lundi 18 juin 2018

L’atelier des sorciers tome 1 de Kamome Shirahama



Le livre :

L’atelier des sorciers tome 1 de Kamome Shirahama aux éditions Pika, 208 pages, 7 € 90.
Publié le 7 mars 2018
Existe en version collector avec un livret supplémentaire type mini art-book à 10 € 95.




Pourquoi cette lecture :

Au départ, ce manga je l’ai choisi pour ma fille cadette et au final je me suis plongée dedans également.



Le pitch :

Coco a toujours été passionnée par la magie. Hélas, les seules personnes habilitées à la pratiquer sont les sorciers. C'est un don qu'ils obtiennent à la naissance et qu'ils protègent jalousement. Un jour, un sorcier du nom de Kieffrey arrive dans le village de Coco et c'est en le voyant à l'œuvre qu'elle comprend la véritable nature de la magie : elle se dessine ! A partir de cet instant, Coco va découvrir un monde merveilleux dont elle ne soupçonnait pas l'existence !



Ce que j’en pense :

Cette lecture n’était pas pour moi en premier lieu, mais il n’est pas rare que nous échangions nos mangas avec ma fille cadette. Si nos goûts divergent régulièrement et c’est tant mieux car il en faut pour tout le monde ; le choix ne fait pas défaut non plus. Il arrive néanmoins que sur une bonne partie de nos lectures, on trouve une attirance commune pour certaines sagas et pour des motifs différents. Ce fut le cas pour ce premier volet de « L’atelier des sorciers ».

Graphiquement, j’ai trouvé cela bien fait, plaisant à l’œil, avec des décors et des protagonistes bien pensés, qui nous projettent immédiatement dans ce monde où la magie est possible.
Certains trouveront qu’il y a des analogies avec l’univers d’Harry Potter, mais dès qu’il y a les notions d’apprentissage, de magie, de jeunes élèves, c’est forcément un peu le cas. J’avoue ne pas y avoir plus prêter attention que cela sinon on peut vraiment passer son temps à tout comparer et passer à côté d’histoires contenant des similitudes certes, mais aussi bien des différences et qui méritent plus que cette simple comparaison.

L’intrigue contient un peu de mystère, des liens entre des évènements et des personnages que l’on devine à peine, un peu d’humour, de la douceur, une pointe de cruauté, de la jalousie, de l’amitié, de la magie beaucoup, de la tristesse, de la joie… Bref beaucoup de choses qui laisse à penser que l’on va avoir de belles surprises.

Ayant acheté la version collector, je puis dire que le livret supplémentaire est de bonne facture et justifie les quelques euros que l’on donne en caisse. On y cerne mieux la genèse de la saga et comblera les futurs fans ou déjà les simples amateurs des coulisses de la création d’un manga.

Belle mise en bouche que ce premier volet et vivement la suite qui est sortie d’ailleurs.




Et s’il fallait mettre une note : 14 / 20



mercredi 13 juin 2018

Le royaume des Deux-Mers de Gilbert Sinoué



Le livre :

Le royaume des Deux-Mers de Gilbert Sinoué aux édition Denoël, 320 pages, 20 € 50.
Publié le 3 mai 2018



Pourquoi cette lecture :

J’ai toujours aimé lire des romans historiques depuis mon plus jeune âge. Evidemment, je sais que tout n’est pas à prendre au pied de la lettre et que forcément une partie de l’histoire est fictionnelle, mais néanmoins, je trouve que c’est la plus belle invention en attendant la machine à voyager dans le temps.
Il s’agit d’un partenariat choisi dans le catalogue des éditions Denoël.


Le pitch :

Entre légende et vérité, Le Royaume des Deux-Mers est un fabuleux voyage initiatique qui nous transporte aux confins de l'une des plus anciennes civilisations du monde : Dilmoun. Dilmoun, le "pays où le soleil se lève", Dilmoun où, d'après la tradition sumérienne, résidait le seul survivant du Déluge. Dilmoun, le jardin d'Eden.



Ce que j’en pense :

c'est l'histoire de la vie
le cycle éternel
qu'un enfant béni, rend immortel

la ronde infinie
de ce cycle éternel
c'est l'histoire, l'histoire de la vie

Oui, ce sont bien les paroles du refrain de la chanson phare du film « Le roi lion » de Disney. Elles ont immédiatement refait surface dans mon esprit quand je me suis plongée dans les pages de ce roman de Gilbert Sinoué qui est coutumier de l’écriture de romans historiques et qui aborde particulièrement dans celui-ci LA grande question que chaque être vivant conscient se pose : La vie, la mort, pourquoi ?

