mardi 25 juin 2013

Alix senator Tome 1 Les aigles de sang de Thierry Démarez, de Valérie Mangin et de Jacques Martin


Le livre : 

Alix senator Tome 1 Les aigles de sang de Thierry Démarez, de Valérie Mangin et de Jacques Martin aux éditions Casterman, 47 pages, 12 € 95


Pourquoi cette lecture : 

Enfant, j'avais découvert les aventures d'Alix de Jacques Martin (non pas l'ancien présentateur TV !!!!).  Je les avais beaucoup aimé et elles avaient participé à l'épanouissement de mon amour pour l'Histoire. Cette "suite" forcément m'interpelle et je suis curieuse.
Lecture faite aussi dans le cadre du challenge "un week-end à 1 000".


Le pitch :

Rome, an 12 avant J-C. L'empereur Auguste est tout-puissant. Alix a plus de 50 ans. Il est sénateur. Alors que la paix semble enfin régner dans l'Empire, Agrippa, le gendre d'Auguste, est tué sauvagement par un aigle, l'oiseau de Jupiter ! Attentat politique ou malédiction divine, ce sera à Alix de découvrir ce qui se cache derrière cette mort mystérieuse. Avec l'aide de Titus, son fils, et de Khephren, celui de son compagnon Enak disparu, il découvrira qu'un terrible ennemi a fait son nid dans les entrailles mêmes de Rome.



Ce que j'en ai pensé : 

Alix a bien changé avec les années et il est seul à présent. Son ami Enak n'est plus, mais il lui reste son fils Khéphren ainsi que Titus, la chair de sa chair. Reste qu'Alix sans Enak, c'est différent, presque trop. J'ai eu un peu de mal au départ et puis... Ce sont les enfants du coup qui reprennent le flambeau même s'ils ne sont pas encore tout à fait prêts. Ils restent jeunes, vulnérables et moins intrépides que leurs aînés, mais cela changera sans doute.

C'est donc un Alix plus notable que jamais que je retrouve et oserai-je le dire, cela me choque un peu même si sa trajectoire et sa carrière est assez logique.

Les dessins sont magnifiques, très soignés et travaillés. De belles couleurs complètent l'ensemble.
Un bon découpage des scènes avec un scénario assez solide donne un tout appréciable. Cela se lit d'une traite même si l'on ralentit juste le temps d'apprécier la qualité du travail des auteurs.
Les amoureux de la Rome antique vont apprécié, c'est bien documenté comme à l'époque. Ahhh cela me rappelle le temps où les l'étude des titulaires était un de mes cauchemars !!!

On termine sur un suspense qui va rendre difficile l'attente du prochain tome, mais tant pis, je n'ai guère le choix et en même temps, cela me réjouit car j'avais peur d'être déçue par les nouvelles aventures d'Alix. Comme moi, il a changé, évolué, connu bien des évènements qui l'ont modelé petit à petit. C'est un homme mûr que l'on a maintenant en face de soi et c'est tout aussi bien.


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20 

lundi 24 juin 2013

Abymes Tome 1 de Griffo et de Valérie Mangin



Le livre :

Abymes, tome 1 de Griffo et de Valérie Mangin aux éditions dupuis, 56 pages, 15 € 50.


Pourquoi cette lecture :

C'est dans le cadre du challenge "Un week-end à 1 000" que j'ai fais cette lecture. Elle m'avait en prime été chaudement recommandé par une bibliothécaire de la médiathèque en bas de chez moi.


Le pitch :

La mise en abyme est un jeu de miroir, l'enchâssement d'un récit dans un autre récit. C'est le principe adopté par Valérie Mangin pour évoquer les figures de trois créateurs : le romancier Honoré de Balzac, le cinéaste Henri-Georges Clouzot et la scénariste de bandes dessinées Valérie Mangin, elle-même. Trois personnages réels aux frontières de la fiction et trois dessinateurs pour leur donner vie : Griffo, Loïc Malnati et Denis Bajram. 
Trois albums pour une trilogie unique en son genre. Pour ce premier volet, Valérie Mangin se livre à une relecture - si ce n'est une réécriture - d'un épisode tourmenté de la vie de Balzac. Dans le Paris du XIXe siècle reconstitué avec sensibilité et virtuosité par la plume de Griffo, le grand observateur de la comédie humaine se révèle être au bord de l'abîme, au confluent de la folie et du fantastique, du romanesque et de la philosophie.
Balzacien, en somme.


