'océan Atlantique. J'ai trouvé cela un peu long à se mettre en place sans pour autant trouver superflu les indications que nous donnait l'auteur. Bref, c'était bien, mais un peu mou à comparer du prélude.

La suite s'améliore franchement et on a enfin l'impression que la tension monte, monte, monte et presque comme un soufflet raté, cela redescend un poil trop bas à mon goût. 
Les 50 dernières pages me laissent un peu dubitative même si tout se tient parfaitement. Là encore, j'ai trouvé que c'était un peu trop mou alors qu'il y a de l'action, du sang… Mais pas de réelle explication sur le sens profond de l'intrigue. Est-ce que j'en attendais trop ?

L'auteur s'est fort bien documenté sur tous les points qu'il aborde dans son intrigue, je ne puis lui faire aucun reproche sur ce point.
Son écriture n'est pas désagréable et son roman se lit fort bien de bout en bout, si ce n'est ces différence de rythme que j'ai pu noter, mais qui viennent peut-être seulement de mon ressenti propre. 

Un bon roman, mais un tout petit peu trop inégal à mon sens.


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20

mardi 21 août 2012

Un prince à croquer, tome 1 de Paricia Lyfoung



Lecture de l'été


Le livre : 

Un prince à croquer, tome 1 de Patricia Lyfoung, aux éditions Delcourt, 10 € 95, 48 pages.


Pourquoi cette lecture : 

Ma fille aînée adore les BD et elle les dévore. Heureusement pour notre budget et le sien aussi, elle les emprunte très souvent en bibliothèque. 
Elle a eu un coup de coeur pour celle-ci et comme on partage parfois certaines de nos lectures, elle me l'a passé avant de la rendre.


Le pitch : 

Cloîtré dans son château, un prince héritier rêve d’évasions mais sa mère lui réserve un autre avenir : épouser la richissime Glawdys. C’en est trop. Il fugue. Destination Paris pour une nouvelle vie. Fraîchement débarqué, il rencontre la farouche Margot, une cuisinière de talent qui lui ouvre les portes d’un restaurant très prisé de la capitale… Une occasion qui risque fort de pimenter son existence !



Ce que j'en ai pensé : 

C'est vrai, je lis de tout et je n'ai pas vraiment de réticences à me jeter dans un ouvrage qui ne m'est pas tout à fait destiné au départ. Je déteste que l'on cloisonne les choses et encore moins les publications.
Ceependant, je l'avoue, cette BD ne m'a pas complètement convaincu car je n'étais pas réellement le coeur du public ciblé (sans aucun doute). 

Les graphismes sont colorés, très "girly" avec des influences nettes liées au monde du manga. 
J'ai apprécié cette partie là.

Là où cela a été plus compliqué pour moi, c'est le fond de l'histoire. Je l'ai trouvé nunuche, pleine de guimauve, limite écoeurante. Voilà, c'est dit, mais sans méchanceté aucune, c'est juste ce que moi j'ai ressenti.
Le personnage de Margot, en revanche, m'a tout de suite plu. Elle possède un caractère impossible, vit comme une sauvage ne pouvant supporter personne ou presque, bref, c'est moi tout craché !!! 
Il y a quelques gags bien trouvés qui m'ont fait esquisser un sourire. 

Reste que l'ensemble sera bien plus adapté aux jeunes filles en fleur plutôt qu'à leur maman, même très jeune d'esprit. 
Faut se faire une raison, je n'ai plus moins de 10 ans…..


Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20 




lundi 20 août 2012

Retour et lectures d'été


Me voilà rentrée (ou presque car j'ai en effet programmé ce billet afin que même si je suis sur la route du retour, je suis déjà un peu là) et si j'ai encore un peu la tête ailleurs, dans mes nombreuses lectures de cette période de repos et de labeur (ben oui, je bosse même durant mes congés moi, pour retaper progressivement une grande maison), je me sens d'humeur à partager avec vous mes impressions.

On commencera demain car oui, je rentre tout juste... Il faut me laisser respirer, ranger un peu, reprendre quelques habitudes avec mon clavier, ma connexion retrouvée... Bref, me laisser croire que je suis encore un peu loin de l'agitation de ce monde.

Chacune de mes lectures de cette période sera indiqué avec ceci :

Lecture d'été



Voilà, voilà, c'est pas tout cela, mais faut aussi je me plonge dans les livre de cette rentrée littéraire qui s'annonce encore bien trop vaste pour moi pauvre petite lectrice.