vendredi 30 novembre 2012

L'amour chien d'Aymeric Patricot


Le livre : 

L'amour chien d'Aymeric Patricot aux édition Storylab, 1€49, ebook disponible en plusieurs format.


Pourquoi cette lecture : 

C'est par mail que j'ai été contactée et que l'on m'a proposé cette lecture. Intriguée et curieuse de découvrir cette maison d'édition inconnue, j'ai accepté.


Le pitch : 


Elle est élégante et cultivée, il est réfléchi et honnête. Rien ne laissait présager la passion soudaine et envahissante d’Amandine pour les chiens, ni les conséquences que celle-ci allait avoir dans leur vie bien huilée…
 
L’air de ne pas y toucher, Aymeric Patricot donne une vision à la fois amusée et satirique de la haute bourgeoisie.





Ce que j'en ai pensé : 

"L'amour chien" appartient à une collection qui propose des textes qui se lisent en théorie en moins d'une heure sur des supports numériques. Ils sont donc parfait pour le public citadin qui emprunte les transports en commun. Hop, cinq minutes de lecture par ici, dix grappillées là. 
Je ne suis pas dans ce cas précis, ceci dit quand on a des journées bien remplies, une lecture "minute", c'est bien agréable. 
Vous l'aurez compris, je trouve l'idée et le concept fort intéressants. Ce n'est pas complètement novateur, mais se positionner sur ce créneau n'est point sot à mon sens. 

Pour en revenir plus précisément au contenu de ce texte, disons qu'il ne m'a toujours caresser dans le sens du poil. 
Si j'ai aimé le coté désuet que j'ai ressenti lors de sa lecture, j'ai trouvé qu'il manquait de mordant. 
Cela se lit aisément. C'est simple au niveau du style et efficace. Juste, un manque de saveur durable. Lecture express, lecture kleenex ? Non, on peut être plus performant, j'en suis certaine. 

Je suis une amoureuse des animaux donc j'ai parfois été un brin choquée que nos amis à quatre pattes soient traités comme moins que rien. À peine comme une vulgaire marchandise. Grrrrr
Attention, je montre les crocs et je grogne si cela se reproduit. 

A trop vouloir tenir en laisse le récit, l'auteur n'a pas libéré tout le potentiel de la bête ! Quel dommage. 
On tourne un peu en rond, on se mord la queue. Ça manquerait presque de caractère, non d'un chien !

Les personnages humains ne restent pas assez longtemps en lumière pour que l'on s'y attache ne serait-ce qu'un peu. Ils passent et puis s'en vont. 
Les compagnons à quatre pattes, c'est presque pire ! 
On manque de constance, voyons. 

Mention peut mieux faire. 
Retour à la niche sans jouer à la baballe cette fois-ci. 


Et s'il fallait mettre une note : 10 / 20


jeudi 22 novembre 2012

Une place à prendre de J. K. Rowling



Le livre :

Une place à prendre de J.K. Rowling, aux éditions Grasset, 680 pages, 24 €.


Pourquoi cette lecture : 

Je n'ai jamais lu un livre de J. K. Rowling. Eh oui, je n'ai jamais lu les tomes des aventures du sorcier le plus célèbre au monde : Harry Potter. Cela se fera certainement aussi un jour…
En attendant, quand j'ai su que l'auteur se dirigeait vers l'écriture pour adulte, je me suis dis que c'était sans doute l'occasion de plonger à la découverte de son style. 


Le pitch : 

Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre... Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.


Ce que j'en ai pensé

Je n'ai aucun point de comparaison avec ce que J. K Rowling aura bien pu écrire dans le passé et même si cela peut paraitre assez fou pour une blogueuse littéraire qui lit plus d'une centaine de titres par an : totale découverte donc de l'écriture et du style de J. K Rowling.
Cela tombe plutôt bien car c'est aussi son premier roman qui vise un public adulte. Il est intéressant donc de ne pas trop penser à ce qui a été fait auparavant pour un tout autre public pour "juger" cet ouvrage qui bénéficie d'un plan marketing très bien réglé et d'une couverture très flashy, mais assez hideuse à mon sens.