Ce que j'en ai pensé : 

Je trouve le sujet assez singulier et voir Honoré de Balzac ainsi, me le rend plus sympathique. Oui, je vous le confesse, je ne suis pas forcément une de ses admiratrices. J'ai toujours eu un peu de mal avec son style. Cependant je lui reconnais un talent indéniable pour l'écriture. Sa prose ne touche pas mon âme, ni mon cœur, mais ce sont hélas des choses qui arrivent...

Le style de cette BD en revanche me ravit. 
Beaux dessins et couleurs très réussies. 
Je me suis laissée prendre au jeu et j'ai dévoré ce premier tome. 

Rarement le cheminement vers la folie fut aussi bien mené. Honoré de Balzac viendrait presque alors à m'inspirer de la peine pour sa personne. Enfin surtout pour ses proches car voilà un odieux personnage somme toute. 
Ah la fiction ! Le jeu des Et si... 
La destinée tient à peu de choses... 


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20

jeudi 20 juin 2013

Long John Silver Tome 4 Guyanacapac de Xavier Dorison et de Mathieu Lauffray




Le livre : 

Long John Silver Tome 4 Guyanacapac de Xavier Dorison et de Mathieu Lauffray aux éditions Dargaud, 58 pages, 13 € 99.


Pourquoi cette lecture : 

C'est dans le cadre du challenge "Un week-end à 1 000" que j'ai fais cette lecture.


Le pitch : 

Dans ce 4e épisode de Long John Silver, les membres rescapés du Neptune découvrent enfin la mystérieuse cité de Guyanacapac. 
C'est ici qu'un trésor serait enfoui ; c'est ici aussi qu'un piège infernal va se refermer sur eux. 
Chacun va découvrir l'horrible secret de cette cité et la véritable personnalité de l'Indien Moxtechica. Quant à Vivian, enceinte, elle ne peut plus reculer ; elle va devoir surmonter cette ultime épreuve...


Ce que j'en pense : 

J'attendais tout de cet ultime volet. Je n'ai pas été déçue. 

Si je vous dis que ce fut un véritable feu d'artifice ? Je ne serai pas loin de la vérité. 
Le suspens fut maintenu jusqu'au bout. Cette histoire-là est de celle dont on rêve encore une fois le livre refermé. On en a pris plein les yeux et notre esprit galope encore alors qu'on a tourné la dernière page. Hélas... 
Tout a une fin sauf les mythes car ils restent éternels. 

Long John Silver, plus qu'un nom qui résonne, c'est une saga à découvrir vraiment. 
La BD est un art. Cette histoire une fiction immortelle. La combinaison des deux donne une œuvre à lire et relire. 

Plus que des mots, allez et plongez dans ces pages. Le grand frisson vous y attend. Laissez-le vous dominer un temps. Vous serez alors ailleurs et bien loin de notre monde stéréotypé, stérile et morne. 



Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20



mardi 18 juin 2013

Long John Silver Tome 3 Le labyrinthe d'émeraude de Xavier Dorison et de Mathieu Lauffray



Le livre : 

Long John Silver Tome 3 Le labyrinthe d'émeraude de Xavier Dorison et de Mathieu Lauffray aux éditions Dargaud, 58 pages, 13 € 99.


Pourquoi cette lecture : 

C'est dans le cadre du challenge "Un week-end à 1 000" que j'ai fais cette lecture.


Le pitch : 

Il est l'enfant de l'encre et de la plume, la figure de proue de " L'île au trésor " de R.L. Stevenson. 
Il a vécu de crimes et de rêves, connu les galions de madère, le sac de Maracaibo et les révoltes des boucaniers. 
Il va mêler l'or et le sang pour sceller son destin aux confins des royaumes perdus de l'Amazonie. 
Il est le dernier pirate. 
Il est la légende. 
Long John Silver.


Ce que j'en pense : 

Voilà, j'ai eu du bol, je n'ai pas eu à attendre. La bibliothèquaire m'a passé les tome 3 et 4 pour le week-end avec la promesse de rapporter les ouvrages pour mardi sans faute car ils sont réservés. Trop sympa !!! 

