lundi 31 mai 2010

Swap anniversaire, c'est mon tour !!!! Episode 5



Suite et bientôt fin de cette saga de billets (oui, il en reste encore en attente) sur le swap anniversaire.

Sur la photo, j'ai mis aussi le colis de Fée Bourbonnaise car je voulais ainsi la remercier pour sa gentille attention.

Merci à Latite06 : Les kinder vont faire un malheur ce soir au goûter, merci de la part de mes pestouilles. Le marque-page symbolise très bien mon amour les livres avec son coeur made in les pages du livre lui-même. Je me retiens un brin pour la tablette de chocolat... Faut, faut que je sois forte ! Le livre va certainement beaucoup me plaire et je vais surtout découvrir un nouvel auteur pour ma culture personnelle (oui j'ai honte de ne pas connaître déjà). Merci enfin pour le petit livre de cuisine. J'adore me mettre à mes fourneaux avec des recettes simples et rapides. Chic, chic!!!! La carte est un amour, je suis complètement gaga de chats !

Merci à Cacahuète : Mention spéciale pour le couvre livre fait main !!!! Et tu dis que tu ne sais pas coudre ??? Tu m'as pas encore vu à l'oeuvre alors !!! Avec le N (non pas signé à la pointe de mon épée, mais avec l'aiguille de Cacahuète), tout simplement superbe (choix des couleurs parfait !) !!! Le marque-page assorti SVP est choupinou !!! L'autre n'a rien à lui envier ! Le livre est bien au chaud dans ma PAL dès maintenant et promis, je ne vais pas me laisser abattre !

Merci à Isleene : Voilà encore un auteur que je ne connais que de nom. si tu as apprécié, il n'y a aucune raison que ces 2 tomes me déplaisent. De plus je vais les découvrir en sirotant un thé délicieux, enfin s'il en reste... Je m'en suis déjà préparé une tasse et que dire d'autre que : "C'est à se damner !!!". Elles sont trop mignonnes les petites souris de la carte !

A suivre pour une ultime aventure...

samedi 29 mai 2010

Swap anniversaire, c'est mon tour !!!! Episode 4


Alors aujourd'hui dans ma BAL pour ce swap anniversaire, le colis de Mélo... qui a connu beaucoup d'aventures...


Merci Mélo : Un grand merci pour tout car grâce à toi et à la poste, j'ai un livre de Stephen king au chocolat ! Tout le monde ne peut pas en dire autant et je sens que cet ouvrage va m'ouvrir bien des appétits du coup ! D'ailleurs c'est tout le colis qui est parfumé au chocolat car je ne sais pas où nos amis les postiers ont mis ce dernier, mais toutes les gourmandises ont fondu... Y 'en avait partout !!!
Heureusement, j'ai pu presque tout retirer... Presque et puis il reste cette bonne odeur gourmande ! Miam !!!
Merci pour les beaux marques pages. Celui avec les tranches de livres a été sauvé grâce à son enveloppe qui elle n'a pu résister. Les magnétiques ont des tons que j'adore.
Le petit carnet sent bon le chocolat... Mes listes vont donc être gourmandes dès à présent...

à suivre ... ?

vendredi 28 mai 2010

Swap anniversaire, c'est mon tour !!!! Episode 3


Suite du compte-rendu du Swap anniversaire : (Et oui, cela continue d'arriver !!!)


Merci à Mélopée : Je vais découvrir un grand classique grâce à toi. La carte et les friandises sont colorées comme je les aime (je les ai juste planqué cette fois ! Zut, mes filles m'en laisseraient pas une miette !). Le marque-page a déjà trouvé sa place !

Merci à Tiphanie : Moi qui ai toujours un petit carnet à côté de mon ordinateur, je suis ravie de celui-ci avec son crayon (j’aime beaucoup avoir plein de crayons avec des couleurs différentes !!!). Je vais aussi pouvoir découvrir ce titre de Beigbeder qui me faisait de l’œil depuis des lustres. La carte est tout en fraîcheur et cela fait du bien aujourd’hui car il fait lourd…

Merci encore !

jeudi 27 mai 2010

Swap anniversaire, c'est mon tour !!!! Episode 2



Suite du compte-rendu du Swap anniversaire :

Chaque jour, mon petit facteur me fait découvrir de nouvelles surprises...