Pour en revenir plus précisément au récit qui nous est proposé dans "Une place à prendre", on ne peut pas dire qu'il n'y ait pas foule. Les personnages foisonnent à un tel point que je m'y suis perdue plus d'une fois. Bien que cela soit assez habituel pour moi au début d'une lecture (le temps que je me familiarise avec les protagonistes), il est très désagréable de constater que le sentiment d'être perdue perdure au-delà de quelques chapitres. 
C'est bien simple, pendant longtemps, je n'étais certaine de l'identité que d'une seule et unique personne, le pauvre Barry, qui laisse donc une place vacante bien contre son grè et pour cause, c'est lui le mort. 

L'ambiance petite communauté est en revanche assez bien rendue, elle est détestable enfin pour ce que j'ai pu ressentir. 
La joie des commérages, les tensions entre chacun, les sourires par devant et les cancans par derrière, les fanfaronnantes, tout est bien là. Pour qui a déjà vécu dans une petite commune (de France ou d'ailleurs), c'est du familier que tout ceci, mais encore fallait-il parvenir à le retranscrire. Mention très bien pour J. K Rowling sur ce point. 

Le style est très fluide, mais n'est pas si remarquable que cela. Je ne m'attendais à rien de précis et c'est sans amertume que je fais cette remarque. C'est un ouvrage qui reste donc très accessible, grand public et encore une fois cela n'a rien de péjoratif.

Après, je ne peux pas dire que j'ai été prise par un suspens insoutenable. Dans l'ensemble, cela reste assez convenu. Je dirai que malheureusement .J. K. Rowling ne peut pas changer les clivages qui existent entre les riches et les pauvres, les parents et les enfants ou adolescents, les hommes et les femmes, Le village de Pagford et Yarvil...
On est bien loin de la magie, on est dans l'ordinaire, le sinistre quotidien de tant de gens (partout dans le monde). Je ne suis pas complètement rentrée dans cet univers que je vis plus ou moins chaque jour (je suis du côté des nantis, mais je n'ai pas d'oeillères et la misère ne m'est pas étrangère). Je n'ai rien appris de fondamental encore une fois. De plus, la pauvreté peut prendre bien des formes. Elle se cache parfois là où on ne l'attend pas du tout. Dans "Une place à prendre", c'est beaucoup de clichés, réels certes, mais qui ne surprennent pas. Ils n'en restent pas moins terribles et méritent d'être une nouvelle fois dévoilés à la face du monde. Si au moins cela pouvait faire avancer les choses…

Une lecture sur la société anglaise qui n'est pas toujours tirée à quatre épingle, qui doit elle aussi balayer devant sa porte et qui a bien du travail pour que tous aient une certaine égalité des chances. 
Un roman tout à fait correct, qui se lit assez bien et que sa taille ne doit pas rebuter. 


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20

mardi 20 novembre 2012

La scribe d'Antonio Garrido



Le livre : 

La scribe d'Antonio Garrido aux éditions Presses de la Cité, 500 pages, 21€80.


Pourquoi cette lecture : 

C'est un peu le hasard qui m'a conduit à lire ce roman historique, mais aussi le fait que j'apprécie ce genre littéraire. La quatrième de couverture et la météo qui m'encourageaient à rester bien au chaud avec un bon bouquin ont finit de me convaincre. 