Pour en revenir à nos moutons, je ne peux que vous conseiller la lecture de ce tome 3. 
Les aventures se poursuivent avec des alliances improbables et les secrets sont toujours aussi mystérieux. Le voile est levé ici ou bien là, mais de nouvelles questions ne cessent d'apparaître alors. 

Je trouve les graphismes meilleurs ou alors c'est moi qui me suis faite à la griffe des auteurs. 
Beau découpage et visuel toujours aussi agréable. On se croirait dans un film. C'est tout bonnement superbe et le scénario est un petit bijou. 
Les protagonistes, tous, sont parfaits. Ils ont les trognes qu'il faut et des esprits vifs, retords et têtus comme jamais. 

À la fin de ce troisième volet, on n'a qu'une envie, lire la suite. 
C'est un besoin impérieux que je vais l'empresser d'assouvir. 


Et s'il fallait mettre une note : 17 / 20

lundi 17 juin 2013

Long John Silver Tome 2 Neptune de Xavier Dorison et de Mathieu Lauffray




Le livre : 

Long John Silver Tome 2 Neptune de Xavier Dorison et de Mathieu Lauffray aux éditions Dargaud, 50 pages, 13 € 99.


Pourquoi cette lecture : 

C'est dans le cadre du challenge "Un week-end à 1 000" que j'ai fais cette lecture, directement à la médiathèque en bas de chez moi où je traine environ une fois par semaine... Je n'aime pas manquer de lecture. Et oui, je crois toujours que cela est possible et puis, c'est une sortie qui m'est très demandé par mes Pestouilles.


Le pitch : 

Il est l'enfant de l'encre et de la plume, la figure de proue de l'île au trésor de R L Stevenson. 
Il a vécue de crimes et de rêves, connu les gallons de Madère, le sac de Maracaibo et les révoltes des Boucaniers. 
Il va mêler l'or et le sang pour sceller leur destin aux confins des royaumes perdus de l'Amazonie


Ce que j'en pense : 

Ah ceci est un album de BD comme il y en a trop peu. 
Si les planches ont toujours un graphisme un peu inégal (magnifique puis moins réussi de temps en temps), j'avoue que pour ce qui est de nous plonger dans une ambiance sombre, glauque et lugubre à souhait, c'est parfait. 
Les couleurs et un excellent découpage des différentes scènes y sont pour beaucoup.

J'aime les belles histoires et les sagas qui me permettent de m'évader dans le temps et des univers bien loin du mien. Les aventures de pirates, de chasse aux trésors, les intrigues, je les adore et ici, je suis bien servie par des protagonistes qui n'en finissent pas de nous surprendre. Tous ont leur secret, leur faiblesse, leur côté sombre... 
Venez les découvrir, les redécouvrir...

J'espère pouvoir mettre la main rapidement sur le troisième volet de cette série car je suis conquise. Je céderai sans peine au chant des sirènes. 



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20

vendredi 14 juin 2013

Long John Silver Tome 1 Lady Vivian Hastings de Xavier Dorison et de Mathieu Lauffray



Le livre : 

Long John Silver Tome 1 Lady Vivian Hastings de Xavier Dorison et de Mathieu Lauffray aux éditions Dargaud, 58 pages, 13 € 99.


Pourquoi cette lecture : 

C'est dans le cadre du challenge "Un week-end à 1 000" que j'ai fais cette lecture, directement à la médiathèque en bas de chez moi où je traine environ une fois par semaine... Je n'aime pas manquer de lecture. Et oui, je crois toujours que cela est possible et puis, c'est une sortie qui m'est très demandé par mes Pestouilles.


Le pitch : 

Il est l'enfant de l'encre et de la plume, la figure de proue de " L'île au trésor " de R.L. Stevenson. 
Il a vécu de crimes et de rêves, connu les galions de madère, le sac de Maracaibo et les révoltes des boucaniers. 
Il va mêler l'or et le sang pour sceller son destin aux confins des royaumes perdus de l'Amazonie. 
Il est le dernier pirate. 
Il est la légende. 
Long John Silver.


Ce que j'en pense : 

Cette BD n'est pas une véritable suite de "L'île au trésor" de Robert Louis Stevenson, mais plus un hommage. Une manière de retrouver et de prolonger un plaisir de lecture de notre enfance. 
Voilà une démarche que je comprends tout à fait. C'est notre madeleine de Proust. 