Merci à Hérisson08 : Océlina s’est jetée sur les caramels !!!! La sucette a disparue dans la bouche de sa cadette, Athénaïs. Je me suis donc à mon tour mis ventre à terre pour protéger mes livres de leur rapacité, non mais des fois !!!!

à suivre...

mercredi 26 mai 2010

Swap anniversaire, c'est mon tour !!!!


Voilà, c’était mon tour pour le swap anniversaire !
J’étais contente, même si pour cela, il me fallait bien prendre une année de plus au compteur…



Merci à vous toutes !!! Merci 1 000 fois !!!!


Voici des petits mots pour toutes celles dont j’ai déjà reçu le colis… Les autres je ne les oublierai pas, c’est promis, je ferai d’autres posts.

Merci à Esmeraldae : La carte était géniale car je suis une fana des vaches !!!! Tu ne pouvais pas mieux choisir ! Et les chewing-gum « GreenFrech » sont mes préférés !
PS : la pochette d’envoi était magnifique et je regrette seulement qu’elle soit arrivée ouverte et déchirée.

Merci à Valérie : Tu m’as gâtée, mais pas seulement moi ! Océlina a bondi de joie car elle dévore cette série de livre depuis l’an dernier et celui-ci faisait parti des rares qu’elle n’avait pas encore lu. Athénaïs a été lire le sien dans son lit dès que je lui ai donné.
Merci aussi pour le livre bonus car il compte dans mon cœur (et il n'est pas vieux, ni abimé !!). Idem pour la douceur préparé par Monsieur…
Et que dire des petites surprises faites main ! J'en suis encore baba !!!!

Merci à Edelwe : Il est évident que ton paquet m’a beaucoup plu aussi ! Le fait main est superbe ! Je le garde précieusement !


Gros bisous à vous toutes !!!


à suivre...

mardi 25 mai 2010

Mémoires du Chevalier de Saint George de Claude Ribbe


En tant qu’historienne de formation, j’apprécie de lire régulièrement des bons livres nous parlant de notre passé. On comprend ainsi toujours un peu mieux la situation de notre monde actuel. Et si l’Homme n’apprend pas de son passé ou si peu, ces petites avancées ne sont pas toujours anecdotiques.
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ouvrage que j’ai beaucoup apprécié. Il s’agit d’un écrit de Claude Ribbe, « Mémoires du Chevalier de Saint George ». Un personnage historique dont le patronyme est relativement connu, mais dont l’histoire personnelle nous échappe trop souvent. Elle gagne à être connue car elle nous renvoie hélas à des notions que nous connaissons un peu trop bien encore aujourd’hui. Je veux parler du racisme…

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L’auteur : (Sources Wikipédia)

Claude Ribbe (Paris, 13 octobre 1954) est un écrivain, historien, philosophe et réalisateur français.

Ancien élève de l'École normale supérieure (Ulm), agrégé de philosophie, originaire de la Guadeloupe par son père et de la Creuse par sa mère, Claude Ribbe s'est illustré en revisitant, d'un point de vue antiraciste et anticommunautariste, le passé esclavagiste français et en tirant de l'oubli de grandes figures issues de ce passé : notamment le général Dumas et le chevalier de Saint George.

En février 2004, Claude Ribbe a protesté contre le départ du président haïtien Jean-Bertrand Aristide, exilé après plusieurs mois de manifestations populaires par un coup d'État américain appuyé par Dominique de Villepin.