Le pitch : 

Franconie, an 799, à la veille du sacre de Charlemagne. Fille d'un célèbre scribe byzantin, Theresa est apprentie parcheminière. Contrairement aux jeunes femmes de son âge, dont le rêve est de fonder une famille, elle n'aspire qu'à une chose : vivre parmi les livres. Mais un drame l'oblige à quitter sa ville et à se réfugier dans la cité abbatiale de Fulda. Là, elle devient la scribe du moine Alcuin d'York, véritable Sherlock Holmes en robe de bure. Alors que Theresa l'assiste dans ses enquêtes, elle découvre que, dans sa fuite, elle a emporté à son insu un précieux parchemin qui pourrait bien sceller l'avenir de la chrétienté... A travers les aventures de Theresa, jeune femme hors norme et attachante, La Scribe évoque une page décisive du christianisme au Moyen Age. Coups de théâtre, érudition et étonnants personnages fictifs ou réels sont les ingrédients de ce roman historique au rythme trépidant.


Ce que j'en ai pensé : 

La scribe est un roman qui tient ses promesses car je ne me suis jamais ennuyée durant les 500 pages qu'il comporte et l'intrigue est si bien ficelée que presque jusqu'à la dernière page, je n'étais certaine de rien.
Très bien documenté, l'auteur a su tiré parti de ses connaissances historiques et de son talent pour l'écriture pour nous livrer un ouvrage qui se lit avec plaisir, mais qui aussi nous en apprend beaucoup sur la vie quotidienne à cette époque, le contexte politique, économique et religieux. 

Thérésa est une jeune femme peu ordinaire par bien des aspects. On s'attache assez vite à elle. 
Elle va vivre une multitude d'aventures dans ce livre tant est si bien que j'ai presque eu l'impression de lire plusieurs livres, mais ce fut à chaque fois un plaisir. Thérésa va faire de belles rencontres. Sa destinée va s'en trouver chamboulée. Il y aura aussi les mauvaises qui changeront tout autant son existence. 

Alcuin est un personnage complexe que je ne m'explique pas encore complètement même à l'issue de ma lecture. Il fait parti de ces personnes qui reste toujours un peu énigmatique et c'est parfois un bien. 
Il ne laisse rien au hasard, il sait observer et en tirer des conclusions (pas toujours définitives fort heureusement). Dommage qu'avec lui on reste toujours sur la réserve. On ne se sent jamais complètement en confiance. 

Bien d'autres protagonistes vont passer. Rassurez-vous, on ne s'y perd pas comme cela pourrait être le cas avec autant de noms, de situations… Antonio Garrido sait donner assez d'informations à son lecteur sans le perdre ou le noyer dessous. 

Des rebondissements, de l'action, des intrigues machiavéliques, vous en aurez et vous devriez passer vous aussi des bons moments avec ce livre. Les amateurs de romans policiers historiques devraient aussi y trouver leur compte. 
L'écriture est fluide, efficace et je regrette juste que les citations latines n'aient pas été traduites car mon propre latin est bien lointain. Zut !!! 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

lundi 19 novembre 2012

Second souffle suivi du Diable gardien de Philippe Pozzo Di Borgo



Le livre : 

Le second souffle suivi Du diable gardien de Philippe Pozzo Di Borgo, Aux Livre de poche, 257 pages, 6 € 10.


Pourquoi cette lecture : 

Je fais parti des très rares personnes en France à ne pas avoir vu encore le film "Intouchables". Cela viendra, c'est certain, mais comme pour la grande majorité des très grand succès du box office, j'aime prendre mon temps.
J'avais en revanche très envie de découvrir l'ouvrage qui a inspiré les réalisateurs du long métrage et connaître les véritables protagonistes avant de visionner un de ces jours leurs doublures de cinéma. 


Le pitch : 

Il est insupportable, vaniteux, orgueilleux, brutal, inconstant, humain. Sans lui, je serais mort de décomposition. Abdel m’a soigné sans discontinuité, comme si j’étais un nourrisson. Attentif au moindre signe, présent, pendant toutes mes absences, il m’a délivré quand j’étais prisonnier, protégé quand j’étais faible. Il m’a fait rire quand je craquais. Il est mon diable gardien. (P. P. d. B.)
L’histoire vraie de la rencontre improbable du riche tétraplégique et du jeune beur de banlieue qui a inspiré le film Intouchables.D’une écriture fluide, sincère, confiante, [Philippe Pozzo di Borgo] partage son quotidien de douleurs, et trouve le recul nécessaire pour s’adresser à tous. 