C'est sombre, plein de malice, de secrets, de tromperies, de vilénie même. 
Les dessins sont un peu inégaux (certains très réussis et d'autres moins fins), mais qu'importe, je suis rentrée dans le récit. C'est très visuel comme toutes les BD, mais le texte n'est pas pour autant bâclé. On y retrouve le parfum de l'œuvre d'origine. Ce n'était pourtant pas si facile. 
Les couleurs sont sobres, voir presque ternes comme peut l'être la misère sous toutes ses formes ou flamboyantes comme le feu de l'enfer. C'est parfait. 

Les protagonistes sont complexes comme il se doit. Rien n'est jamais aussi simple qu'il y parait car les secrets sont partout. 
J'adore et c'est avec délectation que je plongerai dans le tome 2 tant j'ai moi aussi envie de savoir de quoi est fait John Long Silver !


Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20

jeudi 13 juin 2013

Codex Lethalis de Pierre-Yves Tinguely


Le livre : 

Codex lethalis de Pierre Yves Tinguely aux éditions Black Moon Thriller, 377 pages, 18 € 00.


Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un ouvrage que les éditions Black Moon ont eu la gentillesse de me faire parvenir alors qu'il me faisait de l'œil. Un partenariat nommé désir. 


Le pitch : 

Deux agents de police en patrouille découvrent une scène effroyable: une petite famille apparemment ordinaire a été massacrée. Pourquoi Harold Buchanan, bon père de famille sans histoires, aurait-il tué sa fillette et sa femme avant de se supprimer ? L'autopsie révèle que sa propre mort n'est pas un suicide : son cerveau et ses globes oculaires ont comme bouilli. Un informaticien est chargé d'inspecter l'ordinateur de Buchanan : à son tour, il est pris d'une crise de folie meurtrière, et le massacre est évité de peu. 
D'autres scènes similaires se succèdent : des gens deviennent fous de rage et s'effondrent après avoir tenté d'anéantir tout ce qui les entoure. Le point commun de toutes ces personnes à la fois meurtrières et victimes ? Une vidéo, huit secondes de mort vivante, diffusée sur la Toile et ouverte d'un simple clic sur leur écran.


Ce que j'en ai pensé :

On débute par la routine pour déboucher sur l'horreur. Classique, mais toujours efficace.
Et puis, il faut dire que dans le genre scène de crime qui vous flanque des sueurs froides, c'est très réussi. 
Ce ne sera pas la dernière, même si je pense que là c'était le summum. J'avoue que j'en ai eu quelques frissons peu agréables. C'est rare que cela me fasse autant d'effet. 

L'enquête est méthodique, très rythmée. On n'a pas ou très peu de temps morts. On est soumis à une pression comparable à celle qu'éprouve les protagonistes. On ne regarde plus nos écrans de la même façon. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose. On est bien trop rivé à eux, moi la première !!! 

Suspense et rebondissements, une écriture simple, mais diablement efficace, un style direct qui va toujours à l'essentiel, ce sont toutes les qualités que j'ai pu noter dans ce livre que j'ai grandement apprécié. Je déplorerai juste le final presque un peu trop brutal encore que c'est un cri du coeur (comprendront ceux qui liront ce titre). 



Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20

mardi 11 juin 2013

C'est un Mac ! de Claire Milliet


Le livre :

C'est un Mac ! De Claire Milliet, disponible sur le iTunes Store pour votre ordinateur (un Mac de préférence) et pour votre iPad, 208 pages, Gratuit.


Pourquoi cette lecture : 

Euh dans notre famille, on est un tantinet fou de Mac. Certains depuis plus longtemps que d'autres, c'est vrai. Il y en a un par exemple qui remonte aux origines même de la marque Apple.
Souvent par le passé, les journaux ont parlé d'esprit de communauté chez les utilisateurs de Mac. C'était vrai également, moins aujourd'hui, même si qu'on le veuille ou non, il reste encore un petit quelque chose que Microsoft n'aura jamais.
D'ailleurs à la maison, c'est le règne de la petite pomme que l'on croque et qu'est-ce qu'on est zen !!!!


Le pitch : 

C'est un MAC ! est tiré d'un blog d'actualités Apple dessinée par Claire.