Le spectacle que Claude Ribbe a écrit et qui a été mis en scène par Bartabas à Versailles en 2004, Le chevalier de Saint-George, un Africain à la cour, a rassemblé cinquante mille spectateurs en six représentations. Son pamphlet contre Bonaparte, Le Crime de Napoléon, paru en 2005, au moment du bicentenaire de la bataille d'Austerlitz, a déclenché une âpre polémique tout en remportant un vif succès. Reprenant un thème déjà abordé de manière romanesque dans L'Expédition, Claude Ribbe y révèle qu'une politique d'extermination raciale des citoyens français de Saint-Domingue (aujourd'hui république d'Haïti) avait été engagée en 1802-1803, notamment par gazage au dioxyde de soufre.

Dans Les Nègres de la République, Claude Ribbe, s'affirmant résolument universaliste, met en doute la légitimité d'une prétendue « question noire » et, s'opposant aux analyses de Jean-Paul Sartre (L'Orphée Noir, 1948), soumet au questionnement philosophique l'idée de négritude. Son « paradoxe de James Brown » relativise toute vision de l'humanité fondée sur le préjugé de couleur.

Se défendant d'être un leader de la « communauté noire » de France, parce qu'il dénonce tout principe classificatoire fondé sur la couleur, il est très engagé dans la lutte contre le racisme, les discriminations et l'occultation de la mémoire de l'esclavage. Claude Ribbe a siégé de 2005 à 2008 à la Commission nationale consultative des droits de l’homme en tant que personnalité qualifiée pour son engagement en faveur des droits de l'homme.

Parallèlement à ses activités d'essayiste et de romancier, Claude Ribbe mène une carrière d'auteur dramatique (Delgrès, 2009), de scénariste et de réalisateur, et prépare le tournage de plusieurs films consacrés au chevalier de Saint George et au général Dumas.

Depuis 2002, Claude Ribbe, notamment à travers l'association des amis du général Dumas qu'il préside, mène campagne pour que ce héros de la Révolution, figure majeure de l'humanisme, né esclave en Haïti, modèle de d'Artagnan, retrouve sa place dans la mémoire universelle. Cela lui a valu d'intervenir officiellement le 30 novembre 2002 au Sénat lors d'une allocution prononcée devant la dépouille d'Alexandre Dumas[1], juste avant son entrée au Panthéon. Claude Ribbe souhaite en particulier que la statue du général Dumas, par Alphonse de Moncel, érigée à Paris en 1913 (sur l'actuelle place du général-Catroux dans le 17e arrondissement où se trouvent la statue du fils du général par Gustave Doré et celle de son petit-fils par René de Saint-Marceaux) abattue par les collaborateurs en 1943, soit remplacée. En novembre 2007, il a adressé dans ce sens une pétition à Bertrand Delanoë, maire de Paris, approuvée par plus de mille signatures recueillies en quelques jours. Sitôt la statue remise en place, Claude Ribbe se propose d'en offrir une copie aux Haïtiens, conformément au vœu émis par l'écrivain Alexandre Dumas en 1838. « Ce serait une manière de rappeler à la vieille Europe[réf. nécessaire] », écrivait l'auteur des Trois Mousquetaires, « si fière de son antiquité et de sa civilisation, que les Haïtiens, avant de cesser d'être Français, ont payé leur part de gloire à la France[réf. nécessaire]. » En réponse à ces démarches, et suite à un vote unanime du conseil de Paris en juin 2002 (sur une proposition de Claude Ribbe), Bertrand Delanoë a désigné le plasticien Driss Sans-Arcidet pour réaliser un important monument en mémoire du général Dumas, représentant des chaînes et des fers d'esclave brisés, qui a été inauguré à Paris, place du général-Catroux, samedi 4 avril 2009 sous l'égide de l'association des amis du général Dumas, en présence de Bertrand Delanoë et de Yazid Sabeg commissaire à la diversité et à l'égalité des chances. L'événement avait reçu le soutien officiel de l'UNESCO (programme « La route de l'esclave »).

Claude Ribbe a publié deux biographies du général Dumas dont Le Diable noir (Alphée Jean-Paul-Bertrand, décembre 2008), qu'il a lui-même adaptée en documentaire de 52 minutes avec Stany Coppet (production Ortheal-France 3 Paris Ile de France Centre, diffusion : France 3 Paris Île-de-France Centre le 18 avril 2009 à 15 h 50 et France O le 18 avril 2009 à 22 h 30, diffusion en mai 2009 sur France 2.