Ce que j'en ai pensé : 

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre comme type de récit. J'avais un vague idée des personnages à cause de la promotion du film que je n'ai pourtant suivi qu'au strict minimum (je déteste le battage médiatique), mais sorti de là, rien. 
J'ai donc tout découvert d'un bloc et ce n'était pas plus mal.

L'écriture est inégale, parfois redondante, mais on lit quand même le livre assez vite car on sent que c'est écrit avec les tripes. 
Ce livre n'est pas tendre. Il est rude, il est douloureux. 
Il y a bien quelques passages doux, comme des éclaircies dans une terrible tempête qui ne veut pas finir. Phillipe Pozzo Di Borgo en a connu des galères et son épouse Béatrice dont il nous parlera énormément à nous ses lecteurs ne fut pas épargnée. Au contraire, c'est même elle qui ouvre le bal et de là, tout s'enchaine presque trop vite. On est dans une spirale sans fin qui ralentit à peine de temps à autre. Comme quoi, le bonheur ne dépends pas que de la richesse pécuniaire, la santé, la douleur, la souffrance dans sa chair sont bien plus importants et ou déterminants avec la complicité, l'amour sans borne, la fusion des êtres… 

Abdel, l'homme qui sera indispensable à Philippe est évidemment évoqué. 
J'avoue que je ne sais pas comment on fait pour le supporter. Sans doute me faudrait-il moi aussi me retrouver dans le même état que Philippe car sans cela, je l'aurais bien volontiers assommé. 
Un ange ? Un diable oui !!! 

Les deux titres des deux récits présents dans cet ouvrage résument tout et sont choisis avec talent.
Lisez-les, je ne sais pas si vous aimerez, surtout si vous avez vu le film que je pressens assez différent, mais cela ne peut pas laisser insensible. 

Il y a des prisons pires que celles avec des barreaux… 


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20 

jeudi 15 novembre 2012

Spécial Branch, tome 2 : la course du Léviathan de Seiter et Hamo



Le livre : 

Spécial Branch, tome 2 : La course du Léviathan, de Seiter et Hamo aux éditions Glémnat, 48 pages, 13€90.


Pourquoi cette lecture : 

J'avais déjà lu le premier volet de cette trilogie et comme j'avais apprécié cette lecture, j'avoue que je ne me suis pas faite trop priée pour emprunter ce tome 2 en médiathèque. 


Le pitch : 

Robin et Charlotte, enquêteurs de la Special Branch, poursuivent leurs investigations sur un mystérieux meurtre perpétré 22 ans plus tôt à bord du paquebot Great Eastern. Grâce au témoignage d'un passager de marque (Jules Verne en personne !), à la photo d'un amiral trouvée dans la poche du cadavre et à leurs méthodes scientifiques révolutionnaires pour l'époque, ils vont récolter suffisamment d'indices leur permettant de découvrir l'identité de la victime et le mobile du meurtre. 
Mais tandis que ces experts de la police scientifique remuent le passé pour trouver l'assassin, un complot se trame en haut lieu afin que la vérité n'éclate pas au grand jour...


Ce que j'en ai pensé : 

Comme ma lecture du premier de cette triologie remontait à déjà plusieurs mois, j'ai grandement apprécié de trouver un petit résumé du tome 1 avant d'entamer la découverte de ce tome 2. 

J'ai bien aimé les graphismes et le découpage des planches qui permet au lecteur de se plonger dans l'ambiance de cette enquête un peu particulière. On fait des aller-retour dans le passé (20 ans en arrière puisque la victime, à l'état de momie, a sans nul doute été assassinée lors de la première traversée du léviathan), mais jamais on ne se perd car alors les planches prennent une teinte sépia du plus bel effet. Malin comme procédé qui en prime est très esthétique, ce qui ne gâche vraiment rien.
Les dessins sont soignées, les couleurs agréables à l'oeil, soutenues, mais jamais criardes. 
Les bulles sont aussi fluides et l'on suit bien le déroulement de l'enquête. La complémentarité entre le texte et les dessins est parfaite.

