vendredi 19 novembre 2010

Une forme de vie d'Amélie Nothomb


Point de rentrée littéraire sans un bon Amélie Nothomb.
Et ce n'est certainement mon déménagement express en 5 jours pour cause de mutation de dernière minute qui allait changer les choses. Tout au plus, je tolèrerais un léger décalage dans ma lecture.(Et plus grand encore dans la publication de ce billet)
"Une forme de vie", voilà un titre qui m'allait comme un gant.

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L'auteur :

Les biographies sur l’auteur sont multiples, mais la meilleure est sans doute celle de Wikipédia dont voici l’url : http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_Nothomb
On trouve néanmoins quantité de pages Internet sur son compte car elle ne laisse jamais indifférent. Je vous invite aussi à les lire car on y découvre une foule de petites anecdotes comme seule Amélie peut en raconter !

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L'intrigue :

"Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau".
Amélie Nothomb

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Ce que j'en pense :

Bouleversée, chamboulée, je l'étais avec ce changement de domicile aussi rapide qu'imprévu. La vie est ainsi faite. Il faut faire face. Et tant pis pour mes nerfs.
Heureusement alors que, je n'avais plus de téléphone, d'accès a la Toile pour un bon mois, il me restait mes chers livres. Et comme la rentrée était là, je pouvais débuter par une douceur, un livre d'Amélie Nothomb.

Le terme, douceur, convient assez bien car la nourriture tient une place importante dans cet opus.
Le doute, l'art épistolaire, l'écriture, la place de l'écrivain aussi !
"Une forme de vie" est un condensé (les livres d'Amélie sont toujours courts), mais rien n'y manque. Les phrases font mouche à chaque fois. Point n'est besoin de trop de garniture, cela affadirait le plat principal.

La chute est un classique, jamais on ne se lasse (enfin quand on est fan).
Je note la similitude de la situation avec son roman précédent. On est dans un avion avec en ligne de mire un point de non-retour.

Amélie nous transporte. Voyager avec elle n'est jamais sans conséquences. Cependant, on en redemande. C'est à croire que nous sommes des drogués des mots, de sa prose.

Ma note finale : 18 / 20

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