À la mort d'Aimé Césaire, le 17 avril 2008, Claude Ribbe a lancé l'idée de l'inhumer au Panthéon, même symboliquement. Claude Ribbe lui rend hommage dans Le Nègre vous emmerde, le premier ouvrage paru sur Césaire depuis sa disparition ; un pamphlet mettant en cause ceux qui l'ont persécuté de son vivant ou cherché à se servir de lui au moment de sa mort.

Depuis septembre 2008, Claude Ribbe dirige la collection littéraire « Ethiopica » qu'il a fondée aux éditions Alphée-Jean-Paul Bertrand.

Son site officiel : http://www.claude-ribbe.com/

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L’intrigue :

Le parti colonial réussira-t-il à abattre le brillant, l’invincible Saint-George, vivante contradiction du préjugé de couleur ? Que va-t-il se passer avec Marie-Antoinette, D’Éon, Laclos, Mirabeau, Marat, ou Mozart ? Saint-George franc-maçon, agent secret ? « Noir » ou « blanc » ?
S’agit-il d’une œuvre de fiction historique ou d’une véritable confession tirée de quelque grimoire ? Difficile de trancher, parfois, tant l’auteur et son héros semblent jouer à passer chacun de l’autre côté du miroir, tant l’imaginaire est au service du réel.
À travers cette œuvre mûrie de longue date, Claude Ribbe laisse enfin la parole à un héros emblématique, dont il est sans doute le plus intime connaisseur. Au-delà de sa couleur – qui aujourd’hui intrigue plus que jamais – l’escrimeur musicien, l’aristocrate de Versailles, né esclave aux Antilles, l’ami révolutionnaire de la reine, attachant et complexe, nous fait découvrir un autre siècle des Lumières, une autre Révolution.

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Ce que j’en pense :

Le XVIII eme siècle m'a toujours passionné. Je ne peux pas dire que j'en connais les moindres détails, mais j'ai dévoré bon nombre de livres et autres biographies sur le sujet et la période concernée. C'est d'ailleurs le second ouvrage que je lis sur le Chevalier de Saint George. Le premier était un roman avec une belle base historique, mais où l’auteur avait pris de quelques libertés avec la réalité historique. C’était son droit d’ailleurs. Avec « Mémoires du Chevalier de Saint George » de Claude Ribbe, ce n’est pas tout à fait la même chose. Cet écrit est sans aucun doute celui qui s'approche le plus du genre de la biographie. Cependant même si cela en a le ton, cet ouvrage n'en est pas une, pas plus qu'une autobiographie, ni même de véritables mémoires. Un beau tour de passe-passe littéraire qui n’enlève rien à la richesse de son contenu.

On pourrait s'y faire prendre d’ailleurs car l'auteur a su s'effacer pour laisser la parole au Chevalier. Le style rédactionnel reste quand même plus contemporain que le phrasé d'alors. C'est important pour le profane. Cela ne fait plus peur alors de lire des "vraies-fausses" mémoires. Le lecteur est mis en confiance même s'il ne connaît que très peu le contexte historique. Je trouve l'approche pédagogique.

Le livre a nécessité à n'en pas douter un gros effort de documentation de la part de l'auteur car il nous fournit moult détails historiques peu connus du grand public. J'ai beaucoup apprécié en tant qu'historienne de formation. On sort un peu des sentiers battus, on touche une autre réalité historique, celle qui n’a pas toujours été mise en lumière pour le quidam.
On croise sans cesse des personnages importants pour l’histoire de notre nation car le Chevalier de Saint George était fort bien introduit dans la société d’alors. On a sur eux d’autres regards, moins lissés, mais sans doute plus passionnés.