On retrouve avec plaisir Robin et Charlotte qui sont tellement modernes que cela pourrait presque être des "Experts de Londres" ! J'ai un petit faible pour Charlotte qui n'est pas dénuée d'un caractère assez prononcé. J'aime les tête de mule ! 
On nage entre la bonne société et ses méandres, ses non-dits… On se sent entouré de requins. Brrrr

On termine avec un rebondissement comme toute bonne série qui se respecte. Non, je ne vous dirai rien de plus, je ne veux pas gâcher votre lecture. 
J'attends avec impatience la suite et la fin dans le tome 3 car pour le moment, je ne devine rien ce qui est fort bien. L'intrigue est bien ficelée. 


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

mardi 13 novembre 2012

Adoptez la slow cosmétique de Julien Kaibeck



Le livre : 

Adoptez la slow cosmétique de Julien Kaibeck aux éditions Leduc S. Editions, 236 pages, 15 €.


Pourquoi cette lecture : 

C'est dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio que j'ai eu le plaisir de lire cet ouvrage. Un partenariat qui m'a permis de découvrir un titre que j'avais dans ma wish-list. 


Le pitch

Crèmes de jour, de nuit, soins antirides miracles, shampooings aux mille vertus, gels douche relaxants... Avons-nous vraiment besoin de tous ces produits ? On sait déjà qu'ils font souffrir notre portefeuille et la planète... Ne devrait-on pas les consommer avec plus de discernement ? La solution ? La slow cosmétique. Le principe : on revient à l'essentiel et on essaye le fait-maison ! Découvrez dans ce livre : Un point clair sur les cosmétiques conventionnels : pourquoi n'avons-nous pas besoin d'eux ? Comment décoder les étiquettes et échapper aux abus du marketing ? Ce qu'apporte la slow cosmétique : une attitude économique et écologique pour consommer la beauté autrement et prendre soin de nous plus simplement. 
Des fiches pratiques pour prendre enfin les bonnes habitudes et pour savoir ce qui est slow et ce qui ne l'est pas. Des astuces toutes simples et des recettes de cosmétiques faciles nettoyer, hydrater, soigner, maquiller... on peut tout faire soi-même !


Ce que j'en ai pensé : 

Etant une femme, il est clair que tout ce qui touche aux cosmétiques m'interpelle au moins un peu. Sans être une fashion-victim, je l'avoue, j'essaie de prendre soin de ma peau et je me maquille régulièrement. 
J'ai depuis longtemps un oeil de plus en plus critique sur l'industrie des cosmétiques, mais je n'ai pas toujours la parade pour me passer complètement d'eux. J'attends donc de cette lecture une alternative, un moyen d'aller vers des soins plus naturels sans ruiner mon budget et sans qu'il me faille devenir un rat de laboratoire pour élaborer mes formules cosmétiques.

Dés la préface, on retrouve Jean-Pierre Coffe et le ton est donné. J'apprécie cette gouaille typiquement française. Julien Kaibeck est donc le Jean-Pierre Coffe de la cosmétique.

Dans ce livre, on apprend beaucoup de choses assez essentielles sur le fonctionnement de notre épiderme car pour en prendre soin, il est nécessaire d'avoir une bonne connaissance sur ce dernier. C'est la base.
Rassurez-vous, ce petit cours de sciences naturelles est très abordable et pas le moins du monde rébarbatif. Peut-être quelques répétitions, mais cela fait parti de l'apprentissage, non ?