Claire est une jeune fille Mac Addict qui ne quitte jamais son sabre laser pour aller zigouiller quelques utilisateurs PC.


Ce que j'en ai pensé :

L'ensemble de ce livre numérique a été lu sur mon iPad (ben oui, la Pomme est partout) et ce fut un plaisir de bout en bout.
Le téléchargement s'est fait sans problème, cela ne m'a rien coûté et j'ai pas mal rigolé car Clair et moi-même, on a des point communs indéniablement.

Même si certains scripts remontent un peu dans le temps, c'est très agréable de voir l'évolution. Le grand retour d'Apple sur le devant de la scène informatique, tadam !!!!! Steve comme porte étendard trop tôt disparu.
C'est drôle pour tous ceux qui on une âme de geek, les autres vont peut-être avoir plus de mal à tout saisir...

On en redemanderait bien encore, l'histoire d'Apple se poursuit donc Claire, tu sais ce qu'il te reste à faire ?! D'ailleurs, je suis déjà sur ton blog !!!!!


Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20 

lundi 10 juin 2013

L'année de la pensée magique de Joan Didion


Le livre : 

L'année de la pensée magique de Joan Didion aux éditions Grasset, 278 pages, 19 € 20.


Pourquoi cette lecture : 

C'est par cet ouvrage au départ que je pensais découvrir la plume de Joan Didion, mais un hasard des emprunts à la médiathèque aura fait que j'ai lu dans le désordre chronologique les deux ouvrages que l'auteur avait consacré à son témoignage sur le décès de ses proches : son mari et sa fille.
Ce thème me touche beaucoup en ce moment sans doute parce que de manière personnelle, je suis confrontée à des situations assez similaires ou proches de l'être. J'ai toujours pensé que les livres pouvaient être un refuge ou nous aider à passer des caps comme le ferait des compagnons.


Le pitch : 

Une soirée ordinaire, fin décembre à New York. Joan Didion s'apprête à dîner avec son mari, l'écrivain John Gregory Dunne - quand ce dernier s'écroule sur la table de la salle à manger, victime d'une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année entière, elle essaiera de se résoudre à la mort du compagnon de toute sa vie et de s'occuper de leur fille, plongée dans le coma à la suite d'une grave pneumonie. La souffrance, l'incompréhension, l'incrédulité, la méditation obsessionnelle autour de cet événement si commun et pourtant inconcevable : dans un récit impressionnant de sobriété et d'implacable honnêteté, Didion raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, la plus indicible expérience - et sa rédemption par la littérature. 
L'année de la pensée magique a été consacré " livre de l'année 2006 " aux Etats-Unis. Best-seller encensé par la critique, déjà considéré comme un classique de la littérature sur le deuil, ce témoignage bouleversant a été couronné par le National Book Award et vient d'être adapté pour la scène à Broadway, par l'auteur elle-même, dans une mise en scène de David Hare, avec Vanessa Redgrave.


Ce que j'en ai pensé : 

L'année de la pensée magique est le second livre de Joan Didion que je lis. D'un point de vue purement chronologique, je les ai pris en ordre inverse (les deux titres lus), mais c'est un hasard dû aux disponibilités en bibliothèque, rien de plus. Si j'avais pu, j'aurai lu dans le bon ordre, je suis même un brin maniaque sur ce point. 
Ces deux ouvrages portent sur le même thème, très gai, qu'est le deuil. Après celui de son enfant, je passe sous la plume de Joan Didion à celui du compagnon, même si l'histoire tragique que vit leur fille est également très présente, et pour cause... 

Le style est le même. Jamais larmoyant, il expose les faits. C'est très terre à terre et en même temps on voit combien la perte d'un être cher peut nous faire immédiatement basculer dans un univers parallèle, en apparence très normal pour autrui car on ne dévoile rien. On dissimule de nos jours ce qu'hier était si naturel. 

Chaque personne confrontée au deuil trouvera un écho dans ce récit. Je ne suis donc pas étonnée de savoir que cette ouvrage est une référence. Tout y est juste, sans artifice et c'est cela qui fait mouche en nous. 
Simple, mais si véridique que sa lecture nous fait mal, mais aussi beaucoup de bien. 
C'est aussi à cela que sert la littérature...


Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20

mardi 4 juin 2013

Le bleu de la nuit de Joan Didion



Le livre : 

Le bleu de la nuit de Joan Didion aux éditions Grasset, 232 pages, 18 € 60.