Un thème, hélas encore bien contemporain, est abordé par ces mémoires : le racisme, les difficultés que rencontrent les gens dits de couleurs différentes à être respectés, écoutés et reconnus.
Le XVIII eme siècle, cela semble loin, mais qu'est-ce qui a vraiment changé depuis ? Les technologies bien évidemment, mais la nature humaine est restée la même à peu de chose près. Le combat pour que tous les hommes soient vraiment égaux n’est pas encore terminé, même s’il avance par petites touches. Les revers n’en sont que plus cuisants.
Le chevalier de Saint George n’est pas seulement une icône du passé, c’est aussi un homme du siècle des Lumières qui a contribué à sa manière au recul, à la lutte contre le racisme…

Une lecture agréable qui vous laissera l'impression d'avoir appris des éléments importants sur notre histoire, sur le fait que le racisme est un mal ancien et qui n'est pas incurable, mais résistant à bien des traitements !!!!

Ma note finale : 16 / 20

Note bene : Merci à Livraddict et aux éditions Alphée pour ce partenariat enrichissant.

lundi 17 mai 2010

Le chuchoteur de Donato Carrisi


Pour une fois, c’est pour la rédaction d’un article pour le second numéro du Livraddict Mag’ et non pour un partenariat, que j’ai reçu le premier livre de Donato Carrisi qui est mis en avant sur les étals des librairies. « Le chuchoteur », c’est son titre et il est vrai qu’il ne peut pas laisser le lecteur indifférent.
Vous venez ? Je vais essayer de vous dire pourquoi…

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L’auteur : (Sources : Editions Calmann-Lévy)

Né en 1973, Donato Carrisi est l’auteur d’une thèse sur Luigi Chiatti, le « monstre de Foligno », un tueur en série italien. Juriste de formation, spécialisé en criminologie et sciences du comportement, il délaisse la pratique du droit en 1999 pour se tourner vers l’écriture de scénarios. Le Chuchoteur, son premier roman, vendu à plus de 200 000 exemplaires en Italie, est en cours de traduction dans douze pays et a déjà remporté quatre prix littéraires.

Le site web du livre et de l’auteur : http://www.le-chuchoteur-le-livre.fr/

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L’intrigue :

Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.

Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…

Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels.


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Ce que j’en pense :

Avec une quatrième de couverture pareille, mon sang de maman n’a fait qu’un tour. Le fait que cela soit inspiré de la réalité n’arrange pas les choses. Voilà donc un thriller qui m’a fait froid dans le dos pour de bon. La mission de Donato Carrisi est donc un succès complet sur ce point !

Son écriture est agréable à lire même si certains détails liés à l’intrigue ne vont pas vous plaire. C’est parfois dur, mais ce n’est jamais gratuit. C’est au service de l’histoire que l’auteur nous raconte. Les mots prennent une valeur encore plus importante, ils ont un sens, mais aussi une réalité puisque tout n’a pas été inventé. La source de l’inspiration est hélas réelle. C’est peut-être cela qui peut nous mettre le plus mal à l’aise. Ce n’est pas qu’un simple récit, c’est une part de la vérité de notre monde.

Les personnages sont complexes à souhait. J’ai apprécié celui de Mila qui est étrange au premier abord, mais qui est au fond, tellement humaine. Elle a des blessures, des fêlures que l’on va découvrir au fur et à mesure, par petites touches. Son alter égo masculin était tout trouvé en Gavila. Un « couple » à la fois proche et si différent.
Le reste de l’équipe est aussi un bel échantillon de la nature humaine. Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Enfin on veut encore y croire car après cette série de crime, de tortures mentales, il y a de quoi ébranler la foi qui se cache en chacun de nous !

Un ouvrage que je recommande aux amateurs du genre. Tout est bien écrit, le suspens est préservé, les indices pas toujours évidents à trouver. L’horreur est là également. On ne peut pas l’oublier, on doit faire avec. La tension est palpable et garde le lecteur en éveil, sur la défensive.