Et puis, on passe aux possibilités de travaux pratiques et aux conseils avisés à mettre en oeuvre très facilement, sans se ruiner (bien au contraire quand on fait ses comptes).
Les recettes cosmétiques proposées sont très aisément réalisables même avec trois fois rien. Le bon sens, j'en suis fan. 
De plus, les soins que l'on peut réalisé sont utilisables par toute la famille et même par les hommes !!!! Chacun va y trouver son compte avec des produits que l'on a pour beaucoup déjà dans nos placards… De cuisine ! Après, on a juste à compléter un peu, mais pas tant que cela et surtout avec un même produit de base, on peut fabriquer plusieurs soins. Bref, c'est aussi cela le point commun avec la gastronomie : une base que l'on peut accommoder à sa guise.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai trouvé ma solution pour me faire plaisir plus sainement sans mettre en péril mon budget beauté. Je ne peux que vous conseiller cette lecture et cesser de vous faire avoir par des promesses impossibles. Vous le valez bien !!!! 


Et s'il fallait mettre une note :  16 / 20

lundi 12 novembre 2012

Michael Jackson, le Phoenix pop



Le livre : 

Michael Jackson, le phoenix pop, (auteurs multiples), aux éditions Consart, 100 pages, 21€50.


Pourquoi cette lecture : 

Tout simplement parce que je suis une fan parmi tant d'autres de celui qui fut The King of the Pop
Je ne recherche pas spécialement des lectures sur Michael Jackson, mais quand l'occasion se présente comme ce fut le cas lors d'une de mes visites au secteur musique de la médiathèque en bas de chez moi, j'avoue que je ne vois pas trop pourquoi je bouderai mon plaisir de découvrir un peu plus qui était cet artiste unique. 


Le pitch : 

On croit connaître Michael Jackson. Mais au-delà de la légende et de ses frasques, que sait-on vraiment de l'artiste et de son art ? Cet ouvrage, préparé en étroite collaboration avec l'entourage du chanteur, livre les clés pour une meilleure appréhension de son oeuvre. Des entretiens avec ses producteurs, ses musiciens ainsi que les auteurs de ses chansons confient à ce livre son approche unique. L'homme de scène est à l'honneur avec des témoignages de première main sur la genèse de pas de danse qui ont fait le tour du monde. Des essais mettent en perspective l'arrière-plan historique et mythologique qui ont participé à l'émergence du King Of Pop, et une discographie commentée permet de suivre son évolution. 100 photos, dont beaucoup d'inédites, constituent le fil rouge de cet ouvrage essentiel pour découvrir un autre Michael Jackson.


Ce que j'en ai pensé : 

L'ouvrage est très beau (couverture épaisse et papier glacé agréable sous les doigts, format convenable) sans être trop massif. On peut donc fort bien le lire, le feuilleter quand on est au lit le soir. C'est un point positif à mon sens.
Je regrette juste quelques énormes fautes de frappe dans le premier texte. Je trouve que cela n'est pas digne d'une aussi belle édition.

Ce livre est une sorte de compilation de textes venus de plusieurs horizons et qui possèdent tout autant d'auteurs divers et variés. On change donc de style à chaque nouveau chapitre, mais on s'y fait aisément car le thème est le même à chaque fois : Michael Jackson, l'artiste et son oeuvre unique. 

Le véritable plus, ce sont les illustrations toujours bien choisies, souvent inédites. C'est un bouquin que l'on prend plaisir à lire et à regarder. 

Le livre ne révolutionnera pas ce que l'on sait déjà de la star, mais il offre de nouveaux regards. 
N'y cherchez pas des révélations croustillantes sur les scandales, les procès et autres qu'à connu le King de la pop, ce n'est pas ce qui va être abordé. On parlera ici de son talent, de sa particularité d'interprétation, de tourner ses clips, de ressentir la danse etc… Bref, on n'est pas dans le sensationnel, mais l'artistique. Cela fait du bien. 

N'hésitez pas si vous aimez Michael Jackson ou si vous êtes curieux. Vous devriez passer comme moi un agréable moment avec cette lecture


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20