Pourquoi cette lecture : 

C'est dans le mensuel littéraire Lire que j'ai repéré ce titre. J'ai apprécié la présentation de l'auteur et de ses écrits de manière générale. J'ai eu envie d'aller au coeur même du sujet. 
Ensuite, c'est dans la médiathèque la plus proche de chez moi que j'ai pu l'emprunter tout bêtement. 


Le pitch : 

Après avoir érigé un inoubliable tombeau littéraire à l'homme de sa vie (L'Année de la pensée magique), Joan Didion adresse, dans Le Bleu de la nuit, un vibrant hommage à leur fille, décédée quelques semaines à peine avant la parution de la Pensée magique aux Etats-Unis. Mais qu'on ne se méprenne pas : loin d'en être une "suite", ce récit serait plutôt son image en miroir, une variation inversée. On y retrouve, intactes, la puissance et la singularité de l'écriture de Didion : sèche, précise, lumineuse face à la nuit. 
Dans un puzzle de réminiscences et de réflexions (sur la mort, bien sûr, mais aussi sur les mystères de l'enfance, de la maternité, de la vieillesse et de la création), l'auteur mène un combat acharné contre les fantômes de la mélancolie, des doutes et des regrets. Poignante sans jamais verser dans le pathétique, d'une impitoyable honnêteté envers elle-même sans céder aux sirènes de la complaisance ou de l'impudeur, Joan Didion incarne la foi dans les forces de l'esprit et de la littérature.


Ce que j'en ai pensé : 

Le bleu de la nuit, c'est un moment réel et très particulier que tout le monde peut observer s'il se trouve au bon endroit et à la bonne période, mais chacun y verra ou non un signe, en aura un ressenti unique. Joan Didion nous donne ici la sienne. 
Cette femme que je découvre avec cet ouvrage ne me laisse pas indifférente. Son existence fut riche, mais comme tout le monde, elle a eut son lot de malheur. Je dirai même qu'elle en a eut plus que beaucoup. 
Perdre son mari n'est pas facile, mais c'est hélas presque banal. Perdre son unique enfant (même adopté), c'est tout sauf logique, c'est presque contre nature. 
Et que dire de la maladie qui lui joue des tours sans cesse, mais sans se laisser identifier. Une partie de cache-cache cruelle et douloureuse.

Ce livre n'est pas larmoyant. C'est plus un récit de vie, un peu décousu certes, mais pas inintéressant. 
Le fait que cette lecture soit assez courte est une bonne chose. On ne se sent pas submerger par le malheur, on éprouve de l'empathie sans lassitude. Les mots se perdent parfois, mais les idées directrices restent. 
Une écriture est facile à lire, mais Joan Didion cite beaucoup de noms et ces noms qui pour l'essentiel me sont inconnus. Je n'ai sans doute pas une culture américaine assez prononcée. 

Une découverte émotionnelle a faire. 
La littérature n'a pas fini de nous toucher au cœur. 


Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20

lundi 3 juin 2013

Bilan du Challenge un "Week-end à 1 000"



Et bien voilà, depuis minuit, c'est fini.
Perso, j'avoue que j'ai lâché l'affaire un peu avant, mon roman me tombant sur le nez et je vous le dis, cela peut faire mal !!!!

Je savais que vu mon programme du week-end, il m'était impossible d'arriver au bout, mais tant pis. J'ai tout de même 440 pages lues au compteur.
Je suis donc satisfaite. Au prorata du temps consacré au challenge, c'est très bien. (Oui, je m'auto-félicite et alors ?!)

L'aventure était très agréable et je recommencerai très certainement !!!!

samedi 1 juin 2013

Challenge "Week-end à 1 000" presque 24 h après le départ


Je fais parti des participantes qui savent d'avance que c'est fichu car trop de choses à gérer durant le week-end pour parvenir au bout, mais qui veulent quand même participer et grignotent toutes les minutes disponibles pour lire quelques pages de plus...
Dans 15 minutes ou à peu près, cela fera 24 h que le challenge aura débuté et j'en suis à 218 pages lues.
Ce n'est pas glorieux, mais qu'importe cela fait tout de même 21,8 % du challenge de bouclé !!!
Youhou !!!

Bon si j'y retournais un peu ?