À découvrir ! (mais en ayant le cœur bien accroché quand même)

Ma note finale : 17 / 20

Merci à Livraddict et aux éditions Calmann-Lévy.

mardi 4 mai 2010

Coup de vieux --- Mes illusions donnent sur la cour de Sacha Sperling

La jeunesse, c’est dans la tête. Enfin, c’est ce que l’on dit et ce n’est certainement pas totalement faux.
On trouve ainsi de vieux très dynamiques et jeunes d’esprit, mais aussi des personnes moins âgées déjà ridées dans leurs manières d’agir. En général, je me qualifie plutôt de « jeune mamie » car j’apprécie le tricot, la cuisine, mais je ne me sens pas dépassée par tout quand même à 34 ans !
Cependant, en lisant « Mes illusions donnent sur la cour » de Sacha Sperling, je dois bien l’avouer, j’ai pris quelques ridules de plus !

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L’auteur :

Sacha Sperling n'a que 18 ans et signe ici son premier roman.
Il travaille déjà sur le suivant et l’écriture n’est donc pas seulement une passade d’adolescent.
Il est aussi le fils de… Alexandre Arcady et de Diane Kurys.

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L’intrigue : (Quatrième de couverture)

« Sur un transat, il mange un esquimau.
Le chocolat fond autour de sa bouche, il s'en met partout. On dirait du sang séché. Le ciel est de la même couleur que le soleil. Ce matin, on a braqué le millibar. Augustin voulait qu'on célèbre son départ. L'air a une vague odeur de jasmin. Je suis sûr que c'est le produit d'entretien. Il se lève pour aller commander quelque chose au restaurant, de l'autre côté de la piscine. Je l'observe. De longs palmiers bougent lentement derrière lui.
Graphique. Il plonge dans l'eau. Il disparaît quelques secondes, puis il réapparaît. Il revient, il se rallonge sur son transat. Je regarde les parasols kitch, jaunes et rouges, et je pense que ce serait vraiment beau de les voir tous s'envoler en même temps. »

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Ce que j’en pense :

Il s’agit d’un premier ouvrage et donc tout n’est pas encore maîtrisé parfaitement au niveau technique, mais l’ensemble se tient plutôt bien.
Les phrases assez courtes (sujet, verbe, complément) permettent une lecture rapide qui colle assez bien au récit car les deux principaux protagonistes brûlent les étapes, mais se brûlent également les ailes dans une course poursuite parfois dévastatrice. Il n’est pas si facile de grandir, de se construire, de devenir un adulte !

Rien ne nous sera épargné : drogue, cigarettes, alcool et sexe, tout y est jusqu’à l’écoeurement ! Je me demande ce que font les parents… Au final, je dois être ultra conservatrice, coincée et j’en oublie, mais là, je pense que ce n’est pas possible, plus possible.

Sacha pose un regard sans concession sur le monde qui l'entoure. Son analyse est étonnamment mûre, mais cela arrive parfois avec des jeunes gens qui sous des airs de ne pas y toucher sont parfois très fins et pointus dans cette critique du monde actuel qui nous sert de cadre de vie.
Sacha incarne bien sa génération sans pour autant être trop formaté. Je me sens décalée par rapport à lui, sa façon de penser, de bouger, de concevoir les choses et là vient donc le petit coup de massue derrière les oreilles qui me fait comprendre que j’ai bien basculé dans une autre tranche d’âge et ce depuis un bon moment déjà.

Le roman largement autobiographique même si certainement assez édulcoré passe à travers beaucoup de clichés et l’on ne s’ennuie pas même si ici ou là, on note quelques maladresses d’écriture. Sacha est jeune, il a le temps de se forger un style bien à lui et déjà on sent le talent poindre. Ce n’est pas donné à tout le monde.
La relève de Françoise Sagan qui avait elle aussi débuté fort tôt est-elle assuré par ce jeune homme ? Pourquoi pas… À suivre donc.

Ma note finale : 13/ 20

samedi 1 mai 2010

Night World, tome 3 : Ensorceleuse de L. J. Smith


Voilà une saga que je suis depuis quelques mois, au gré des parutions de ses différents volets (que l’on peut lire parfaitement dans l’ordre ou le désordre car à chaque fois il s’agit d’histoires indépendantes les unes des autres). Je venais de terminer une de mes lectures quand j’ai reçu ce tome 3 et j’ai immédiatement débuté ma découverte de ce dernier : « Night World, 3 : Ensorceleuse ».

