mardi 18 septembre 2012

Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignes de Jean-Pierre Otte

Le livre : 

Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignes de Jean-Pierre Otte aux éditions Julliard, 254 pages, 19€30.


Pourquoi cette lecture

C'est dans "La grande librairie", l'émission littéraire que je regarde chaque jeudi soir sur France 5, que j'ai découvres ce livre.
En revanche, ce n'est que plusieurs mois après sa parution que j'ai eu le plaisir de le trouver en bibliothèque, mais un livre, cela ne se périme pas. 
Lorsque Jean-Pierre Otte en avait parlé (de son ouvrage) sur le plateau de télévision, j'avais repensé au plaisir que j'avais depuis 2 ans déjà de venir aux rencontres littéraires organisées par la médiathèque qui se trouve en bas de chez moi. Je suis d'une sensiblerie !!!!! 


Le pitch : 

Rares sont les auteurs libres à ce point face à leur temps. Au risque d’être taxé d’anachronisme, Jean-Pierre Otte a entamé avec son « Cycle de la vie  personnelle », une série de chroniques décrivant son quotidien dans une communauté rurale retranchée du monde. Avec un plaisir non dissimulé, il prend le contre-pied de notre époque, nous rappelant aux joies simples de la nature et de la décroissance. Cette fois-ci, il s’est joint à un groupe de personnes issues d’horizons divers, qui se réunissent tous les mois pour partager une passion commune : les livres. Le rituel est simple, une poêlée de châtaignes, le doux bruit des bouteilles qu’on débouche, et la discussion à bâtons rompus peut reprendre là où on l’avait laissée. Confrérie éclectique, ils sont une quinzaine, de l’avocat au jardinier en passant par la bibliothécaire ou la prof d’espagnol, formant un petit monde à part de bibliophages exigeants et passionnés. On y aborde des sujets tout aussi hétéroclites que la téléportation ou l’utopie, on s’y remémore des récits d’aventures dans des contrées exotiques comme on y invente un voyage en 323 jours au coeur du Quartier latin ; on y cite des auteurs aussi divers que Julien Gracq, Carlos Castaneda, Gilles Deleuze ou John Cage. Discussions, anecdotes et autres récits sont prétexte à des réflexions inattendues sur l’art, le sens de la vie, la sexualité, la nature et la mort. Derrière le choix des auteurs et des textes se profile toujours la personnalité étonnante de ces lecteurs chevronnés. Mais la vie de l'esprit ne serait rien si elle négligeait le bonheur des sens. Chaque réunion se clôt par un véritable festin, au gré de recettes traditionnelles toutes plus alléchantes, du tablier de sapeur sauce gribiche au gigot de chevreau et navets glacés !


Ce que j'en ai pensé : 

Déjà dans le premier chapitre, j'étais amusée par une anecdote drôle et cocasse (forcément). La narration de ces rencontres à caractères littéraires promettait d'être savoureuse (comme une poêlée de châtaignes). L'auteur, qui est aussi le narrateur donc, m'était sympathique comme lors de sa promotion dans "La grande librairie". J'y ai vu comme un signe de bonne augure. 

Oui, mais voilà, même si j'ai ensuite apprécié certains passages, je me suis assez vite noyée dans les impressions et les dérives littéraires de haut vol de ce cercle de lecteurs. 
Wahou, je sais que je manque de culture, mais là, je me suis sentie dépassée, submergée et comme je sortais d'une série de lectures nombreuses, diverses et plus ou moins complexes pour un jury littéraire sur un laps de temps court, je crois que je n'étais pas prête à lire tout cela. J'avais envie de fraîcheur, de légèreté… Pas de prendre un cours de littérature poussé. 
Mauvais timing donc et ma note s'en ressent alors que l'ouvrage est bien écrit, très agréable en dehors des grandes envolées de chacun des protagonistes.

Je plaide coupable pour cette rencontre qui a mal tourné… 


Et s'il fallait mettre une note : 9/20



3 commentaires:

Sophie Herisson a dit…

9/20 alors comme note, non ?

Emeralda a dit…

Ah oui, tu as raison !!!!! Pffffffff J'ai plus toute ma tête !
Merci !

zazy a dit…

Je l'ai commencé, mais vu tous les livres à lire pour la rentrée littéraire, je l'ai mis de côté, il faudra que j'y retourne