De construction assez classique pour les amateurs du genre ayant pour cadre les civilisations antiques, ce livre est plaisant à découvrir car s’il ne surprend pas, il rassure les habitués, il captive par ses recettes simples, mais efficaces tout son lectorat et reste très bien documenté et annoté par l’auteur pour les plus exigeants.

Evidemment, on reste dans la fiction et le légendaire pour beaucoup, mais le fond est vrai, tangible au possible et habilement recrée. Si l’écriture semble fluide et limpide, j’imagine que les mois de recherches, qui ont précédés l’écriture de ce livre, ont été très studieux voir laborieux. Jean d’Ormesson le disait très bien : « Il est très difficile d’écrire du facile à lire ».
Et puis, j’avoue que même lorsque l’auteur se permet des reconstructions peu plausibles, il arrive que lui-même se moque de son amour du romanesque dans les notes. On lui pardonne d’autant plus volontiers ces fantaisies qu’elles ne mettent point en péril toute la construction de l’intrigue, mais se concentrent sur de simples détails esthétiques.

Une lecture aisée et agréable, parfaite pour se détendre pas complètement idiot. C’est déjà beaucoup non ?



Et s’il fallait mettre une note : 13 / 20




mercredi 6 juin 2018

Les détectives du Yorkshire tome 1 : Rendez-vous avec le crime de Julia Chapman



Le livre :

Les détectives du Yorkshire tome 1 : Rendez-vous avec le crime de Julia Chapman aux éditions Robert Laffont, 383 pages, 14 € 90.
Publié le 12 avril 2018.



Pourquoi cette lecture :

Il s’agit d’un partenariat avec les éditions Robert Laffont.



Le pitch :

Quand Samson O'Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d'un très mauvais œil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l'informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. 
Quelle n'est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson - et qu'elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne ! Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit... à l'agence de rencontres de Delilah ! Premier volet d'une série so british, Rendez-vous avec le crime est un polar drôle, plein de charme et au casting haut en couleur.



Ce que j’en pense :

Bruncliffe, qui sert de décor principal pour cette intrigue, est dans le Yorkshire, mais cela pourrait tout aussi bien se trouver ailleurs sauf pour les paysages, je vous l’accorde. Reste que le côté petite bourgade où toutes les familles ont des liens entre elles, où tout se sait plus vite encore que n’importe quelle rumeur faisant le buzz sur le net, on en trouve partout, surtout dans nos campagnes. Le pub remplace avantageusement le café du coin. C’est parfait comme cadre pour ce type d’intrigue même si c’est du déjà vu et lu.

Idem pour le personnage comme Samson qui revient au pays, mais qu’on n’accueille pas avec chaleur car tout le monde croit savoir que c’est un type pas correct alors que la vérité est sans doute plus simple et plus complexe à la fois. Il faut bien aussi un peu de mystère autour de certains protagonistes pour corser l’affaire. Après tout rien n’est jamais tout blanc ou tout noir dans la vie.

Globalement, ce premier tome est facile à lire, sans grande surprise. Aucune révolution que ce soit donc pour le genre lui-même, l’intrigue classique, le cadre, les protagonistes fort nombreux au demeurant, le style d’écriture. Si vous êtes un gros lecteur vous aurez même peut-être la sensation d’avoir déjà lu ce livre ou son petit frère, mais il n’est pas plus mauvais que ce dernier.
Pas de scènes gores ou de grands frissons, on reste sur une histoire gentillette avec des morts tout de même. C’est grand public, voir même drôle pour certains passages. On peut facilement se retrouver dans les travers des uns ou des autres. Ils ont tous des défauts plus ou moins marqués, très humains. On va adorer les aimer ou les détester, être indifférent…

Je trouve que cette lecture est sympathique, mais elle aurait gagné un cran avec un rythme plus soutenu. Il faut attendre plus de 150 pages pour aller un peu plus loin que ce que nous livre déjà le pitch ou presque. Dommage que cette entrée en la matière qui manque de punch.
D’autres petites longueurs sont aussi à noter, mais moins pesantes néanmoins.
Ces défauts seront peut-être corrigés dans la suite des aventures de nos détectives du Yorkshire ? Pour le savoir, il faudra s’y pencher dessus… Mais en attendant, ce premier volet, sans être un prodige, ne démérite pas trop.


Et s’il fallait mettre une note : 11 / 20