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L'auteur : (source FNAC)

Lisa Jane Smith est une auteure américaine, spécialisée dans la littérature pour jeunes adultes. Elle mélange plusieurs genres : horreur, science-fiction/fantasy et romance. Elle a écrit plusieurs séries et romans. Ses livres ont pour caractéristiques de faire apparaître des personnages anormalement beaux, humains ou non humains. La plupart d'entre eux sont jeunes, ou du moins paraissent jeunes. Il y a généralement un conflit Lumière/Obscurité, Bien/Mal, évoluant autour d'un personnage central ambigu.

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L’intrigue :

Blaise a tous les garçons à ses pieds. Sa beauté sombre et incandescente inspire l’envie et la jalousie. Cette cruelle sorcière semble être née pour réduire la gent masculine en esclavage. Alors qu’elle recherche une nouvelle victime à ajouter à son palmarès, elle rencontre Eric Ross. Cet athlète est la proie parfaite. Mais sa cousine Thea qui comprend ses plans machiavéliques la prévient : « Pas touche ! »

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Ce que j’en pense :

Le monde et les lois qui régissent le Night World, je commence à les connaître même si ce royaume m’est à la fois familier, mais aussi totalement étranger car il semble se dévoiler surtout en se tapissant encore un peu plus derrière un brouillard que les mystères ne rendent que plus impénétrable.

Dans les deux précédents volumes, j’avais trouvé que tout allait parfois un peu trop vite, que les actions étaient trop prévisibles, que beaucoup d’éléments étaient cousus de fils blancs. Et bien dans ce troisième volet de la saga, je trouve que tous les ingrédients qui m’avaient plu dans les précédents sont encore là, mais qu’en prime, l’intrigue est mieux menée.

Les personnages sont un peu plus fouillés et l’auteur évoque ici ou là des faits graves, mais hélas souvent réels et liés à un passé pas si lointain : les temps de la chasse aux sorcières. Je l’avoue, cette fois, j’ai presque frissonné en lisant des descriptions de torture infligée même à des enfants. Mon cœur de mère a bondi et mon imagination a sans doute un peu trop travaillé. J’espère que les jeunes lecteurs ne seront pas aussi émotifs que moi. Il faut croire qu’on se ramollit en vieillissant.

J’ai apprécié le personnage de Théa et celui d’Eric. J’adore les animaux et ne supporte pas qu’ils souffrent. Cela ne pouvait que me rapprocher de ces deux-là. Blaise était trop « jeune femme fatale » pour moi. C’était déjà typiquement le genre de fille que je détestais (même ado). Il n’y a en effet rien de plus rageant que de voir que même un sac à patates tombe comme une robe de haute couture sur ce type de fille, alors que vous, pourtant portant des vêtements bien coupés et de qualité, vous ressemblez à Cendrillon dans ses haillons ! Le charme en moins pour faire bonne mesure !

Le style rédactionnel ne semble pas avoir beaucoup changé, cependant, j’ai eu beaucoup moins cette sensation de vitesse, de précipitation dans l’enchaînement des situations. L’ensemble était néanmoins rythmé, assez logique, simple, sans trop de détails ou fioritures pour ralentir le tout, mais indéniablement meilleurs que pour les deux volets précédents.
On distingue l’imbrication logique de ces trois intrigues indépendantes. Nul doute qu’elles vont se rejoindre et avoir bien d’autres éléments en commun que le Night World. Nous verrons cela dans les prochains tomes de la saga…

En conclusion, c’est pour moi le meilleur « épisode » de la saga à ce jour et si la littérature jeunesse ne vous rebute pas, que vous appréciez les créatures de la nuit, alors ce livre est fait pour vous.

Ma note finale : 16 / 20

Nota Bene : Merci aux éditions Michel Lafon pour cette découverte en avant-première du troisième volet des aventures de certains membres du Night World…

Bon 1er mai